Les Tauliers #4

Originalité ou conservatisme, les goûts paradoxaux des joueurs
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Les Tauliers #4

Originalité ou conservatisme, les goûts paradoxaux des joueurs
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Souvent, les joueurs disent vouloir du neuf mais se ruent sur les suites de suites : comment peut-on expliquer ce paradoxe ?

Les_Tauliers_Explicit_Sign Cette émission est déconseillée aux mineurs

Pause musicale

Universal Mind du groupe Liquid Tension Experiment

Un mot sur l’émission

Les démons de RadioKawa se réunissent chaque mois pour célébrer (par les flammes) leur amour du jeu vidéo, de son histoire et de son industrie. Pour le meilleur et surtout pour le pire, Jay, Fox, Caféine, Alexleserveur et InkS ne se fixent aucune limite.
Les commentaires

    Les remarques faites sur Zelda pourraient être faites pour Mario Galaxy : Yoshi, le fait qu’il n’y ait plus de hub… sont des différences tout aussi valables et fortes que celles entre OoT et TP. Tout est toujours une question de point de vue : ou bien l’on considère que tout est nouveauté, ou bien l’on attend de vraies différences, comme entre TLoZ et AoL…

    La question est là : à partir de quand peut-on parler de différences ? À partir de quand peut-on parler de similitudes ? Est-ce que Bubsy et Sonic sont un seul et même jeu ? Est-ce que Great Giana Sisters et Mario sont les mêmes jeux ? Là est la question… trop vaste pour être répondu.

    Je suis en revanche d’avis concernant le fait que Portal 2 est surnuméraire vis-à-vis du premier Portal : pour moi, les blagues, l’univers, les énigmes etc. étaient assez nombreuses pour un « one shot », mais sur un jeu plus long, cela devient plus embêtant… Un peu comme si on étirait un sketch des inconnus sur un film d’une heure et demie : ça reste sympathique, mais ça ne tient pas la longueur.

    Un mot d’Ubi Soft, en passant, vu sur jv.com :

    « Nous sommes allés à la rencontre de Geoffroy Sardin, chef marketing chez Ubisoft, pour en savoir un peu plus sur la stratégie de la firme française. Comment Ubi prépare l’avenir, mise-t-il simplement sur ses grosses licences comme Assassin’s Creed ou Les Lapins Crétins ? Comment voit-il l’arrivée des nouvelles machines à commencer par la Wii U ? Comment l’éditeur voit ses propres productions ? Sur cette dernière question, Goeffroy Sardin est clair, l’ambition d’Ubisoft est d’innover :

    «On ne copie pas pour faire quelque chose de moyen ou d’équivalent. Regardez Assassin’s Creed : il n’y a pas d’équivalent. Just Dance : pas d’équivalent. Et les Lapins Crétins : pas d’équivalent. On ne peut pas se comparer aux autres.» »

    Je pense que la proximité entre TP et OoT est due au fait que Nintendo s’est fait prendre à partie sur WW et qu’en réaction ils ont décidé de produire un second Zelda GameCube sur le modèle de OoT qui avait une réputation d’excellence. Pour ce qui est de Mario Galaxy 2 c’est le Lost Level de Mario Galaxy.

    Pour ce qui est de l’enculage de mouche on peut pas simplement pardonner un abus de langage. Et puis je rappelle que CoD cherche à être dramatique bon d’accord avec le nombre de mort on est plus proche de la statistique au sens stalinien du terme que du drame mais il y a une vrai volonté de drame dans CoD (ou alors juste une volonté de remplir les caisses d’activision je ne sais plus trop).

    Je ne suis pas sur mais sur le peu que j’ai joué à AC, il y a une vrai différence entre le 1 et le 2 alors que le brotherhood est juste un rallongement de sauce à la CoD. Parce qu’en écoutant Jibé (il me semble) tous les AC sont des repompes du premier. Le cas D’AC est d’ailleurs intéressant a un autre titre c’est que si entre le 1 et le 2 il ne s’est écoulé qu’un an entre le 2 et le vrai 3 il va s’en écouler trois. Alors que les machines et le moteur sont mieux maitrisés et le succès quasi garanti. Mais si pour pas trop cher on peut rallonger un peu et faire rentrer le pognon les éditeurs ne vont pas se priver.

    Merci pour ces deux heures et demis de plaisir.

    Continuons d’enculer les mouches, et jouons à Jakobson 🙂 Si j’ai tiqué sur « catharsis », c’est que j’ai eu l’impression que le mot était utilisé comme un « passe magique », susceptible de tout expliquer. Compte tenu que le discours tenu autour de ce mot le considérait dans son sens premier et, pour ainsi dire, « véritable », et qu’il me semblait effectivement que les intervenants le considéraient comme tel et non pas dans un sens second, je tenais à avoir des précisions pour savoir précisément de quoi l’on parlait. Car sinon, son sens de « dérivatif/défoulement/etc. », accepté et reconnu, ne m’aurait pas fait tiquer. L’utiliser cependant consciemment ne me semblait pas approprié. Après, reprocherait-on à l’homme de la rue d’utiliser le terme de « paranoïaque » pour pointer du doigt quelqu’un d’un rien suspicieux, je ne pense pas ; le reprocherait-on à un psychiatre au sein d’une discussion sur les maladies mentales de l’utiliser à l’emporte-pièce, c’est tout autre chose.

    Dans le désordre, sinon :

    — Le principe de la « pulsion de mort » est une théorie, au même titre que le stade sadico-anal ou l’interprétation des rêves. Théories freudiennes, inventées au début du siècle, discutées, analysées, et contredites et contrebalancées par d’autres théories, ci et là. La psychanalyse elle-même est toute entière une théorie, qui a plus forte publicité en Europe qu’aux États-Unis par exemple, de la même façon que les « gender studies », qui aujourd’hui ont beaucoup de succès, qui ne sont qu’une théorie. Le présenter comme « allant de soi » est peut-être un rien prématuré, du moins dans l’état actuel de l’épistémologie. C’est une possibilité, mais ce n’est pas une absolue vérité, scientifiquement parlant. Après tout, peut-être que la théorie des humeurs est la seule véritable…

    — Je reviens sur le châtiment du castigat. En reprenant les exemples de MK et de Bulletstorm, je pense qu’il pourrait être possible de renverser la causalité : l’on peut y voir du défoulement, mais on peut également y voir la possibilité de corriger, si on l’accepte bien entendu, une certaine pulsion ou du moins une tentation de violence : autrement dit, l’homme possédant cette tentation et voulant en être corrigé joue à un jeu vidéo qui lui présente cette violence de façon burlesque afin de l’amener à se distancer de celle-ci. L’on revient alors à cette distinction acteur/spectateur, bien venue et pour laquelle je n’ai pas grand chose à redire (du moins pour l’heure…).

    Comme cela avait déjà été évoqué et expliqué avec la discussion précédente, c’est là deux conceptions et, pour ainsi dire, deux « analyses » qui tendent à s’opposer. De mon côté, ne croyant pas à l’existence ou, du moins, à la force d’une quelconque pulsion de mort dans la psyché humaine, je ne tends pas à considérer l’explication cathartique comme étant viable pour les arguments que j’ai présentés ci et là (impossibilité d’application du concept au jeu vidéo dû à l’absence de tragédie, absence de « crainte et pitié », monstration d’actes violents qui fait dévier l’intellectualisation propre au concept vers une forme de voyeurisme etc.) et privilégie la vision farcesque (considérant que toute violence représentée est mise à distance même dans ses aspects les plus « réalistes », et amène à une réflexion — même induite — du joueur, cela étant amenée plus facilement qu’ailleurs) pour d’autres arguments. Je remarque cependant que le terme de catharsis n’a — sauf erreur de ma part — jamais été appliqué dans ces émissions à des jeux qui, pourtant, auraient pu s’en approcher comme Silent Hill 2 ou « I Have no mouth and I must scream », même si pour ce dernier la discussion reste ouverte.

    Cependant, je suis ravi de voir que le terme « passe-partout » de « catharsis » (ou d’autres choses…) soit devenu l’argument massue du « la science a démontré que… », qui fait bien office de magister dixit de nos jours comme depuis 200 ans. J’aurai bien aimé lui substituer un « Montaigne a démontré que… » ou « Hegel a écrit que… » mais j’ai peur qu’on m’accuse encore d' »enculer les mouches », sans animosité aucune 🙂

    Je suis dans tous les cas content que cette discussion se fasse, puisque le sujet même est intéressant… même si je tends à considérer que le thème de la violence, en règle générale et comme cela a été rapidement évoqué à la fin du podcast, n’est finalement qu’un miroir aux alouettes et que d’autres sujets, nommément la narration dans le jeu vidéo (en voilà un thème intéressant, le passage sur Deadly Premonition était très sympathique !) ou l’implication du joueur sont encore largement à défraichir… car j’avoue que le thème de la violence, entre la violence au théâtre, au cinéma et maintenant dans le jeu vidéo, commence peut-être à être un lieu commun et à s’épuiser naturellement.

    Je m’en viens te répondre cher Mathieu, mais sans utiliser de terminologies obscures, encore mois en me basant sur les travaux Freudiens, écouter un cocaïnomane amoureux de sa soeur n’a jamais été dans mes habitudes.

    Lorsque j’ai argué que les jeux violents ne rendent pas les personnes violentes, je me suis appuyé sur plusieurs études, dont celles de Ferguson.

    Extrait :

    http://gamepolitics.com/2007/02/19/researcher-finds-scant-evidence-linking-violent-games-with-aggressive-behavior#more-703

    Nous avions aussi reçu la charmante Stefania Provasi, criminologue, qui avait largement abondé dans ce sens. J’ai utilisé le poids de la science malgré moi, je ne suis pas un fervent croyant dans la toute puissance des vérités universelles, j’aime à croire que l’homme n’est pas un mécanisme dont les actes et les pensées sont quantifiables et prévisibles.

    J’aurais souhaité ne pas avoir à utiliser cette certification scientifique et m’en veux profondément, le bon sens étant pour moi beaucoup moins cher et long à utiliser que de vaines études faites par de brillants enculeurs de mouches que personne si ce n’est quelques experts ne liront jamais. Ce n’est pas par ces biais qu’une construction humaine se fait pour moi, mais par une éducation émotionnelle et intellectuelle tendant à l’ouverture et aux concepts de réalité et d’imaginaire, un travail profond fait lors de la petite enfance et jusqu’à l’âge adulte. Un adolescent qui confond réel et virtuel présente des signes de carences émotionnelles et éducatives, ces dernières pouvant faire état d’un manque d’implication du cocon parental, ou d’autres facteurs liés à ce dernier.

    Je suis un boucher sur certains jeux, reflétant un sadisme certain dans mon comportement en jeu, j’aime la chasse à l’homme, la traque, et l’infériorité numérique. L’adrénaline que me procurent ses sensations pourrait se comparer -toutes proportions gardées- à certains sports extrêmes. Il n’en reste pas moins qu’une fois ma machine éteinte, je retrouve une vie et des comportements sociaux tout à fait normaux, faisant la part des choses entre réel et virtuel.

    Et pourtant j’ai eu de terribles accès de rage sur certains jeux, bien souvent non violents à l’image, mais violents psychologiquement. Un Dead & Retry comme Trials HD aura bien plus d’impact sur la psyché humaine que n’importe quel FPS guerrier, son axe de jeu confrontant l’humain non pas à la violence de la mort par packs de 12, mais en l’obligeant à assumer son échec en le répétant, remettant de facto ses compétences en cause. J’en ai bouffé du coussin sur ce jeu, alors que sur un FPS, mis à part en multi sur quelques jeux réservés à des élites comme CS ou Quake, je n’ai jamais éprouvé telle colère.

    Plutôt que d’enculer encore plus des mouches dont je ne suis pas sexuellement friand, je te propose de lire un de mes articles lié aux jeux violents, dossier réalisé à l’époque du massacre en Norvège.

    PUB PUB PUB DEVENEZ PRINIAUM ENVOYEZ DES SIOUX:

    http://www.artofgaming.fr/2011/07/28/serie-ninja-gaiden-new-generation-tu-dois-mourir-ce-soir/

    Ma capacité à philosopher sur des sujets aussi profonds est à présent épuisée, mes connaissances limitées par mon manque de hautes études m’obligent à t’abandonner entre les mains expertes du noble ALS, qui se fera un plaisir non dissimulé de rencontrer ces drosophiles afin de bourdonner de concert avec elles.

    C’est un immense plaisir d’avoir un auditeur de ton érudition, preuve s’il en est que l’on a le public que l’on mérite.

    Gniark Gniark Gniark.

    Excellente émission, vraiment très intéressante.

    Je ne vais pas apporter ma pierre au débat qui a été lancé car je pense que le tour a été dit (et bien dit !).

    Je tiens juste à souligner la dernière demie-heure de l’émission durant lesquelles les testeurs professionnels nous font part de leurs expérience de leur boulot. J’ai trouvé ça réellement intéressant, car ce noble métier m’a longtemps attiré.

    Je suis bien conscient que ça doit être chiant de « jouer pour bosser » : zut quoi, être devant la console sans être dans l’optique de s’amuser, ça doit être une des tortures les plus terribles du monde ! Seulement, je dois avouer être très surpris par la nature de ces tests : d’après la description de leur boulot, nos amis testeurs doivent se faire tuer par les ennemis, tester toutes les collisions, pousser à bout le moteur de jeu…

    Mais n’est-ce pas le boulot d’un bêta-testeur, ça ? Enfin, je veux dire…
    Pour moi, le testeur qui rédige son article sur un jeu est censé avoir un produit fini entre les mains, n’est-ce pas ? Ne doit-il donc pas se mettre à la place d’un joueur lambda, afin de retranscrire au mieux les sensations de jeux qu’il peut avoir ?

    Pour moi (en tant qu’amateur je le précise !), le rôle d’un test de jeu vidéo est avant tout de privilégier les sensations de jeu que l’on peut avoir : comment pouvez-vous retranscrire ces sensations si vous devez en plus faire un boulot qui est censé déjà être fait par quelqu’un d’autre avant vous ?

    En tant que joueur de jeu vidéo et amateur d’avis d’experts en la matière, je préfère largement un test dans lequel le testeur a mis toutes ces tripes et tous ces sentiments de joueurs plutôt celui parlant des côtés techniques, des graphismes ou des bugs qui nécessitent maintes manipulations pour être provoqués (ou des portes à double sens !).

    Je trouve ça aberrant que vous devez faire en quelques sortes un double-métier…

    D’ailleurs, petite suggestion de débat puisqu’il y a des testeurs experts parmi les animateurs : que pensez-vous des notes dans les tests de jeux vidéo ?
    Peut-on vraiment noter un jeu sur 10, sur 20 ou sur 100 ? Et sur quels critères ?
    Encore une fois, un jeu vidéo offre une expérience unique à chacun et nul ne le ressent de la main façon, alors comment noter efficacement une telle chose ?

    Et pourtant, les gens restent attachés à ce système peu efficace de notation, la faute sûrement à l’absence d’un autre moyen d’évaluation…

    Enfin bref, merci pour ces émissions qui gagnent toujours plus en qualité !

    J’ai trouvé l’émission très intéressante, mais une chose m’a fait tiquer.

    Je vous rassure, je ne vais pas parler de langue morte =)

    Fox, laisse les autres parler, je t’en supplie ! Les autres présentateur ne peuvent jamais finir leurs phrases, c’est insuportable.

    Voilà, c’est dit. Sinon continuez comme ça, c’est toujour un plaisir.

    Bisous!

    Merci pour les liens en présence, je regarde ça à la prochaine occasion 😉

    Cependant, il me semble que tu déplaces légèrement la question, en passant du « est-ce que jouer à un jeu vidéo violent produit en nous un défoulement » à « est-ce qu’un jeu vidéo violent nous rend violent », questions liées mais, comme tu t’en aperçois, assez distinctes. À dire vrai, je suis, pour ainsi dire, déjà convaincu du contraire concernant la deuxième (et ce, par opposition bien entendu, depuis les fameux bébés zappeurs de tu-sais-qui), mais il est toujours bon de le rappeler, l’actualité nous montrant parfois, hélas ! que certains ont la mémoire courte (que ce soit d’ailleurs pour le jeu vidéo, le cinéma ou même la littérature…).

    Cependant, il se trouve que tu donnes quelques exemples intéressants, notamment sur Trials HD, qui peuvent permettre de circonscrire plus précisément pour moi le cœur de ce problème lié au jeu vidéo, problème que l’on pourrait résumer de façon plus immédiate et assez simplexe : « que ressent-on face à un jeu vidéo ? », pour l’heure sans distinction de genre, d’époque, ou de pratique de jeu.

    Car ce qui me dérange également profondément, même sans parler de catharsis mais juste de « défoulement », c’est que c’est une sensation que je n’ai jamais connue, pas plus que certains de mes amis. Il nous est arrivé, comme tu le dis, de ressentir de l’énervement, mais ce n’est pas du défoulement (comme tu le dis pour Trials HD, c’est même plutôt le contraire) ; de ressentir de la joie, mais ce n’est pas du défoulement (tout juste un « transfert », ça fera plaisir aux freudiens, tiens ;)) ; d’être taquin, vicieux, braillard, mais ce n’est pas du défoulement. Autrement dit, je n’ai jamais ressenti quelque chose de similaire au fait de pourrir un punching-ball en jouant à un jeu vidéo, peut-être tout simplement parce que son exercice présuppose malgré tout des règles de mise en œuvre qui permettent de tirer la chose vers une forme de civisme et de civilité qui s’opposent, de fait, au défoulement. Si on cherchait à se défouler en jouant, on ferait comme il a été dit : on pèterait des manettes, des coussins, des cendriers, etc. mais l’on ne jouerait pas à proprement parler.

    De là, je me pose deux questions :

    — Est-ce qu’un joueur a la sensation véritable de « tuer » dans un jeu vidéo, où est-ce que le frag n’est finalement qu’un objectif comme un autre, et ressent-il le même plaisir à gagner qu’il soit premier d’une course, du classement ATP ou autre ? Autrement dit, est-ce que l’objectif ne tend pas à se diluer dans l’essence, dans le « principe » si l’on peut dire de l’objectif lui-même ?
    — De là, est-ce que la position hybride du joueur entre acteur et spectateur (il faut en parler dans une prochaine émission, ça me semble utile, surtout maintenant avec la Wii, Kinect etc.) ne tend pas à rapprocher le joueur de la position d’un lecteur ? Peut-on ressentir un « défoulement » en allant voir un film ?

    Ramène les drosophiles et de la vaseline, ça va être la foire au vinaigre.

    Ah oui, petite précision aussi (je viens de vérifier ça car ça me tourmentait) mais concernant le sens du verbe latin « castigo » dans l’expression « castigat rigendo mores », le sens premier en latin est bien « corriger, réprimander » (je l’ai vérifié dans mon Gaffiot car j’avais un doute). S’il est vrai que la racine du verbe a bien donné en français le mot « châtier », le sens latin est, quant à lui, bien moins fort. Aussi l’expression se traduirait plus volontiers par « il corrige les mœurs par le rire [en faisant rire] » que par « il châtie les mœurs etc. »

    La fête à l’anus de mouche \o/

    Balsamique le vinaigre alors, je vinaigre ne vin vieux n’est pas mon préféré. Lube & Roses : Check.

    En parlant du défoulement, tu soulèves un point qui s’avère périlleux à normaliser. Comme tu le dis, le jeu (sur consoles, pc ou autres) n’est pas en lui-même un vecteur premier de défoulement, il ne permet pas sur un point purement théorique de défouler et d’extérioriser les pulsions ou tensions. Nous marchons donc dans les contrées abstraites du ressenti humain et de l’authentification à un avatar virtuel.

    Très peu de jeux permettent d’atteindre le point de défoulement, mais tu noteras aussi qu’avec l’expérience d’un joueur vient aussi un phénomène d’habitude. Lors de nos folles et jeunes années, nous nous penchions en jouant à des jeux de courses, mimant inconsciemment des actions en jeu, Outrun, F-Zero, etc… Mais en vieillissant, ces manies se sont évaporées, nous jouons dans une position neutre et aléatoire, notre corps n’étant plus intégré à nos actions en jeu. C’est un premier point que je pense être une des causes du non défoulement, nous sommes de gros joueurs, nous avons besoins de stimulations plus fortes pour ressentir les mêmes choses qu’une personne ne jouant pas ou que très occasionnellement.

    Je prends une de tes questions sur Kinect et la Wii pour l’intégrer à mon propos, je réponds à la seconde dans la foulée.

    Avec Kinect, la Wii ou même le PS Move, le joueur est amené à une dépense physique (note les nombreux jeux de danse ou de fitness avec Mel B). De ces actions contextuelles vient un défoulement, mais il n’est pas induit par le jeu mais par l’action physique que la danse ou le sport peuvent amener.

    De mes quelques années de pratique, seuls quelques jeux comme Quake ou Unreal Tournament peuvent fournir à leurs pratiquants un niveau de sensations apportant l’évacuation de tensions internes d’un défoulement physique. Il faut prendre en compte que ces deux FPS ne peuvent donner ces sensations qu’a des joueurs d’un certain niveau, en réalisant des tueries répétées et en étant victorieux sur un bel écart, le vase communicant Tension/Relaxation pourra agir.

    La tension générée en jeu canalisera toutes les autres formes de tensions, une fois la victoire en poche, un phénomène de relaxation viendra envahir le joueur, un ascenseur émotionnel au final. Mais le défoulement est réel, et il m’est arrivé de commencer des parties avec un stress conséquent pour finir lessivé, mais d’un calme Olympien après seulement quelques parties. J’avais effectué le transfert de mes tensions dans le jeu, tuant non pas des ennemis humains, mais les symboliques de mes tensions. Je fais de même encore aujourd’hui sur l’un de mes jeux favoris, Gears of War, où la pratique de la chasse à l’homme avec quelques amis m’apporte un réconfort et un défoulement conséquents. Pour un adepte du refoulement et de l’intériorisation tel que moi, c’est une soupape de sécurité qui me permet de rester zen, c’est ma fraîcheur Narta quoi.

    Mais sur nombre d’autres jeux, la récompense n’étant pas au rendez-vous puisqu’elle est remplacée par la sensation de frustration (Ninja Gaiden, Super Meat Boy, ‘Splosion Man), il est important pour le joueur d’évacuer cette dernière afin de revenir à un niveau de tension normal pour continuer son jeu. Cruels, vicieux, masochistes, les joueurs et les jeux sont victimes et bourreaux consentants, s’échangeant les rôles.

    — Sur la sensation de tuer, c’est encore autre chose et ça dépend du jeu. Prends AlexduQuébec, – qui n’a rien à voir avec Alexleserveur, si ce n’est qu’ils sont tout deux humains, mais je ne suis pas sûr pour le premier – Son immersion en jeu est peut être surjouée, mais il vit chaque « kill ». Je ne ressens pas ces sensations sur un CoD ou un FPS guerrier, mais à l’inverse Gears ou UT me donnent le sentiment d’annihilation d’une menace, le joueur adversaire n’étant pas incarné pour moi si je ne le connais pas. Par contre, jouer contre des adversaires avec qui je suis lié me fait associer les avatars à leurs propriétaires, j’affronte donc consciemment des joueurs humains identifiés en tant qu’adversaires, et non des menaces neutres et désincarnées que ne traite pas en humains.

    Avec mes mots ça donne :

    – Public : Viande random, search & destroy.

    – Amis : Analyse de leurs comportements, mise en exergue de leurs faiblesses, chargement des données du joueur, application des protocoles pour chaque cible.

    Comme tu peux le voir, le combat se fait tout autre entre les deux modes. N’ayant pas de liens « affectifs » avec les adversaires publics, ils ne sont que des pigeons d’argile et n’ont guère plus d’importance ou d’intérêt que des bots. La seule chose les différenciant étant leur faculté d’adaptation.

    — Derniers points, les classements et le flim sur le cyclimse.

    Là nous entrons sur le terrain de la compétition, cette dernière apporte un plaisir que je qualifierais de narcissique, mais n’entre pas dans le même processus que le fait de « tuer ». Atteindre le haut d’un classement est un travail qui se fait sur la durée, alors qu’une partie possède un plaisir bien plus immédiat. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir les leaderboards falsifiés par de petits malins désirant montrer qu’ils ont une grosse facilité à tricher. C’est très bon pour leur égo de scolopendre, mais au final la sensation n’est que vanité, et aucun défoulement n’en découle à mon sens.

    Grand amateur de films, je n’ai jamais ressenti de défoulement au sens propre du terme dans ces derniers. Par contre, alors pris par l’action ou immergé dans l’univers, il m’est arrivé de « vivre » certains moments marquants, mais rien de comparable à un jeu, où tu es de facto acteur, et donc récompensé immédiatement pour tes agissements.

    Pour vouloir me faire parler autant, tu dois être psychanalyste, ou un de ces toubibs des boyaux de la tête. Je les hais tous, sauf le mien, le Professeur S. Pignolo.

    « Pour vouloir me faire parler autant, tu dois être psychanalyste, ou un de ces toubibs des boyaux de la tête. »

    Ohlà, que l’on ne commence pas à verser dans les insultes je te prie 😉 Sans plaisanter, ce sont des questions qui m’intéressent et pour une fois qu’il y a des interlocuteurs, j’en profite.

    Je me permets de te répondre un peu dans le désordre car je viens de passer une nuit à penser à ça, justement, et donc je vais reprendre certains de tes arguments. Je précise auparavant que cette discussion était moins une volonté de tenter de quantifier des choses, par définition, non quantifiables, ni de les normaliser, mais encore une fois de comprendre précisément comment les choses se passent. Et dans le cadre du défoulement, et d’un point de vue purement empirique et personnel, je n’ai jamais eu cette expérience, y compris en mes vertes années. J’y ai beaucoup songé (suis-je anormal ? :p) et je me suis retrouvé face à deux données irréductibles :

    — Sur le principe même du défoulement ; même en oubliant qu’il s’agit d’une théorie psychanalytique et que, d’un point de vue purement personnel je ne peux l’accréditer ; même en oubliant que les psychanalystes eux-mêmes doutent de l’existence du phénomène (http://ezinearticles.com/?The-Catharsis-Myth&id=4642494 entre autres) ou de sa validité ; même en le considérant non pas sous sa définition médicale mais usuelle, en accord avec le TLF « Libération des tensions intérieures, des interdits; attitude ou comportement libre, sans culpabilité ni retenue », je ne peux songer à une corrélation directe entre défoulement et plaisir. Je reviendrais là-dessus en reprenant tes exemples.

    — Sur l’inclusion du principe de défoulement au sein d’un jeu vidéo, je me heurte à un problème lié au genre de jeu en particulier, problème auquel tu as partiellement répondu Fox ou, du moins, dont la réponse me satisfait (distinction travail sur la longueur/partie courte, notamment).

    Si je reprends l’essence de ton message et que je réponds, encore une fois, un peu en vrac car j’ai tendance à l’être aussi (en vrac…), je trouve intéressant ce que tu évoques concernant « la dépendance » à ce que l’on pourrait appeler le « stimulus vidéoludique » ; si j’ai bien saisi, tu crées un lien direct entre l’expérience du joueur et le ressenti (ici le défoulement), un joueur « routier » ayant besoin d’un stimulus plus fort pour être « excité ». Mais la question que tu évoques malgré tout me semble similaire à celle d’un processus de distanciation : suis-je capable en tant que joueur d’être « immergé » dans l’action re-présentée, devenant pleinement acteur, ou suis-je capable de parfaitement me détacher de cette action, devenant pleinement spectateur. La dualité action/spectacle, déjà évoquée, serait conséquence directe de ce phénomène. Je garde ça de côté pour l’instant. Rien à redire concernant Wii et Kinect, je suis on ne peut plus d’accord avec toi étant donné que le processus de représentation est mis en échec par l’action elle-même.

    En revanche, là où j’ai tendance à m’interroger, c’est quand tu parles de l’exemple de « l’ascenseur émotionnel », commençant une partie stressée et la finissant calme ; de là, on pourrait tresser deux parallèles : d’une part avec une compétition sportive (on commence bien à parler d’e-sport pour certains jeux), d’autre part avec un jeu dans le sens le plus prosaïque du terme, mettons un poker où de l’argent est en jeu (exemple choisi car « l’objectif » est « concret », et n’est pas une simple satisfaction du fait de la victoire). Dans les deux cas, on peut considérer que le stress habite les joueurs/sportifs en début de partie, à des degrés variables et fonction de l’expérience de chacun, des adversaires en présence etc. Dans les deux cas, la « victoire » ou la fin du match est souvent symbole d’un relâchement de tension et d’une sensation de calme, assimilable à de la fatigue, associé à des émotions euphoriques ou disphoriques en fonction des résultats. Mais est-ce réellement du défoulement ? Car étant donné que l’énergie déployée au sein de ces activités est fait d’une part pour briguer un objectif, d’autre part, pour briguer cet objectif, afin de respecter des règles, cette même énergie n’est pas anarchiquement déployée. Pour dire les choses autrement, est-ce que l’énergie déployée peut pleinement s’assimiler à un défoulement dans la mesure où un « défoulement », fait pour libérer des tensions, ne saurait être canalisé par une quelconque règle ou un cadre de règles ?

    Si je ne cesse de revenir à ce principe, c’est que j’ai l’impression — peut-être fausse — qu’entretenir un discours sur le défoulement, discours existant depuis la création du média ou presque, revient à considérer que toute violence vue/perçue/représentée par un jeu vidéo a une influence sur le joueur. J’aurai davantage tendance à considérer que le principe ludique que tu décris avec des mots choisis (compétition, victoire, adversaire etc.) prend le pas sur l’expulsion d’un trop-plein d’énergie. L’on en revient cependant toujours à la dualité du média. Est-ce que la théorie des jeux, dans le cadre d’un jeu vidéo, prend le pas sur l’immersion sur le long terme ? Le statut intermédiaire du jeu vidéo, entre partie de belote et film, rend les choses particulières et je me prends à penser que les cadres traditionnels de réflexion ne peuvent s’appliquer sans aménagement à ce média : il faudrait créer de nouveaux outils terminologiques pour s’y retrouver.

    Salut à tous !
    A chaque numéro je prends plaisir à écouter ce podcast.
    Cependant, j’aimerais apporter mon point de vue concernant une chose :
    – Quand vous parliez de la stratégie marketing, il est vrai que les éditeurs préfèrent miser sur la communication autour de leurs succès plutôt que sur des « nouveaux » jeux. Mais pourquoi ?
    Parce que les éditeurs veulent avant tout « limiter la casse », si je puis dire, au cas où le jeu se plante totalement. C’est dommage, mais voilà, c’est comme ça, c’est le monde d’aujourd’hui dicté par l’argent.
    C’est pour cela qu’on voit des pubs à la télé pour CoD, et non pour un jeu moins connu.
    C’est quelque part la faute aux éditeurs si les joueurs achètent les suites, ou des blockbusters, plutôt que des jeux originaux, car c’est eux qui nous poussent à les acheter. C’est d’ailleurs pourquoi les jeux dits « originaux » sombrent.

    Alexleserveur

    Mathieu, l’expression « castigat ridendo mores » vient de Santeul, donc du XVIIe siècle. L’acception du verbe « castigare » n’est donc pas celle qu’il avait dans l’Antiquité. L’évolution des termes latins s’est fait parallèlement à celle du français ; le Gaffiot renvoyant, lui, au sens usité lorsque le latin était une langue vivante populaire et non une langue érudite. A noter que le sens du verbe « corriger » s’est quant à lui affaibli en français, et désignait davantage la punition auparavant. On garde ce sens surtout dans l’expression « infliger une bonne correction ».

    Alors moi aussi je suis en vrac, ma journée se terminera lorsque mes paupières se fermeront, soit dans un foutu moment. Tu n’es pas de cette engeance, j’en suis fort aise Blaise.

    Donc je vais aussi reprendre en vrac en essayant de clarifier mon propos :

    Lorsque tu fais le parallèle avec le sport et la compétition sur l’ascenseur émotionnel, je mets en exergue un point particulier qui dissocie grandement mon axe du tiens. Lorsqu’il y a objectif (cash prize, coupe, récompense) l’esprit dirige l’énergie, la canalise dans l’obtention d’un résultat, le joueur ou le sportif puise et transforme donc ses tensions en moteur de réussite.

    Là où je parle de défouloir / défoulement, et pour utiliser des mots très simples, c’est simplement le mec qui a les boules, et qui plutôt que de péter un truc dans son salon va poser son cerveau et vider des chargeurs sur Unreal. C’est pour cette raison que j’ai choisi UT et Quake en exemples, deux jeux 100% no brain qui fournissent vitesse, meurtres à la chaîne, et satisfaction immédiate. Fut une époque où UT était un antidépresseur de choix, je me jetais dans la Morbias Arena, je butais tout ce qui me semblait hostile, en écoutant du Fear Factory et du Gojira sur ma 360. En fin de session, j’étais défoulé, j’avais transposé ma colère dans mon avatar, et extériorisé ma rage en tirant sur tout ce qui bougeait. J’étais heureux de cet heure où j’avais mis de côté le monde, me concentrant sur un acte égoïste de pure colère.

    Tu faisais appel au punching ball, lors d’un défoulement sur cet objet, il n’est pas rare de voir une personne éructer pour pousser des cris en frappant, joignant la voix au geste. Il en va de même pour nombre de joueurs, personnes passant d’ailleurs pour folles à lier lorsque des profanes les voient hurler derrière leur écran en riant de leur massacre. Nulle recherche de victoire au final, juste comme le dirait Tyler « le besoin de détruire quelque chose de beau » en l’occurrence les trous de balles des mecs autour, venus pour la même raison.

    Donc quand je dis que je pose le cerveau et que je vais massacrer des mecs, je le fais consciemment, je m’octroie un moment de roue libre si tu préfères, où je peux me lâcher complètement, sans aucune forme de retenue ou civisme, une sorte de Angry Foxman Kid.

    Pour le phénomène de distanciation, il est bien réel sur certains jeux, mais totalement absent sur d’autres. Lorsque je m’attelais à expliquer le stimulus, ce n’étais que dans un type de jeu en particulier, le FPS. La force du jeu vidéo est de proposer de nombreux univers, ces derniers offrant une sensation de découverte de l’inconnu, de l’exploration, et un scénario différent des autres. Les stimulus sont portés par cet ensemble et étroitement liés au gameplay.

    Quelques exemples concrets :

    Jouer à un FPS lambda comme CoD ou BF ne m’immerge pas du fait de la pauvreté des ensembles proposés. À l’inverse, je peux me retrouver totalement immergé dans un Elder Scrolls ou un Fallout, et y passer plusieurs centaines d’heures sans ressentir d’ennui, la découverte et la recherche me prenant totalement. C’est avec les Elder Scrolls ou même un jeu plus cérébral comme la série des Myst, que le fait d’être spectateur peut amener à une immersion profonde, et faire oublier au joueur qu’il joue. La condition sine qua non de cet état est un univers qui donne au joueur qui tient le pad de quoi rêver. Je ne compte plus les longues promenades à cheval vers Anvil, ou les auto-walk dans les terres nues de Morrowind, simplement pour profiter du paysage sans penser à autre chose que voir du pays.

    À contrario, je suis pleinement acteur du jeu lorsque je joue à Left 4 Dead, je suis immergé et en alerte pour protéger et servir mes coéquipiers. Une faute d’attention peut nous mener à la mort, et donc dans mon poste de premier de rang/scout, je suis souvent le premier à entendre et chercher les anomalies. Je suis immergé par l’action, et mes actions sont celles de mon avatar, auquel je suis identifié d’une part, mais aussi auquel je m’identifie. Sur Left 1, et ce depuis les premiers jours, je ne joue qu’un seul personnage, Francis. Il n’a pas de capacités différentes des autres, mais il est mon personnage. Me faire jouer avec un autre n’est pas souvent envisageable, du moins dans le cadre de mes parties privées, chacun a son perso et s’y tient depuis 2 ans.

    L’histoire y est minimaliste, mais le gameplay est fondé sur la coopération et la mise en danger permanente. Les sens sont alors en alerte, les joueurs se sentent menacés, et il faut vite penser simplement et rapidement. En Expert, le moindre relâchement mène à la mort, les dégâts sont énormes, et quelques secondes suffisent pour décimer une formation.

    Cette immersion par l’action pure procure des sensations totalement différentes de la contemplative sérénité des Elders Scrolls, les palettes émotionnelles sur lesquels ils jouent étant opposées. Et dans les faits elles sont essentielles et complémentaires, je ne peux imaginer un monde vidéoludique sans L4D, encore moins sans Elder Scrolls, chacun m’offrant des sensations « gustatives » dont je ne saurais me passer. Comme du Mouton et du Boeuf, ou un cul et une chemise.

    Le dernier point que tu soulèves est aussi important, tu parles d’influence sur le joueur. Les jeux ont une influence sur les joueurs, sinon ils ne seraient rien.

    Combien de cinéastes ont eu envie de faire des films en allant à une séance étant enfants ? Peter Jackson a attendu toute sa vie pour réaliser King Kong, son hommage à l’un des films qui l’ont poussé à faire son métier. Idem pour les autres médias, musique, littérature, et jeu vidéo. Même s’il est encore un média jeune, l’on remarque déjà des créateurs marqués par d’autres noms du jeu vidéo plus anciens, des jeunes passionnés qui veulent à leur tour créer, l’influence d’un jeu est réelle.

    Dans sa diffusion de la violence, je pense que oui, le jeu vidéo peut avoir une influence néfaste sur un esprit fragile ou enclin à des accès de violence, tout comme un film ou un reportage gore comme il y en a bien trop à la télévision. L’homme n’a pas besoin d’influences pour être violent, il l’a prouvé tout au long de son histoire. Mais alors que l’information devient immédiatement accessible à tous, et que certains bien pensants désirent s’accaparer les ressources et accès au net pour mieux diriger leur mode de pensée, d’autres esprits découvrent qu’ils peuvent partager, communiquer, offrir, et discuter. Mais dans tout univers lié à l’équilibre, des éléments dissociés des réalités ou des codes sociétaux peuvent agir, et il suffit d’un pet de mouche pour les faire basculer. Donner trop de poids à un jeu violent en le stigmatisant est aussi absurde que de prohiber les chansons de Brassens à une certaine époque, l’autodafé de titres violents comme pratiqué en Allemagne ne sert qu’à masquer l’impuissance à éduquer les gens et leur montrer une composante essentielle de l’existence.

    CE PUTAIN DE BON SENS.

    Pour ce qui est de ta neutralité en jeu, je tiens à te dire que tu es normal, peut être trop cérébral pour un univers fait par des mecs névrosés et en proie à un syndrome de Peter Pan, mais que si tu as besoin d’un bon coup d’ascenseur émotionnel, j’ai une place libre sur Marais Morts.

    Alexleserveur

    KorHosik, pour ma part, je ne teste pas les jeux aussi loin que le fait Fox. La majeure partie du temps, j’utilise le jeu de façon « normale », c’est-à-dire comme un joueur lambda le ferait. Il est toutefois parfois intéressant de sortir des limites, notamment quand on nous vend un jeu en vantant la liberté d’action ou le réalisme de son univers. Je m’attache donc davantage à la cohérence, très importante pour moi (le point a été soulevé par Jay, me semble-t-il), qu’à l’aspect technique, même s’il faut bien sûr garder un oeil sur les modélisations, les textures, le framerate, etc.

    En outre, je souhaite intervenir surtout sur l’utilisation des mots « sentiments » et « tripes ». C’est un peu mon cheval de bataille, car à force d’entendre les mots « passion » et « émotion », réclamés avec véhémence, j’en deviens un peu malade. Selon moi, la droite façon de critiquer un jeu est la même que l’étude d’un livre (comme dit dans le podcast, je viens du monde littéraire), c’est-à-dire qu’il faut laisser de côté l’émotion pour se concentrer sur la façon dont elle est suscitée. Pourquoi ? Parce que l’émotion est subjective, personnelle, et chacun ressent les choses différemment, mais aussi parce qu’un mauvais jeu peut produire une émotion. Je prends toujours l’exemple du téléfilm médiocre que l’on croise à midi sur M6, qui est d’un point de vue cinématographique quasiment toujours une bouse, et qui pourtant parvient à susciter l’émotion chez les téléspectateurs (en utilisant parfois, souvent, de grosses ficelles). Donc plutôt que nous focaliser sur l’émotion, il faut se focaliser sur la ficelle en question, et c’est là que réside l’intelligence du jeu.

    Enfin, pour répondre à la sacrosainte question des notes, je trouve hypocrite et prétentieux le principe de dire que l’on ne peut noter le jeu vidéo car il s’agit d’une oeuvre d’art. La revendication du jeu en tant qu’oeuvre d’art est pour moi inutile et prématurée : l’art nécessite une historicité, et le jeu est encore trop jeune. Laissons-lui le temps de s’installer au lieu de vouloir lui coller une étiquette peut-être trop grande pour lui pour le moment. Il est donc pour moi légitime de noter les jeux, comme il me semble légitime de noter si l’on veut des films, des livres, ce que l’on veut. Je pars du principe que toute qualité peut être quantifiée, et que cela n’a rien d’insultant ou de dépréciatif. Les notes sont avant tout là pour être indicatives, parfois incitatives. Comment noter de façon efficace ? Je l’ai précisé juste avant : en notant l’intelligence du jeu, en notant la qualité de sa création et de sa cohérence (qui ne sont pas vraiment variables selon les individus, contrairement à l’émotion). Voilà pourquoi il est important de se raccrocher à des notions persistantes non subjectives. On peut donc noter sur 10, 20 ou 100, mais j’avoue que j’ai toujours eu une préférence pour la notation sur 10, plus « claire » car plus discriminatoire (difficile de voir la différence entre un jeu qui a 87% et un autre 88%, non ?) tout en laissant une certaine marge. Quand j’étais prof, je notais généralement sur 10 aussi. Voilà, je pense donc que la désaffection des joueurs pour la note vient d’un manque de connaissance face à la notation et aux principes de la critique, et peut-être une peur voire une méfiance par rapport au côté scolaire. Pourtant, cela fait des années que les magazines de cinéma notent les films et personne ne s’en plaint.

    J’espère avoir répondu à tes interrogations avec précision.

    @ Alexleserveur :

    Merci de la précision, mais je poursuis car ce que tu dis m’étonne. Il me semblait d’une part que l’expression était d’origine incertaine, même si Santeul est le plus souvent cité comme originaire de celle-ci ; d’autre part, le sens que tu donnes à « corriger » en français classique (et moyen français par ailleurs) est un sens second voire troisième, Nicot lui donnant l’équivalent de « corrigere » en latin (redresser, réformer, guérir), l’Académie au fait « d’ôter les défauts », le sens de châtier étant dit « quelquefois » ; enfin, il me semblait que la façon dont le latin en France et en diglossie avait été repris s’appuyait sur le latin classique des auteurs de l’antiquité (et non pas le vulgus), sans évolution lexicale notable. Du reste, j’avoue que toutes les traductions que je puis trouver de l’expression, y compris chez Bénichou et d’autres, utilisent le verbe « corriger/guérir/redresser », dans un sens moins fort que celui de « châtier ». Je vais creuser ça, ça m’interpelle.

    @ Fox :

    Je comprends mieux là où tu voulais en venir en matière de défoulement, principe éliminant la notion de jeu et que j’avais du mal à considérer, l’exercice du jeu étant pour moi à l’encontre du principe de défoulement. Rien à redire concernant la possible influence néfaste d’une image violente sur un esprit influençable, mon avis concorde avec le tien. Resterait alors la différence entre être spectateur et être acteur de la violence. Est-ce que le fait de produire la violence au sein d’un monde virtuel a le même impact que le fait d’en être simplement spectateur ? L’influence en est-elle modifiée, plus grande ou plus faible, ou est-ce que cela n’apporte aucune différence ?

    Quand tu évoques ainsi l’influence subit par les créateurs d’un média donné par les autres, cette influence me semble distincte de la précédente non seulement dans le résultat constaté (création/destruction, si on simplifie les choses), mais également par ce qui est reçu et compris de la part du joueur. Dans le second cas, ce ne serait qu’une reprise mimétique de ce qui est observé, dans l’autre ce serait une recherche d’une forme d’émulation, de compréhension des mécanismes et de leur reproduction (ou de leur amélioration). Le fait que le média puisse avoir une influence directe sur la création d’autres œuvres du média témoignerait de qualités sinon artistiques (le mot est lâché), du moins esthétiques. Je serai cependant toujours surpris de voir qu’un même média peut produire des résultats si divers, alors qu’on le désigne sous la même appellation de « jeu vidéo ». Surprise d’autant plus grande que selon les personnes, cela peut concerner un seul et même jeu.

    Ce que je trouve fascinant, c’est la façon dont on peut facilement s’échapper de l’objectif du jeu tel que donné pour faire quelque chose de fondamentalement différent, s’en même de donner un objectif précis. Et cela ne semble pas concerner uniquement ce que l’on a appelé les « bacs à sable », puisque même sans parler de performances ou de superplays, cette possibilité nous est offerte. L’exercice du jeu, par le fait même d’utiliser les commandes proposées, produit un plaisir qui s’affranchit du principe ludique, comme si le simple fait de poser des cartes sur la table lors d’une partie de belote procurait du plaisir. Forme déviée d’une fascination pour la technologie que l’on a pu voir apparaître ?

    J’ai tenu 20 minutes. Faut dire que le débat est d’un niveau vraiment médiocre (franchement, vous les préparez ?). Surtout votre défense pathétique de Nintendo est d’autant plus faible que vous ratez le coche (j’ai pas écouté le reste, je prends donc le risque de passer pour un con mais vu le niveau de l’intro, le développement doit être du même acabit).

    Assassin’s Creed aurait pu vous mettre sur la voie puisque c’est l’objectif de renouvellement de l’univers de Prince of Persia qui a amené le studio a s’éloigner de la licence pour en créer une nouvelle. Voilà donc comment le rafraichissement d’un univers a abouti à la création d’une nouvelle saga. Pour Devil May Cry, on a le contraire à savoir le renouvellement d’un gameplay (resident evil) permettant in fine le développement d’une nouvelle licence.
    Or ce qui est reproché à Nintendo, ce n’est pas tant de faire des Mario 47 et des Zelda 32 mais de ne faire que ça contrairement aux autres constructeurs qui tentent aussi d’installer de nouvelles licences d’envergure. Uncharted sur PS3, Gears sur 360. Du coup, on peut se poser la question : quelle licence majeure a lancé la Wii ? Voir même quelle licence d’envergure a été poussée par Nintendo qu’elles proviennent des studios first ou second party ? Wii Music ? 😀 Après certains parleront d’avant gardisme dans le hardware soutenu par un conservatisme dans le software … Ca peut se défendre. Reste que Nintendo ne fait plus que des suites ou se contente de faire du vodoo à ressusciter des vieux de la vieille (super punch out) !

    Du reste, il y a des suites très différentes suivant qu’on change le réalisateur, qu’on change le studios de dev ou qu’on garde les mêmes. Sans oublier cette soumission à l’opinion avec le cas de Splinter Cell 5. SURTOOOOOOUT en terme de suite reflétant une époque, le meilleur exemple et de loin me semble être Deus Ex : Invisible War. Mais pour ça, je vous renvoie au prochain numéro d’Icare qui devrait sortir d’ici 2-3 mois.

    Par ailleurs, les suites obéissent à une logique économique qui les favorisent (moindres risques) MAIS qui les pénalisent également. C’est dans cette logique de rentabilité qu’Activision a arrêté les Tony Hawk, Guitar Héros et compagnie. Cela dit, le jeu vidéo connaît le principe des suites depuis très longtemps (megaman, mario, castlevania) alors le conservatisme vient de loin si tant est qu’on puisse parler de conservatisme dans un modèle économique qui se juge sur des critères de fonctionnement et non de modernité. Enfin peut-être faudrait-il opérer une distinction entre les suites directes, les jeux à licence, les spin off, les dérivés, les suites refontes (clairement Invisible War) et peut-être même les reboots.

    Vous avez un dossier sur les suites dans le dernier Sanqua, vous devriez inviter son rédac chef dans vos podcats. Vous y gagneriez vraiment.

    ps: je suis ensuite allé à la fin puisqu’on m’avait parlé de votre discours sur les tests. Vous faîtes une belle bande de pleureuse quand même 😀 On aurait dit une défense corporatiste même si je partage certains de vos points de vue (encore que je ne sois pas journaliste puisque je ne peux prétendre à la carte de presse). Mais vos propos sont quand même bien minables dès lors que vous évoquez les blogs. Malheureusement, il faudrait peut-être vous préciser que ce mot n’est pas synonyme de discours creux ou commercial quand bien même la majorité des blogs seraient bidons. Il y a en a de très calés sur le jv. C’est un peu comme les sites, il y en a de très bons et la majorité sont à chier.

    Enfin, j’aimerais savoir en quoi Fox est un journaliste. Journaliste, c’est un statut professionnel. Si tu ne gagnes pas ta vie avec, tu ne l’es pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Journaliste

    pps: je crois me souvenir que Jay aime bien Deus Ex, je pense qu’il appréciera le rough : http://blog.gamekult.com/blog/icare-mag/195343/icare-accueille-un-nouveau-redacteur.html

    Alexleserveur

    Mathieu : La traduction de l’expression donne le verbe « corriger » car c’est le seul qui puisse rendre compte du double mouvement de la comédie théâtrale : elle fustige, critique, se moque et châtie donc, comme elle tend à vouloir redresser, changer donc corriger les moeurs qu’elle dépeint. Quant à l’évolution irrégulière du latin, il suffit d’en observer l’orthographe pour s’en rendre compte. Tout cela est maintenant bien trop loin pour que je puisse régurgiter mes cours de fac, je m’appuie simplement sur les bases qui me restent.

    Alexleserveur

    @ Icare-mag : Ce qui est assez désagréable dans tes commentaires, c’est que tu dis (à chaque fois) « vous » comme si nous étions tous d’accord et disions tous la même chose, ce qui n’est absolument pas le cas, puisqu’il n’y aurait pas débat sinon. Bref, j’ai pas pu lire tout le commentaire, je n’ai tenu que cinq lignes à cause de cela.

    Icare, je te réponds rapidement, je note que tu as tout de même recommencé à nous écouter, j’en suis fort aise :

    -1 : Je n’ai jamais dit être journaliste, tu fais un bien triste amalgame englobé dans ta vaine et énième tentative de dénigrer et de faire ta publicité. Je suis rédacteur indépendant, tu noteras la différence, j’ai commencé à exercer ce métier il y a plus de 10 ans, si tu le désires, je t’apporterai les documents nécessaires à ton besoin morbide de preuves.

    – 2 : Lorsque nous évoquons les blogs, nous parlons ce certains blogs, et n’englobons pas nombre de blogs de qualité. Encore une fois, tu fondes des raisonnements pathétiques sur des écoutes biaisées.

    Nous sommes minables, que veux-tu, ta grandeur et ton savoir tout puissants devraient nous inonder et nous ouvrir les yeux, mais vois-tu je préfère travailler à l’ombre.

    Je te remercie d’avoir pris de ton temps si précieux pour nous apporter tes lumières.

    Je prends en compte tes remarques, sache que j’y apporterai toute la considération qu’elles méritent.

    Héhé.

    – Als: la différence c’est que votre podcast fait 2 heures. Après, si en 20 minutes on n’a rien appris, qu’on a eu le droit à du blabla digne de ces blo(a)gueurs que vous pourfendez, qui plus est pétri de contradictions, je ne crois pas qu’on puisse en vouloir à ceux qui arrêtent en chemin. Après chacun est libre de son opinon. Je trouve que vous maîtrisez mal les sujets abordés, ça n’engage que moi.

    – Fox : bah, dès qu’il y a quelque chose sur la presse ou l’écriture en général, je m’y intéresse. On m’a dit que vous évoquiez l’aspect rédactionnel alors j’ai écouté … Si votre prochain podcast évoque la presse d’une manière ou d’une autre, je répondrais présent. Peut-être pas longtemps mais j’appuierais sur lecture.

    Pour le reste, je ne sais pas quoi te répondre. Ta réponse est médiocre. Vous crachez sur les blogs, sans exceptions parlant de « petits billets », de « détente » quand il y a de nombreux blogs réflexifs. Jamais vous ne faîtes d’exception et je dirais même que vos débats sont tellement caricaturaux et superficielles que vous faîtes ce que vous dénoncez. Pas étonnant que votre lecteur vous ait rabaissé au rang de blogueurs. Après, le seul élément intéressant, c’est votre approche consumériste du jeu, cette idée qu’il faudrait qu’un test s’oriente également vers le guide d’achat. « Est-ce que j’en aurais pour mon argent ? » Voilà une bien étrange mentalité, comme si le lecteur devait être pris par la main pour savoir si le jeu mérite achat. Est-ce qu’il serait trop con pour faire lui-même le parallèle entre la critique et ce que permet son porte monnaie ? Depuis quand, le journaliste doit intégrer les éléments de prix ? Est-ce qu’il est là pour vendre le jeu ? Et pour quelle raison doit-il voir son lecteur comme un consommateur ? Moi qui pensais qu’on s’adressait à des joueurs … Cela dit, comme vous êtes d’accord sur à peu près tout, c’est pas étonnant que personne ne vienne contester cette approche. J’aimerais bien savoir à quoi vous devez cette standardisation …

    Bref, je m’insurge contre cette idée qu’il fallait se demander si un jeu mérite d’être achetée. La seule question est « mérite-t-il d’être joué ?’.

    Enfin, tu devrais te relire :

    « Nous sommes minables, que veux-tu, ta grandeur et ton savoir tout puissants devraient nous inonder et nous ouvrir les yeux, mais vois-tu je préfère travailler à l’ombre. »

    C’est pathétique. Je n’ai jamais prétendu que vous étiez des minables mais que le podcast était médiocre (tu sais faire la différence entre le sujet et l’objet ?). Enfin, pour te répondre, quand on se prétend journaliste, on doit être à l’affut d’informations, de positions, d’analyses indépendamment de ceux qui en sont à l’origine. Je n’ai aucune grandeur, je n’ai aucun savoir mais en revanche, j’écoute ce que tu dis et je le mets en perspective. Et pour ce que j’ai vu ou lu, tu ferais bien d’enlever tes œillères. Tu te la joues beaucoup, tu monopolises la parole, tu fais le paon mais ça vire au pitre. Et si je ne te prends pas au sérieux, j’écoute néanmoins sérieusement ce que tu dis. C’est là toute la différence. Je ne sais pas qui tu es et je me fous de ton cv. En revanche, tu devrais dégonfler ton melon.

    ps: « Je te remercie d’avoir pris de ton temps si précieux pour nous apporter tes lumières. »
    Mon temps n’est pas précieux et je ne suis personne. Exactement comme vous. Ce qui rend ta morgue absolument succulente. Comme un parfum d’autofrag …

    Rahh, j’ai oublié qu’on pouvait pas éditer .

    En français, ça donne : Bref, je m’insurge contre cette idée qu’il faille se demander si un jeu mérite d’être acheté. La seule question n’est-elle pas : « mérite-t-il d’être joué ?’. Au joueur de prendre ses responsabilités.

    Alexleserveur

    Des contradictions dans un débat ? C’est étonnant ce que tu me dis là. Je n’ai pas dit que j’en voulais à ceux qui arrêtent en chemin, c’est juste que je trouvais ton amorce mauvaise dans le sens où, une fois de plus, tu faisais un amalgame entre tous les participants, comme si nous n’étions qu’une seule et même conscience qui s’exprimait à travers plusieurs voix. Si tu es en désaccord avec nous tous (ce qui reste néanmoins tout à fait possible, peut-être même souhaitable), ce serait juste bien d’attribuer les reproches à chaque personne plutôt que de faire un bouquet garni.

    Icare » Attention au « vous », j’ai l’impression d’être pris dans un sac (« ceux qui dénigrent les blogueurs ») dans lequel je ne veux pas être (et pour cause : pour moi, le blog n’est pas un facteur discriminent, c’est ce qu’on y met qui fait toute la différence).

    Par ailleurs, oui, on ne peut pas éditer ses commentaires, justement parce qu’il s’agit ici d’un système de commentaires et pas d’un forum. C’est le CMS utilisé pour Radio01.net (ici, Drupal) qui veut ça.

    EDIT : Plus ou moins doublé par ALS, je laisse toutefois mon commentaire, ici nos réponses se complètent.

    @ ALS : Je reprends là-dessus histoire de faire une parenthèse dans la façon dont les commentaires s’orientent, et je te remercie des précisions sémantiques que tu apportes, même si j’ai encore du mal à aller dans ta direction (mais après, ce serait plutôt de l’acharnement). Mais cela nous entraînerait du côté de l’étude dramatique, sujet que je ne maîtrise pas totalement je l’avoue — et encore moins concernant la comédie que la tragédie, aussi je te fais entièrement confiance et je le saurais pour la fois prochaine 🙂

    En revanche, je ne comprends pas ce que tu veux dire concernant « l’orthographe » comme preuve de l’évolution irrégulière du latin. Parles-tu des mots savants réintroduits au 14/15ème et qui ont produit des doublons au niveau des taxons (du type faire/fabrique) ? Car dans ce cas, il me semble qu’il s’agit moins d’évolution de la langue elle-même que de la faculté d’adaptation du substrat, le français en l’occurrence, le latin parlé par les doctes de l’âge classique étant plus une « copie » du latin des auteurs de l’antiquité qu’une évolution naturelle de la langue, celle-ci n’ayant pu subir les changements traditionnellement observés dans les langues vivantes. Du reste, son statut de langue véhiculaire et ce jusqu’à « assez » récemment devait l’empêcher de subir ce genre de modifications, la force du latin depuis la renaissance étant son caractère immuable au détriment des langues « vivantes », les remarqueurs ne manquant pas de le rappeler à tout bout champ (lève le poing ciel : « Vaugelaaaas !!!! J’aurai ta peau !!!)

    Je me plais à insister là-dessus car il s’agit (partiellement) de mes terrains de recherches universitaires.

    Oui mais c’est pas du juste, toi tu as le droit de l’éditer le message :p

    Je suis L’ÉLU. 😮

    @Icare-mag: tout y est, le « hé hé » en début de monologue, les affirmations telles que « Ta réponse est médiocre », et bien évidemment l’idiotie ultime « Jamais vous ne faîtes d’exception »

    Tandis que les commentaires sont courtois, tu te permet d’insulter les gens, et d’être catégorique sur le points « j’ai raison et vous êtes des merdes »

    « Depuis quand, le journaliste doit intégrer les éléments de prix ? Est-ce qu’il est là pour vendre le jeu ? Et pour quelle raison doit-il voir son lecteur comme un consommateur ?  »
    Les « éléments de prix » dans un test de jeu vidéo ne veut pas dire que le journaliste vend le jeu, cela veut juste dire que le journaliste prend en compte le fait que le joueur doit acheter le jeu pour pouvoir y jouer, ça peut te défriser mais OUI le joueur est un consommateur, le joueur paye chaque jeu auquel il joue, et le fait que tu ne soit pas d’accord quand à l’insertion du prix dans un test ne veut certainement pas dire que l’univers est d’accord. Moi par exemple, je trouve normal pour un journaliste de se demander si le jeu vaut bien son prix, en plus de se demander s’il vaut le coup d’être jouer. Cela ne veut pas dire que je n’y réfléchirais pas moi même par la suite, mais juste que la personne s’est effectivement posé la question, et donc qu’il à réfléchi à ce qu’il a écrit….

    au passage, je ne suis pas blogueur ni journaliste, mais juste client, et j’apprécierais beaucoup que tu arrêtes de soutenir ce qui te sert d’argumentation en prétendant que tout le monde est d’accord avec toi, puisque c’est faux.

    en plus, je dirait que au niveau des commentaires des podcasts « les tauliers » la personne qui se la joue, qui monopolise la parole et qui fait le paon c’est toi, et oui ça vire au pitre… surtout quand on est pas capable de comprendre le sarcasme et l’ironie…

    pour finir, avant d’annoncer que tout le monde est d’accord et qu’il n’y a aucun débat, je te conseillerais d’écouter le podcast EN ENTIER, car les présentateurs de ce podcast ne sont d’accord sur tout les points, loin de la.

    ayant découvert Icare-mag avant ces péripéties, et qui comptais l’acheter, je crois bien que je vais m’abstenir tellement ce que tu écrit est haineux, voir débile…

    Je boude, c’est tout u_u

    Julien, Geekz TV

    Un excellent podcast ! J’ai hâte d’écouter le DLC.
    Si je peux y aller de mon petit avis, c’est parfois frustrant de ne pas pouvoir intervenir. Alors si vous avez la possibilité de faire l’émission en live par la suite ça serait encore mieux 🙂

    Faire Les Tauliers en live n’est pas à l’ordre du jour. La question sera reconsidérée lors de la prochaine saison (sauf si les données en présence – les conditions posées par SynopsLive pour faire un live, l’esprit de liberté d’expression (potentiellement) totale de cette émission et la charge de travail pour l’organisateur (en l’occurence, moi :D) d’un live – changent).

    Purée InkS, Universal Mind de LTE !!! J’aimais déjà Radio01.net et son contenu, mais là, tu m’as tué !
    Gloire à vous (et non, je ne participe pas aux débats internes aux commentaires, c’était une « pause compliment ») !

    J’ai beaucoup apprécié le passage « Okami », où l’on se permet de critiquer aussi le manque de communication de la part des éditeurs, et je vous plussoie à 200 %.

    Combien de jeux se sont vautré à cause de ça ? No More Heroes, Vanquish, Madworld, MURAMASA, putain !

    Très bon numéro, bravo à tous !

    VeScA » Un choix de Fox (que j’ai tout de suite fortement appuyé, huhuhu :D), je tiens à préciser.

    Alexleserveur

    @ Mathieu : Non, je parlais de l’orthographe latine modernisée dans laquelle on a différencié les C/G, les I/J et les U/V, ce n’était pas le cas à l’Antiquité. Le latin a tout de même un peu pâti à cause des siècles (comme toute langue) et la langue s’est naturellement érodée.

    @ Azmar : Mais oui ! J’aurais dû parler aussi de No More Heroes ! Il y a tellement de tristes exemples dans ce genre, de véritables perles oubliées. Mais grâce au dématérialisé, cela pourrait permettre à des joueurs de (re)découvrir ces jeux plus tard… Sait-on jamais !

    – Gréo : « Ta réponse est médiocre » n’est pas une insulte. Exemple : « Hé mdame, pourquoi k’tu dis k’ma copie, elle est médiocr, tu m’insult ma parole ».

    Après, je m’en tiens à 20 minutes de podcast, libre à toi de trouver mon opinion débile. Ca ne me pose aucun souci. Et peut-être qu’elle l’est. Quant à Icare, tu ne le prends pas. Là encore, ça ne me pose aucun problème. C’est sûrement mieux d’ailleurs puisque si je ne suis pas haineux, j’aime bien l’idée de mettre de la tension, du poids. Puis jmef de paraître prétentieux, c’est pas le cas, je ne parle pas de moi et je me contente de liens cosmétiques vers le mag (comme je fais partout, c’est systématique). En fait, j’aime bien les débats sans concession, c’est tout.

    Sinon je cherche encore la contradiction dans leur podcast. C’est un dialogue de sourds, personne ne s’écoute vraiment, chacun essayant de s’affirmer. Exemple sur Zelda quand un des mecs sorts que c’est répétitif, les autres lui tombent dessus, il est incapable d’argumenter, d’expliquer pourquoi, personne ne le laisse resprir. Super la conception du débat. Sur Assassin’s Creed, l’un d’entre vous loue les changements (en expliquant qu’il aurait préféré du Altaïr plutôt que du Ezio) quand 10 minutes plus tôt, ça expliquait que la saga était symptomatique des suites cosmétiques (et tout le monde acuiesçait). On a l’impression que personne n’écoute personne. Fin bref, il en ressort rien. Mais bon, ça reste une opinion. Je ne te demande pas de lui accorder du crédit, c’est mon ressenti.

    Enfin le héhé, c’était parce qu’Als m’avait fait rire. C’était une réponse du berger à la bergère et c’était bien envoyé. D’ailleurs, je peux pas dire que je l’aime bien dans les podcast parce qu’après on va croire que je critique juste Fox et Jay (qui lui s’exprime bien, du coup je peux pas le dire sinon Fox prendra tout pour lui). Surtout, on va croire que c’est personnel alors qu’en fait, c’est un systématisme. Quand j’aime pas, je le dis. Quand j’aime, je le dis aussi. Et je me fous que ça soit le pape en personne qui s’exprime ou le vulgus pecum.

    – Inks : je ne l’ai pas dit mais comme il m’arrive d’écouter de temps à autres que le grand geek , je trouve que tu es un bon maître de cérémonie (encore que ça serait marrant de mettre des temps de paroles histoire d’éviter qu’un mec phagocyte le débat) ! Et merci pour la précision : effectivement, ce n’est pas un forum (cela dit la possibilité d’éditer devrait être le principe de toute chose !).

    ps: j’ai écris une réponse sur le site icare-mag.fr Je ne vous ai pas cité, j’ai pas envie qu’on m’accuse d’en rajouter. Du reste, je réponds aussi à un podcast gameblog où j’avais entendu poishich de gk (site que j’apprécie mais ça n’empêche nullement de critiquer) défendre l’idée d’une ligne guide d’achat. Ca faisait quelque temps que ça me trotter dans la tête, j’ai saisi l’occasion. Comme un larron !

    http://www.icare-mag.fr/p_42426-article-merite-t-il-d-etre-joue-ou-merite-t-il-d-etre-achete-.html

    Si vous voulez de l’expo, je mettrais le lien.

    @icare-mag : Je vais me permettre de te répondre sur la question « Doit-on prendre en compte le prix d’un jeu dans sa critique ? ». La réponse est, à mon sens, évidemment OUI.
    Pourquoi ?
    Les jeux-vidéo ont, comme tout produit ou service, un prix ! A partir de là, on ne peut pas se détourner de cette question ! Qui dit achat d’un produit dit : Rapport qualité/prix !
    Les critiques s’adressant à des joueurs qui paieront le jeu, et prenant compte des différences de prix entre les jeux, le journaliste se doit d’évoquer le prix.

    Je ne vais pas m’étendre plus là-dessus, Greo y a très bien répondu et je te renvoie à son commentaire : je n’ai rien à y ajouter.

    Concernant ton attitude dans les commentaire, je la trouve particulièrement agaçante. Cependant, je ne vais pas m’avancer là-dessus, c’est inutile et ça va ruiner les commentaires. Par contre, si tu veux réagir sur la question du prix, je suis preneur ! 😀

    Personnellement je trouve que le prix est un critère qui doit rentrer en compte dans la critique du jeu. Je vais faire une comparaison qui peut paraitre saugrenue au premier abord mais qui me parait intéressante. Au lieu de comparer le jeu vidéo au cinéma, à la littérature ou à d’autres domaines artistiques, je vais le comparer aux restaurants :

    Dans les deux cas, il y aune grande part de subjectivité. Les expériences précédentes, la culture influencent fortement les gouts de chacun dans les deux domaines. Certains aiment ou non manger japonais. Ils peuvent manger dans le meilleur restaurant du Japon il trouveront ça infecte. Moi on a beau me dire que RE est une super série je n’aime pas, le gameplay me gonfle j’ai pourtant essayé RE4 sur wii qui est pour certains le meilleur de la série j’ai arrêté au bout de 2h de galère. J’ai pourtant adoré Silent Hill 2 et le fait de ne pas pouvoir bouger en tirant ne m’a jamais empêcher de finir un MGS.

    Le jeu vidéo comme le restaurant est une expérience où la personne est à la fois active et passive. Le joueur est actif car il décide des instructions à donner au personnage et passive car il doit obéir aux codes du jeu sans pouvoir les modifier. Le mangeur est actif car il décide du rythme, de l’ordre de la quantité de nourriture qu’il va ingérer mais il est également passif car il ne peut changer le gout des aliments présents dans son assiette.

    La façon de consommer les jeux vidéos et le restaurant peuvent également se rapprocher on peut apprécier les mets subtils et délicats d’un grand restaurant et le lendemain se régaler en mangeant un Kebab au coin de la rue. Comme on peut apprécier la volupté et le charme d’un Okami et ensuite se faire des frags bien crades sur Gears.

    Les deux activités mettent en jeu un nombre important de sens. Le toucher, la vue, le gout et l’odorat pour la nourriture, la vue, l’ouïe et le toucher pour le jeu vidéo. Et dans les deux cas le créateur essaie de jouer avec nos sens.

    Un dernier point un sentiment très fort de la convivialité pour une expérience personnelle. Personne ne mange de la même façon même en prenant le même plat, même en jouant au même jeu personne n’a appuyé sur les mêmes touches au même moment, mais dans les deux cas on a le sentiment d’avoir partagé quelque chose avec les autres.

    Ton argumentaire est biaisé Icare, tu parles de plusieurs journalistes faisant un récent podcast, mais aucun de nous ne l’est. Comme tu l’as si bien dit, je ne suis pas journaliste, Jay ne l’est pas, Jibé non plus, et ALS, comme il l’a indiqué dans le dernier podcasts, est pigiste. Nous ne bénéficions pas de la carte de presse.

    Donc baser ton argumentaire en arguant que nous le sommes n’est pas recevable, dès les trois premières lignes des erreurs, j’ai arrêté de lire, c’était médiocre. :\

    Et je note que tu aimes définitivement faire ta publicité, remarque il faut bien la faire quelque part, je reconnais toutefois qu’il est intelligent de rajouter des liens ramenant vers ton site, ça aide au référencement. 🙂

    Pour te répondre sur un dernier point, celui où tu me dis si assurément que j’ai le melon et que j’ai un comportement de paon :

    Si je cherchais une quelconque reconnaissance, ne crois-tu pas que je ferais de la publicité, mettant mon site en avant et spammant les gens dans les commentaires de leurs sites ou sur leurs pages facebook ? Au lieu de ça, je dirige un site très modeste avec mon équipe, site qui tend à le rester, nous pratiquons un travail artisanal, sommes bien souvent en retard sur les calendriers de sorties, et je ne crois pas que tu entendes parler de nous sur la toile.

    Il faudrait être sot pour bomber le torse d’une création qui reste confidentielle, et encore plus pour s’abaisser à jouer les pitres dans l’optique d’obtenir une quelconque reconnaissance d’un public tout aussi confidentiel.

    En clair, tu te mets le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, mais au royaume des aveugles les borgnes sont rois.

    Désolé mais un misclick m’a empêcher de finir mon propos déjà trop long.
    Je voulais juste conclure en disant qu’il faut voir les testeurs de jeu vidéo non pas comme des critiques d’art mais comme des guides, des apôtres du bon goût, et si le michelin met des notes alors je ne vois pas de raison à ce que les sites en mettent. Et le prix est un critère susceptible de rentrer en comte dans une critique gastronomique et elle me parait aussi justifié pour le jeu vidéo.

    PS : je sais que comparaison n’est pas raison. Que la mienne est (peut-être) foireuse. Et comme il faut une citation latine Qui bene amat qui bene castignat. J’espère que vous respecterez cette citation.

    Alexleserveur

    @ Fox : Je précise : j’ai la carte de presse. Pigiste est un mode de rémunération pour le journaliste, et comme il s’agit de mon revenu principal, j’ai donc droit à la carte de presse.

    Donc tout est de ta faute ALS !

    Mathieu > Tu encules les mouches encore et toujours 🙂
    Icare > Ca fait dix ans que tu penses connaitre quoique ce soit en jeu vidéo, je vais pas te contredire puisque maintenant (1 numéro), tu fais un magazine. C’est que tu dois avoir quelque chose d’un journaliste. A en juger par tes liens, il semblerait que tu sois sur la bonne voie. Je regrette toutefois l’époque où tu n’étais pas un personnage « public » et où tu balançais le contenu complet de Fdesouche à toutes les sauces. Mais gageons que chacun a le droit de grandir et d’évoluer. Ca te ferait donc du bien de passer du temps à jouer et savoir ce que tu racontes plutôt que de venir perdre ton temps à pondre des pavés sans autre intérêt que de placer deux liens pour rappeler que tu existes.
    Par ailleurs, j’ai eu la carte de presse pendant 10 ans. Merci bien. Une carte que tu peux obtenir après trois parutions soit dit en passant. Donc tes cours de rhétorique sur le métier que tu n’as jamais exercé autrement qu’en lisant Wikipédia, tu te les gardes. Merci, tx bye. Comme disent les jeunes.
    Sinon, le fait que tu suives avec autant d’intérêt les pas de celui qui t’as tout donné/apporté – celui pour qui et à qui tu as voué ton existence ratée, me touche au plus profond de mon être. Je suis bouleversé. L’idée que tu perdes au moins 20 minutes de tes précieuses heures de rédacteur en chef d’un mag où tu es quasiment seul (d’ailleurs je reconnais une fois de plus cette incroyable et inaltérable foi en toi qui te permet de continuer) me va droit au coeur.
    Mais pour clore. Ce podcast est une détente, absolument pas préparé de mon côté. A l’arrache. Roots comme on disait dans les années 90. C’est du brut de décoffrage, pas très intelligent et à l’instinct. Ca tombe bien, il n’a aucune prétention si ce n’est celui de me détendre une fois par mois en discutaillant de jeu comme je le ferais autour d’une bière. C’est comme si j’étais à la terrasse d’un café et que tu apparaisses en bon striker/stalker que tu es et que tu me dises « ce que vous dites est vraiment n’importe quoi, moi, je ». Je te dirais d’aller te faire enculer.
    Tu me connais suffisamment pour savoir que je dis vrai.
    Ou alors je trouverais ta tronche sympathique et je te proposerais de boire avec moi/nous. Tout bien réfléchi, non. On est trop diamétralement opposé pour.
    Tu ne bois plus de jus d’orange, j’espère 🙂

    Pour ton éventuelle réponse, je vais t’économiser un pavé, tout ce que tu pourras dire sera retenu contre toi et ressorti lors de ton procès qui interviendra un jour, n’en doutes point. Sur ce, comme à chaque podcast (?!) je te souhaite bon vent et bon courage pour mener à bien ce deuxième numéro d’Icare en espérant que le foutre Ubisoftien qui macule encore tes lèvres aura séché d’ici là.
    Bisou.
    Les autres auditeurs > Merci de prêter votre oreille pendant deux bonnes heures à chaque fois. Vous méritez des médailles.
    Mes comparses > J’ai passé un bon moment et se délecter de pavés à la suite est toujours un grand moment Nutella.
    Je vous laisse vous entre-tuer car j’ai du boulot et d’autres chats à fouetter.

    @icare-mag:
    Non mais c’est quoi encore. Chercher le caca à ce point juste pour se faire remarquer, et montrer que nos idées prévalent sur celles de « professionnels », ça devient tout bonnement risible. Partir dans un débat oui, mais se lancer dedans à poil sans argument qui tient ça fera que refoutre un coup à ta crédibilité (qui excuse moi, n’est pas sur une très bonne pente). Plutôt que d’essayer de t’élever en descendant les autres, propose plutôt pour une fois des idées intéressantes. D’ailleurs faudrait arrêter de te planquer derrière ton mag, Jay se fait pas appeler Gameweb quand il écrit.

    Ce qu’il faut voir dans un jeu c’est non le prix mais l’expérience qui en découle, c’est ça ? Oui, mais tu fais comment pour y accéder à cette expérience ? Je veux dire, à moins de télécharger ou de recevoir les jeux chez toi parce que tu bosses dans la presse ? Ben tu le paies putain, et des fois bah t’es obligé de passer à coté de certaines de ces expériences de jeu. Parce que ton chat il a décidé que c’est ce mois ci qu’il allait te demander une consultation de 200€ chez le véto, ou parce que t’as pas envie de repasser 2 semaines à bouffer de la macédoine tous les soirs. Ou tout simplement parce que t’as un travail, éventuellement une meuf, voire même d’autres loisirs, et que ton temps de jeu est limité. Le jeux sortent en masses, en dépit du temps et des moyens de chacuns. A partir de là on est obligés d’être sélectifs, de fixer des priorités, et d’accorder une importance au rapport qualité-prix de chaque jeu. Après dans le tas, t’as des oeuvres intemporelles sur lesquelles quasiment tout le monde peut se jeter sans pouvoir se dire qu’il y a perdu du temps ou de l’argent. Et d’autres donc, dont l’intérêt de l’achat dépend de beaucoup de facteurs propres à chaque individu. Pour reprendre les exemples du débat, prend un Assassin’s Creed et Bioshock. Ben c’est la même chose que de considérer un appareil jetable et un Reflex. Un journaliste qui te prend un épisode générique d’une grosse série comme Assassin ou Call of Duty, et qui te le met au même niveau qu’un truc infiniment plus « durable » en terme d’intérêt, avec des bases solides et affirmées, comme Bioshock ou Okami, ben je lui rie au nez désolé. Et c’est donc logique que le rapport expérience-prix devienne un élément à prendre en compte.

    D’ailleurs tu t’excites beaucoup mais aucun des participants de l’émission n’a dit que le prix d’un jeu devait avoir un impact sur sa note par exemple. Tu peux très bien dire « ce jeu est excellent MAIS il est un peu court vis à vis de son prix » ou « c’est une bombe MAIS ça fait un peu cher pour un truc vu et re-revu ». Les gens sont prévenus avec ça, et libre à eux de déterminer à partir de ça si ils ont le temps et les moyens de se lancer.

    Ta vision de la chose est un peu naive et utopiste, mais malheureusement pas dans le sens rêveur enflammé, en gros ça induit en erreur plus que ça inspire. Et après tu te désignes comme un « journaliste » plus légitime que ces gars (à en croire ton billet sur ton blog perso). Tu m’excuseras, mais un bon journaliste c’est un type qui prend en compte la réalité de tous les milieux en jeux. C’est à dire le marché, les développeurs (à ne pas mettre dans le même panier), et enfin, les joueurs, autrement dit les consommateurs. 3 entités totalement distinctes qui forment une équation complexe, que malheureusement beaucoup de journalistes ont la flemme de résoudre.

    Au passage désolé pour le post rageux (je me contenais depuis longtemps), à part ça merci pour l’émission, toujours aussi plaisante à écouter. Je viens de me commander Vanquish de manière totalement impulsive après l’interlude musicale, je peux écouter la suite à présent 😀

    Je vais réagir sur la partie débat du podcast, n’ayant pas encore terminé mon écoute de la partie « courrier des auditeurs ».

    J’avoue ne pas, et je pense que cela reste normal, être toujours d’accord avec vous, quand il y a consensus j’entends. Et parfois, il s’agit de consensus implicite du fait d’un glissement du sujet ou du mutisme soudain de la seule personne qui aurait pu défendre le point de vue inverse. Toujours est-il que quand vous vous mettez d’accord sur quelque chose, je ne m’y reconnais que rarement.

    L’exemple le plus flagrant est cette complainte collégiale concernant ces « œuvres d’art » n’ayant pas eu le succès escompté. Avec comme exemple El Shaddai, Okami ou Deadly Premonition. La principale raison invoquée, selon vous, est le manque de communication des sociétés productrices, qui préfèrent mettre en avant les locomotives. Jusque là, rien de bien nouveau sous le soleil, ce n’est que de la pure logique marketing communicationnelle. On parle d’abord des valeurs sûres et, s’il reste un peu de budget, on tente de mettre en avant les projets légèrement bancals.

    Là où je ne suis pas d’accord, c’est dans cette espèce de résignation à l’idée que tous les prochains jeux un minimum atypiques connaîtront le même sort. Sauf que les gars, vous cinq et vos équipes/compagnons respectifs, vous êtes en première ligne pour changer la donne. En versant votre larme sur El Shaddai, vous m’avez donné envie de tâter la démo, et par extension au jeu (plus tard, en occaz’, j’ai déjà trop de jeux en attente). En pestant contre la mésaventure de Deadly Premonition, vous avez éveillé ma curiosité. N’est-ce déjà pas un premier pas concret vers une forme de publicité intelligente que seuls des gens comme vous pourrez réaliser.

    De mon point de vue, si dans mon magazine préféré le dossier buzz avait été consacré à l’atypique El Shaddai plutôt qu’à Dead Island, j’aurai totalement ignoré le jeu de zombies tropical. Si la critique de Deadly Premonition avait été plus mise en avant sur le site d’actu vidéoludique qui remplit mon flux RSS quotidiennement, j’y aurai prêté une autre attention. Si le site d’information à l’esprit décalé, innovant et habité qui hante ma timeline dédiait un dossier entier sur Okami, je reverrai ma copie sur les aventures du loup sans hésiter.

    Bref, sur ce premier point, ce que je vous exorgue à faire, c’est continuer à être les porte-paroles des jeux qui ont besoin d’être soutenus, quitte même à descendre les locomotives des grands groupes (ce qui est déjà correctement fait par certains d’entre vous dans ce podcast).

    Le deuxième point qui m’a chagriné dans ce podcast concernait les suites « pauvres », avec pris comme exemple la saga Assassin’s Creed. Ce n’est pas un secret pour certain, et je ne compte pas le cacher, j’aime beaucoup cette série. Jay, puisqu’il s’agit de lui, lui reproche d’être une succession de 1.1, 1.2, 1.3 etc. Ça a déjà été dit plus tôt mais il y a quand même un écart monstrueux, que ce soit en termes de gameplay ou de narration, entre le premier et le deuxième. En ce qui concerne Brotherhood, on lui reproche d’être trop proche du 2. En même temps, il s’agit d’une extension (d’où l’absence de numéro), une sorte de gros DLC, qui apporte un gameplay épuré par rapport à son aîné et surtout l’ajout du multijoueur, qui pour le coup a le mérite d’être plus qu’original dans le paysage vidéoludique. J’attends de voir Renaissance maintenant. Par contre, rien ne ressemble plus à un Call of qu’un Call of. La recette est la même depuis X années, seuls le contexte et le « scénario » change. Je pense donc que cette série est à des milliers d’années-lumière plus représentatif de ce que pointe Jay comme dérive consumériste que la saga des Assassin’s Creed.

    Pour conclure, je pense que vous formez un bon quatuor et je félicite InkS pour l’apparent calme et sérieux dont il use pour animer et encadrer les débats. Si le premier podcast a eu le don incroyable de me foutre en rogne pour sa vulgarité gratuite et cette idée de recherche du « bon mot », sorte de concours de réflexions graveleuses, les suivants m’ont rassuré sur le ton décomplexé servant de cadre au podcast.

    Mais, à la manière des « Versus » sur Gameblog, je pense que votre équipe méritera soit de se renouveler, soit de se voir adjoindre, sous la casquette d’invité par exemple, un peu de sang neuf, afin de conserver une certaine dynamique et, certainement, un point de vue ou un ton différent du vôtre.

    PS : je remarque l’utilisation sans doute très forte du vous. Je n’ai cherché à mettre toute l’équipe dans le même panier que lorsque cela touché les émissions dans leur globalité.

    -Murgen, Owii et Algus : très sympas vos réponses et il y a sûrement du vrai.En revanche, vous demandez tous la même chose : qu’on vous mâche la réflexion (je préfère l’idée d’une stimulation), qu’on vous guide dans votre comportement de consommateur et qu’on abolisse la prise de risque. Peut-être avez-vous raison de l’exiger mais je trouve la démarche perverse :
    . d’une parce que vous vous déchargez sur le journaliste. Mais est-ce son métier ? Est-il là pour préparer à l’achat, au service du joueur, ou pour nourrir une réflexion, au service du jeu ? C’est l’affrontement d’une vision objective (le jeu et son exécution) et d’une vision subjective (le jeu et sa consommation). Évidemment, l’optique consumériste passe aussi par une analyse de l’exécution mais avec des considérations qui la subjectivise et donc la dénature pour partie (Portal s’était fait tailler sur gk parce qu’il avait une durée de vie minable, citation : « même à 15 €, ce First Person Puzzle facture assez cher le temps de jeu »). En même temps, je trouve ça cool de voir que les jeux sont débattus (cet unanimisme, cette espèce de consanguinité de test à test où tu lis la même chose, c’est insupportable) donc le mec qui met 5 à Portal je pourrais applaudir mais pas quand c’est une question de rapport qualité/prix. Du reste quel est le problème à ne pas faire tous les jeux qui sortent ? L’important ce n’est pas de privilégier ce rapport qualité prix mais au contraire les désirs, les recherches, les expériences voire les constructions intellectuelles ou culturelles. Je suis en train de boucler ma sixième partie du premier Deus Ex, j’ai passé 200 heures sur le jeu en incluant la prise de note et la rédaction des articles (ça se sentira :D). J’ai passé moitié moins de temps sur Invisible War mais ça reste très conséquent (il est naze mais j’en retire quand même de la satisfaction). En cumulant les deux, c’est 300 heures de boulot (et je ne compte pas l’écriture de la nouvelle). La contrepartie, c’est que je n’ai joué à rien d’autres. Est-ce que je me sens frustré ? Non, parce que c’est un jeu qui m’a permis de m’accomplir d’une certaine manière (l’article nommé « la stratégie de l’isolement » sera un sacré morceau, du moins je l’espère : après tout, le lecteur est seul juge). Bref Deus Ex, c’est un putain de jeu. Mais pasparce qu’il coûte un euro, que le moteur est pas très stable (franchement ? Cette blague !) ou que ses graphismes t’explosent les mirettes (uhu). Bon, je vais pas vous c/c les 10 pages de tests mais le coeur y est. Je ne sais pas si je vendrais beaucoup de mags mais j’ai mis tout ce que j’avais. Et je ne doute pas que certains criseront comme sur le premier.
    . d’autre part, parce que le journaliste devient une sorte de médiateur de vos pulsions d’achat. Après il y a un éventail entre nos positions, néanmoins, je répondais à la fois à ce podcast mais aussi (comme je le précisais plus bas) à celui de gameblog qui m’avait pas mal marqué (Poishich en était l’invité, il se trouve très facilement et si mes souvenirs sont bons JulienC qualifiait Gamekult de guide d’achat et celui-ci acquiesceait). A vous lire, vous êtes est plutôt dans la quête du plaisir instantané mais qui est également synonyme de frustration. Pour moi, c’est le même principe que les gens qui se gavent de bandes-annonces, d’extraits et qui se privent d’une grand partie de l’intérêt : vous vous voulez repus avant même d’avoir commencé le repas. Je précise au passage que gamekult est le seul site que je fréquente, que je lis et si je partage son exigence, je doute de la vision consumériste (j’ai eu 2 fois son rédac chef au tel, je l’ai trouvé très cool mais ça ne m’empêche nullement de contester certaines positions du site).
    Après, il n’y a pas de modèle parfait mais en faisant des raccourcis, vous attendez du journaliste qu’il fasse du marketing, qu’ils vous donnent envie non seulement de joueur mais aussi d’acheter. Est-ce vraiment son rôle ? Et là je rejoins aussi celui qui parle de confusion entre test et bétatest (franchement, traquer les bugs mais ce truc inutile).

    – Jay : haha mais t’as pété une durite. C’est violent. Faut croire que t’es en stress (ce qui est logique vu que tu racontes des niaiseries). Le foutre d’Ubisoft ? J’aime pas Assassin’s Creed et pourtant, ça ne me viendrait pas à l’idée de le citer comme représentatif d’une dérive des suites cosmétiques (c’est de ça dont il s’agit ? faut dire que vous êtes pas clairs). Marrant d’ailleurs parce que tu cites Metroid Prime comme contre-exemple mais le 2 se présentait comme une simple évolution du premier (remarque, ils avaient implémenté un mode multijoueur) et le 3 était sur Wii (là on changeait de console mais bon, c’est pas ce genre de considération qui t’arrête). Après, simple évolution pour beaucoup, je considère qu’Echoes était exceptionnel, avec un level design monstrueux (mais design à chier des Ing et de la Samus Noire). Bref, on a fait plus pertinent comme exemple surtout pour chier sur AC ! D’ailleurs, répondras-tu à BTO qui tout en mesure, t’explique que tu racontes nawac ? Et que vos podcast organisent des simulacres d’opposition ? Du reste, je cherche encore l’audace de Nintendo qui refourgue toujours les mêmes licences … Le conservatisme de son catalogue est évident (ça de ça dont les joueurs s’agacent et les derniers opus des Zeldas ou Marios font office de bouc-émissaires). Ce n’est pas le cas d’Ubisoft qui le démontrera à nouveau dans quelque temps (même si la suite est un business model du jv -du ciné également-).

    Honnêtement, tu me fais rire et je vais m’attarder sur tes attaques personnelles. Je te dois tout ? Je t’ai dédié ma vie de raté ? Mais tu débloque à fond les ballons. C’est Ubuesque. Me dis pas que c’est ce que tu racontes dans les dîners en ville ? Entre nous, t’as pas honte ? C’est plus du mensonge, c’est de l’affabulation (dois-je m’abaisser à te répondre ? à expliquer que je ne te dois rien ?). Comme tu loues mon sens du marketing (pour mieux me poignarder), je vais t’apprendre quelque chose : on ne vend pas du vide, c’est impossible. En revanche, on peut vendre son emballage. Et toi t’es un emballage. Tu te promènes du haut de tes années d’expérience que tu vends largement alors que tu dis beaucoup de conneries, le tout bourré de certitudes.Le podcast sur la presse ? Ca ? De la part d’un mec qui a taffé 10 ans dans le métier ? J’ai un numéro derrière moi et j’ai pu lister le paquet de contre-vérités (et je ne suis pas le seul, crois-moi). Un seul et ridicule numéro mec… Ahah ! Du coup, c’est moi qui devrais être en stress et pas toi (tu te rends compte de tes aveux de faiblesse en te livrant à ce genre d’attaques bidons ou t’es aveuglé par les reflets de tes chaussures cirées -à merveille il faut le dire- par ce petit nombre de forumeurs attardés qui forment ta cours ?). Évidemment, t’as rien répondu à mes remarques sur ton précédent podcast vu que ta méthode, c’est la fuite sur le fond et l’attaque ad hominem sur la forme. Ce qui n’empêche pas les contradictions : tu te vantes d’avoir formé la moitié des journalistes de jv via FJM mais tu dis que la presse jv, c’est de la merde. T’y vois pas comme une causalité ?

    Au passage, j’ai arrêté de prononcer ton nom il y a bien longtemps. D’ailleurs, t’as eu aucun retour depuis, n’est-il pas ? Parce que jmef (mec, j’ai ton téléphone et ton adresse, si j’avais une once de passion pour toi, je m’en servirais). . J’aime bien le débat d’idée. J’interviens ici comme j’ai bataillé sur le mur de JulienC ou sur les murs d’illustres inconnus (c’est pas une question de personne, j’arrive pas à te le faire rentrer dans le crâne, du coup tu t’auto-persuades). T’es un mec parmi d’autres à la différence que je te connais (un peu) et qu’il m’est arrivé d’apprécier ton travail (sur gameplay rpg) …

    Au passage, merci de t’inquiéter du prochain numéro d’Icare. Est-ce qu’il servira à préparer mon bûcher ? Parce que ta menace de procès (au sens figuré j’ai bien compris), c’est quand même bien débile. Mais je vais te confier quelque chose : même si tu me trashises un peu partout, ces débats (comme celui-ci) ne sont lus par personne et ne sortiront pas du milieu. Or contrairement à toi, ce n’est pas un milieu que je fréquente (violent comment t’as plein de potes, de relations, que tu copines comme un porc pour ensuite te faire passer pour un rebel). Non, c’est un milieu dont j’ai rien à foutre et qui, surtout, en a rien à foutre de moi (mais rien du tout, je suis un moins que rien ou un casse-couille pour la plupart). Tout juste, t’as un rp ou un mec de la com qui de temps en temps me glisse un mot. Je me souviens d’un en particulier qui est venu me dire « c’est le Edge français » (on me l’a dit deux fois). Ca me fait rire. Toi, tu croyais ce genre de conneries. Dis pas le contraire, je me souviens, ça m’avait marqué : c’était dans ton édito de fin de background (c’est la seule chose que j’ai retenu précisément, oui je peux dire que je connais une citation de Jay). « Les éditeurs me glissent à l’oreille qu’on est le meilleur mag ». C’est pas du mot à mot mais c’est 100% ton propos. Or c’est ça ton pb : t’as jamais écouté que les mecs qui pensaient du bien de toi. Malheureusement, il ne faut pas croire les compliments. Ils ne font pas avancer. Spécialement de la part de mecs qui ne te lisent pas ou à l’inverse qui t’adulent. C’est ça qui est drôle !

    Voilà, à partir du moment ou jmef de ce qu’on pense de moi, où mon seul intérêt, c’est de proposer le meilleur dont je suis capable (dur avec God of War, bien parti avec Deus Ex) et où mon seul impératif, c’est de vendre suffisamment de magazines (réussi pour le premier, on verra avec le second), tu me diras à quoi aboutira mon procès. Du reste, c’est une menace utile. Voilà qui m’oblige à être plus sérieux, plus irréprochable. Même si je ne doute pas que le jour de mon procès (la dernière fois, tu voulais déjà me poursuivre pour diffamation, ça devient une rengaine), ça sera un enchaînement d’attaques personnelles. On te connaît à force. Et tu me connais aussi, je lâche jamais rien. Ce n’est pas une question de croire en soi mais il faut s’accrocher à ce qu’on fait. Là encore tu n’as jamais rien capté à mes intentions. C’est pas une question d’égo et si je m’appelle Icare-Mag plutôt qu’Aurélien (je réponds à Mugen), c’est parce que je suis au service du magazine et pas l’inverse.

    En conclusion, j’imagine que pour répondre à ce message, tu déverseras un torrent de saloperies sur mon compte. Et bien fait …

    En général derrière, j’ai des commandes. Hé ouai, c’est la dur loi du marketing. Plus tu trashises, plus tu suscites de l’intérêt. Et s’il y a de la qualité derrière, en général, ça permet d’emporter le morceau.

    ps: désolé pour le dernier tiers de ce message mais si on m’attaque publiquement, je réponds de la même manière.

    Juste pour préciser le débat sur l’axe consumériste, les jeux perdant leur valeur numéraire à mesure du temps qui passe, est-ce que la critique ne doit pas porter sur des éléments, si ce n’est intemporels, au moins durables ? Si les prix évoluent très rapidement, de même que les modes, est-ce que le journaliste ne doit pas rester à l’écart ?

    Mais bon, là encore nous serons probablement en désaccord puisque j’estime aussi que la technique, rapidement obsolète, est un critère accessoire à partir du moment où elle n’entrave pas l’épanouissement du fond …

    Bref, certainement pas le prix. Et la technique avec parcimonie …

    Icare > J’ai pas lu ton pavé. J’ai pas assez de respect pour toi. J’ai juste lu le « ahah tu as pété une durite ». C’est quoi ton objectif ? Pourquoi tu écoutes un podcast 20 minutes puis tu viens pondre un pavé ? Sachant que j’en ai strictement rien à branler de ce que tu penses ; les autres ne sont pas encore vacciné mais je pense qu’en à peine deux réactions, tu as déjà eu l’infini honneur de les faire sortir de leurs gonds. Je comprends pas ta logique de parasite. Tu penses ressortir grandi parce qu’avec une minutie qui relève de la maladie mentale tu vas « analyser » la moindre parole, le moindre faits et gestes. Tu penses qu’en venant tenter de discréditer quelque chose, tu vas en ressortir grandi et vendre davantage de magazines ? C’est bon Aurélien. Background est mort et enterré. Je compte pas refaire de la presse papier.

    Bon. Tu disais quoi, en deux lignes ? Tu répondais à toutes mes provocations une par une ? Mais vas y excites-toi, l’objectif est que tu prennes une page à toi tout seul. Tu en es capable ?
    Aux autres > Il m’explique la vie, la presse, le jeu, que mes déclarations sont fausses et qu’il n’est pas le seul à le dire ? Si c’est le cas, c’est le même discours depuis qu’il s’est inscrit sur le forum de Background et même avant, sur Gamekult.
    Si c’est pas le cas, alors je lirais. Peut-être.

    Alexleserveur

    @ Icare : J’interviens juste sur cette partie :

    « Et que vos podcast organisent des simulacres d’opposition ? »

    Je vais donc t’expliquer comment se déroule le podcast, histoire qu’il n’y ait pas d’ambiguité, et puis ça permettra à tout le monde de savoir comment ça se passe au passage. Nous avons notre repaire secret à l’abri des forces du mal où l’on propose des idées de débat. On décide ensuite si l’idée est intéressante ou non et… c’est tout. La date est fixée à l’avance, mais c’est la seule « organisation » qui soit. Pour le reste, personne ne sait à l’avance ce dont les autres participants vont parler. Donc il n’y a AUCUN simulacre de quoi que ce soit et CHACUN des points de vue de chaque participant est réel. Il n’y a absolument aucun effet de « tiens, moi je vais dire ça, donc ce serait bien que tu parles de ça à ce moment ». Donc les oppositions, quand il y a opposition, sont réelles, et les accords le sont aussi.

    Tu commences sérieusement à devenir insuportable avec tes airs faussement candides. « Très sympa vos réponses », non mais comment tu peux faire quelque chose de plus condescendant, et espérer par là-même nous faire croire que tu n’y a jeté ne serais-ce qu’un coup d’oeil ? Ça me rappelle un mail que tu m’avais envoyé y’a longtemps qui commençais par « très sympa ton mail, digne d’Arrested Development ! » (une série que tu savais que j’appréciais, et qui n’avait aucun rapport avec la conversation) non mais WTF j’ai pété de rire devant la connerie et manque de subtilité dans tes tentatives de manipulation. Tu ne lis pas l’avis des gens, admet-le, car si c’était le cas tu répondrais pas à coté de la plaque comme à chaque fois, avec un discours sans rapport avec les propos de tes interlocuteurs. On demande qu’on nous mache le travail ? On stipule que le journaliste devrait nous dire de nous jeter les yeux fermés sur tel soft et d’en ignorer d’autres ? Ta réponse était toute prête avant même de lire les posts de tes interlocuteurs avoue-le, et manque de bol leur contenu n’était pas conforme à ce que tu voulais leur rétorquer. Et là où t’es très fort c’est que tu t’en branles, tu postes quand même réponse préparée avec un temps d’avance (malheureusement devenue obsolète entre temps) et que tu essaie de faire passer la pilule avec des  » très sympas vos réponses et il y a sûrement du vrai ». Tu prend vraiment les gens pour des cons en fait non ?
    Autre chose, qui elle aussi prouve la transparence de tes paroles et le manque de subtilité dont tu fais preuve : ton auto-promotion permanente qui commence à devenir risible. Tu parles dans ton attaque à Jay d’un mec sans substance, qui au final propose du creux à ses lecteurs. Mais regarde-toi bordel : tes derniers posts chez les Tauliers ne sont qu’une énorme feinte, du creux, des portes ouvertes, tout ce que tu veux, dans le seul et unique but, très maladroitement camouflé, de placer çà et là des trucs pour légitimer ton existence dans le milieu. Parmi les exemples les plus minables, les allusions à ton mag (qui n’a rien à faire dans cette conversation), tes chiffres, tes histoires palpitantes avec le rédac chef de Gamekult. Le pire reste « On m’a dit que c’est le Edge français, ahah ça m’a fait rire, je m’en fous t’as vu c’est abusé ». Tu crois sincèrement qu’inconsciement, on va éprouver un quelconque respect pour ça voire même une once d’admiration ? Non. Alors arrête tes conneries, parce que malgré ce que tu en penses, tu n’es pas un mec subtil, tu es transparent, et tu ne sais manipuler personne. J’en sais quelque chose, puisque si c’était le cas ça fait longtemps que j’aurais rejoins ta « cause ». Désolé ça va devenir un peu perso et c’est pas ici que je devrais en parler, mais j’ai la courtoisie de pas faire ça sur ton facebook ou ton blog (ça aurait été effacé dans tous les cas). Je parle en effet de ces 2-3 ans où tu as essayé de m’utiliser (de manière si peu subtile, tu prends vraiment les gens pour des mongoliens ma parole) dans ta lutte pathétique contre ton créateur (ahah, j’éxagère volontairement, mais on sait tous les 3 de quoi je parle). Et pas la peine cette fois-ci de m’envoyer des mails mielleux ou de me demander de t’appeler sur ton portable (c’était la meilleure celle-là). Donc voilà désolé c’est purement perso, je m’étais contenu jusqu’ici mais fallait que ça sorte, ici ou ailleurs, car ton attitude, ton dédain et ton irrespect des autres commence à me sortir par les trous de nez.
    Dernier truc (après je me casse, tu me gonfles) « tu es au service du magazine, et pas l’inverse ». Non mais mec. En quoi t’es au service de ton magazine quand 90% des publications facebook « du magazine » sont des articles traitants de socio-politique ? T’appelles pas ça se planquer peut-être ?

    Als : Oui, je m’en doutais, c’est pour cela que je sous entendais que ce n’était pas préparé. En revanche, pour ce qui est des simulacres d’opposition, je maintiens sur ma pauvre écoute de 20 minutes que vous ne vous écoutez pas et que les oppositions, quand il y en a, sont superficielles.

    Ceux qui parcourent ce fil : Plus généralement, ça reste un avis comme un autre, je ne prétends pas à la vérité, loin s’en faut et quand on regarde les coms, on voit 90% de gens satisfaits et 10% de gens qui ne le sont pas. On ne peut pas plaire à tout le monde et je ne vais pas de changer d’opinion par l’opération du Saint Esprit. Enfin, quand quelqu’un émet une critique, ça ne signifie pas qu’il ferait mieux (j’imagine l’exercice difficile) ni qu’il s’imagine à la place de ceux qui s’adonnent à l’exercice. Ou alors plus personne ne critiquerait …. Et c’est pas la peine de stresser comme vous le faîtes. Je suis seul, vous êtes nombreux. Le débat est maintenant terminé, je ne m’exprimerai plus sur la teneur de l’émission exception faîte d’un débat où d’une question sur la presse.

    Jay : « Tu penses ressortir grandi parce qu’avec une minutie qui relève de la maladie mentale. »
    Ahah mais en plus d’être taulier, t’es psychologue ? Ce n’est pas de la minutie mais il faut être précis et exigeant. Sinon après ton pavé de deg, tu pars en courant en ne répondant pas sur le fond. Ta signature en somme. Pour le reste, je me suis exprimé, ça ne sert pas le magazine certes mais ça ne le dessert pas non plus (tu te prêtes bien trop d’influence). Après pour résumer, j’ai critiqué votre podcast, tu m’as attaqué avec beaucoup de dignité (ahah) en espérant faire un jour mon procès (chevaleresque). Mais entre nous, je me doute que le jour où je mettrais le genoux à terre, tu seras là pour me frapper dans le dos.

    Je termine par le plus révélateur :

    « Il m’explique la vie, la presse, le jeu, que mes déclarations sont fausses et qu’il n’est pas le seul à le dire ? »
    J’ai rencontré la nana qui s’occupait de toi aux MLP. Je crois que l’expression qu’elle a utilisée était « bouffi de certitudes »(je pourrais aussi t’apprendre la presse vu que j’ai un magazine en équilibre -pas un seul numéro de Background le fut-, que j’ai financé seul via une SARL à 10 euros de capital social). Surtout personne ne t’explique la vie (on s’en fout). En revanche, je dis que les propos que j’ai relevés sont faux et confinent à la désinformation. Et ça, de la part d’un mec qui a 10 ans dans la presse, ça me semble ahurissant. Le gars de Joypad ne s’est pas trompé sur le précédent topic en expliquant que le débat était intéressant à condition d’intégrer mes propos. Ce mec, je le connais ni d’Eve, ni d’Adam. T’arrive peut-être à blouzer tes potes de podcast ou tes fans mais y’a pas un mec sérieux dans le papier qui t’accorde le moindre crédit. Dans le dernier podcast t’annonçait quoi ? Joypad tombé à 15 000 ventes ? Mais à 15 000, n’importe quel magazine vit bien ! Même à 10 000.

    En conclusion, je ne suis peut-être pas des plus agréables (et pour le coup, c’est entièrement de ma faute) mais je préfère ça à me prendre pour un chef et raconter des niaiseries.

    Alexleserveur

    On ne va pas non plus faire semblant de ne pas être d’accord juste pour dire de ne pas être d’accord, ce serait ridicule. Après, je ne vois pas pourquoi tu dis que l’on ne s’écoute pas. Ce que tu appelles « oppositions superficielles », j’appelle ça « nuances », et « la saine intelligence consiste à distinguer les nuances ». Le but n’étant pas de faire un débat Pour/Contre, on n’est pas non plus à la Maternelle.

    Murgen :

    Alors je vais t’expliquer. Tu n’es pas le seul à qui je m’adresse. Je réponds sympa puisque c’était posé et argumenté (vous êtes 3, je réponds également aux autres). T’apprécies pas, ok mais t’es pas le centre de mon intérêt. Vous êtes plusieurs à m’interpeller. Du reste, Jay et moi c’est visiblement personnel. Et puisqu’il m’attaque, je me défends. Je ne lâche rien, à personne. T’en penses ce que tu veux, c’est ton droit.

    Quant à la parano des réponses préparées à l’avance, je me suis marrer. Comme vous êtes trois à penser différemment, j’essaye de répondre de manière générale histoire garder les lignes de force de vos discours. Après t’en es pas satisfait, no problemo.

    Enfin, j’essaye pas de me légitimer. Je m’en fous. Quand je parle du Edge français, c’est grotesque. C’est une démonstration du ridicule d’un milieu dans lequel Jay menace de me pourrir. Faut être à la ramasse pour parler de nous comme d’un Edge (la référence), comme les mecs étaient à la ramasse de penser que Background était le meilleur mag français, comme Jay était à la ramasse de les croire (tu comprends que je m’adresse à lui dans le message ?). Bref faut être à la ramasse pour penser que me pourrir dans ce milieu changera quoique ce soit ! Le Edge à la française, franchement ? Ahah ! J’en fais aucunement un objet de fierté mais je trouve ça révélateur.

    Pour Facebook, tu vas jouer à Deus Ex et ensuite tu reviendras me reprocher ce que je mets dessus hein ? C’est une préparation. Attend, je vais te mâcher le travail. Leo Gold : « La consolidation consiste alors à « renforcer […] les entreprises. Affaiblir l’individu. Par le biais des impôts, cette opération est quasiment imperceptible dans la durée. En 1945, les entreprises payaient 50% d’impôts fédéraux. Contre 5 % aujourd’hui. Et vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les grandes entreprises automobiles ne payaient que 2% d’impôts alors que les ouvriers qui les assemblent en paient 40% ? »

    Paul Denton : « Tout ça n’est qu’une façade ! Tout ce projet de gouvernement mondial, qui remonte à la Société des Nations, a été créé et manipulé par de riches banquiers[…] le QG des nations Unies, lui-même, a été bâtie sur un terrain gracieusement offer par John D. Rockfeller. »

    T’as des pages et des pages de dialogues de contestation de la mondialisation, du libre échangisme, de la supranationalité. Deus Ex, c’est un jeu assez prophétique. C’est violent ! D’ailleurs qu’est-ce tu fous sur mon FB vu que t’as l’air d’être bien haineux à mon égard ? Après, tu fais ce que tu veux.

    Enfin, je t’ai déjà demandé de m’appeler sur mon portable ? A mon avis, ça remonte à très loin mec. C’était pas au moment où tu me chiais dessus sur un fil gameblog ? Peu importe, je laisse mon numéro à plein de gens.

    Reste le gros morceau, tu te mêles d’une conversation où il y a de l’affect, des sous entendus. Puis je m’efforce de répondre à 4 ou 5 personnes à la fois. Mais j’arrive même pas à comprendre comment tu peux te souvenir d’un vieil email qui doit dâter de j’sais pas quand. J’pige d’ailleurs pas pk tu m’en veux à ce point mais bon … Garde ça pour toi.

    En revanche, je vais revenir sur cette idée débile de Jay créateur ! Ahah mais tu racontes quoi Jay dans mon dos ? Tu leur as expliqué pour Background ? Quand tu as dit « mais ça n’a plus rien à voir » et que je t’ai répondu « On reprend juste le nom parce que c’est identifié ? » Tu leur as dit que le mag (enfin la précédente version) était quasi entièrement écrit quand je suis venu ? Tu leur as montré ta maquette en carton ? Le plus drôle, c’est que j’ai à nouveau changé le mag après histoire de proposer autre chose. Bref, parce que j’ai voulu reprendre le nom de Background histoire de pas finir en slip, tu vas continuer à faire croire que t’es à l’origine d’Icare ? Je voulais faire autre chose mais j’avais conscience du risque à lancer un magazine sans marque. C’est ouf de chez ouf cette histoire. J’aurais mieux fait de me casser une jambe le jour où je suis venu te trouver pour te dire « écoute j’ai une idée de nouveau magazine, ça peut marcher, ça sera tendu mais on peut réussir en reprenant un nom identifié et en écrivant à deux pour limiter les coûts ».

    C’est affolant en fait. Et je suis ravi d’être venu sur ce fil ..; Au moins, je sais ce qu’il se dit ! J’ai trainais des années sur gamekult, est-ce que ça fait de Raggal mon autre créateur ? Pour mémoire, j’y parlais déjà il y a 8 ou 9 ans d’un magazine de jeu que j’aimerais créé : Alpha et Omega. Mon Dieu, je dois tout à Gamekult ! Pathétique …

    Ok Als. Je le comprends bien. En revanche, je dis que vous ne vous écoutez pas car vous ne laissez pas les autres aller au bout du leur raisonnement et c’est flagrant sur Zelda : vous coupez immédiatement la parole au gars qui trouve que la licence se répète, c’est dommage, il est agressé comme s’il s’agissait d’un dogme (j’aurais bien aimé entendre sa position). Idem lorsque vous paraissez d’accord sur les suites d’Assassin’s Creed mais que 10 minutes plus tard, un autre son de cloche apparaît (on a l’impression que certains pèsent sur le débat et qu’il faut dévier du sujet pour qu’ensuite apparaisse la divergence).

    Après, je trouvais très sympa l’idée du conservatisme des joueurs dans l’approche des suites. Surtout, c’était parfaitement illustrait par celui qui, toujours à propos d’AC, reconnaissait le véritable apport des suites tout en avouant son amour pour le premier épisode dont il aurait aimé une suite directe. Dommage, ça intervenait là encore bien plus tard.

    J’ai peut-être écouté que 20 minutes mais de manière attentive.

    En revanche, c’est dommage parce que ce qui se transforme en acharnement contre ma personne vous fait manquer des réponses sur votre podcast. Comme celle de BTO qui mériterait qu’on lui réponde. Pour le citer (comme quoi, je ne suis pas le seul à avoir eu cette impression) :

    « J’avoue ne pas, et je pense que cela reste normal, être toujours d’accord avec vous, quand il y a consensus j’entends. Et parfois, il s’agit de consensus implicite du fait d’un glissement du sujet ou du mutisme soudain de la seule personne qui aurait pu défendre le point de vue inverse. »

    Alexleserveur

    J’ai lu et répondu à BTO (que je connais personnellement) sur Twitter. Ce n’est pas parce qu’on ne répond pas forcément à tout le monde qu’on ne lit pas. En général, je réponds pour corriger. C’est le castigat commento errores.

    L’addentum évoqué dans l’émission sur Deus Ex : HR est-il toujours à l’ordre du jour ?
    Merci d’avance.

    Cdlt.

    BTO » Sur la question de telle personne qui coupe telle autre, j’encourage mes collègues à ne pas se résigner. Dans un sens comme dans un autre. Si ils ont une remarque pertinente à faire sur le moment, qu’ils la fassent, on est pas dans une émission de débat où la durée est bloquée sur quelques minutes (no offense, c’est juste que le format est différent). Aussi, si ils sont interrompus dans un propos, il faut qu’ils insistent.

    Pour une question de « lisibilité », je ne vais pas interrompre une personne qui rebondit sur ce que dit une autre. Ca deviendrait un bordel sans nom, il faudrait alors replacer la situation à chaque remarque post-intervention, à chaque désaccord. Si Jay, Fox, ALS ou Jibé ont quelque chose à dire qui leur tient à coeur, je leur fais confiance pour y revenir par après : ce sont de grands garçons majeurs, vaccinés, et surement pas timides. 😀

    John » Il sera enregistré ce vendredi 14 octobre, publié durant le week-end du 15-16.

    InkS >> À vrai dire, je cherchais juste à justifier l’emploi du terme consensus qu’à évoquer une potentielle défaillance. Comme je l’ai dit plus tôt, tu mènes très bien ta baraque, j’ai juste une crainte concernant la pérennité du format/de l’équipe.

    Et à vrai dire, s’il y a bien un point sur lequel j’aurais souhaité une réponse/réaction, il s’agit plutôt de ma réponse à la complainte sur les « bons jeux qui se vendent pas ».

    Merci pour cette réponse détaillée, elle est très intéressante !

    Je suis tout à fait d’accord sur le principe de se concentrer sur la façon dont l’émotion est provoquée, pour les mêmes raisons que tu évoques : un jeu ne sera pas perçu de la même manière par tout le monde.

    Évaluer « l’intelligence » du jeu me semble en effet le plus pertinent, mais j’ai encore du mal avec l’idée de quantifier la qualité d’un jeu (ou d’un livre ou d’un film, d’ailleurs !).

    A la base, le système de notation n’a-t-il pas été créé pour évaluer précisément quelque chose ? Or, comment évaluer précisément un concept aussi abstrait que « la façon dont une émission est créée » ? (pour peu que l’on ressente cette émotion !)

    Ce que je n’aime pas, dans les notes, c’est cette façon qu’elles ont de maintenir une comparaison qui n’a pas lieu d’être, surtout auprès du grand public : « Mario Kart a eu 8/10 alors que Need For Speed n’a eu que 7/10, Mario Kart est donc un meilleur jeu de courses ! ».
    Les notes peuvent mener à ce genre de conclusions hâtives, en comparant ce qui n’est pas comparable.

    De plus, les notes ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde : certains jugeront que 8/10 est une excellente note alors que d’autres ne tolèreront qu’à partir de 9/10.

    Voilà pourquoi je me pose de plus en plus la question sur le fait de noter un jeu vidéo : le manque de précision me rebute, or c’est ce qu’on recherche avec une note. Mais ça vaut également pour les films et les livres, pour les mêmes raisons !
    Moi, ça me dérange un peu de voir qu’un film est noté 4/5 sur tel ou tel site, car ça ne m’apprend strictement rien sur la qualité du film.

    Pour moi, on ne peut pas noter le jeu vidéo non pas parce qu’il s’agit d’une œuvre d’art, mais simplement parce qu’il n’a pas été conçu pour être noté. =)

    Merci encore pour avoir pris le temps de rédiger ta longue réponse !

    Mouhaha, je pensais que cliquer sur « répondre » allait juste répondre au post correspondant, que c’est traitre \o/

    Ce dernier post était donc destiné à Alexleserveur, désolé pour le dérangement, tout ça.

    @InkS :

    Merci pour la précision.
    Hâte de vous entendre débattre le sujet et pourquoi pas voir apparaître un discours un peu plus critique que celui que l’on a pu voir ailleurs.
    La qualité intrinsèque du jeu n’est pas en cause, il est plus ici question de filiation.

    On pourrait presque parler de Deus Ex 1 comme d’un manifeste pour penser différemment la conception des jeux vidéos. DE : HR aurait dû se réapproprier l’idée à son compte, l’investir dans la perspective d’un jeu contemporain et trouver ses propres réponses au leitmotiv de Ion Storm pour le premier DX i.e. comment offrir la liberté d’approche maximale ( l’illusion de liberté bien entendu ) au joueur dans un environnement entièrement déterministe par essence ?

    Hors on est plutôt face à un exercice de style du type :  » Peut-on réactualiser les mécaniques de jeu du premier Deus Ex tout en restant dans les standards techniques, de difficulté, d’accessibilité d’un jeu de 2011 ?  »
    De cette réflexion, on obtient un excellent jeu mais pas un digne successeur à Deus Ex.
    Le très cheap Alpha Protocol est parfois plus « Deus Ex-ien » ( excusez l’affreux néologisme ) que Human Revolution à certains égards.

    Cdlt.

    Icare > Bon c’est bête de répondre à ton nouvel exposé alors que je n’ai pas lu le premier. Mais au moins tu as résumé. C’est déjà ça.
    Mon pavé de deg ? Parce qu’à un moment, il y a eu confrontation ? Je suis deg de quoi ? explique moi. Tu te fais du mal Aurélien. Depuis toujours.
    Au sujet de ton procès, t’inquiète pas, un jour ça interviendra. C’est pas moi qui vais m’en charger hein, ce serait t’accorder trop d’importance et mon but n’est pas de te nuire. Ou alors je collaborerais en jouant mon rôle de fouille-merde (journaliste) pour donner de quoi te faire battre en allant trier dans le bourbier que tu n’as cessé de créer.
    Non, tout bien réfléchi. Ce serait encore perdre trop de temps. Te relire, sélectionner, préparer un dossier avec toute la haine raciale dont tu as fait preuve. Je sais que ça te préoccupe parce que j’ai un dossier en béton armé sur toi mais rassures-toi, si je t’ai prêté ma PSP et que je t’ai filé deux-trois tuyaux sur le métier pour t’apprendre à être mesuré, c’est pas pour un jour débarquer avec toutes les pièces pour t’en foutre plein la gueule.
    Comme d’habitude, nos échanges – courtois – ne franchiront pas les barrières de la fiction.

    J’aimerais juste que tu arrêtes de jouer ton moustique ou ta mouche à merde, c’est selon parce que tu fatigues tout le monde et depuis longtemps. Et puis méfies toi, tu as tendance à dévier assez facilement comme tes idéaux politiques et ça peut se retourner facilement contre toi.

    Alors la nana qui s’occupait de moi au MLP ne s’occupait pas de moi mais oui, on a eu un différend lié aux dépositaires. En l’occurrence, elle est incompétente et je suis flatté de lui avoir laissé un souvenir. Par ailleurs, le fait qu’elle soit toujours chez MLP après tout ce temps prouve bien l’intérêt de ta remarque. Pour finir, si tu l’as vraiment rencontré (ce dont je doute), cite-moi donc son nom. Enfin et pour conclure sur cet épisode dans lequel tu excelles (prêcher le faux pour obtenir le vrai), elle est tenue au secret professionnel. En gros, en trois phrases, je viens de démontrer que tu continues de barboter dans ta propre fange.

    Ensuite et pour conclure sur la notion d’égo puisque tu as un problème avec ça, le fait que « personne dans le papier » ne me donne de crédit m’en touche une sans faire bouger l’autre : la presse est un milieu de merde, c’est épuisant pour les nerfs et je ne suis pas un obsessionnel compulsif de ton espèce.
    Concernant Joypad, j’ai les chiffres officiels, oui. Venant de là-haut chez Yellow. Et puis ils sont distribué chez NMPP et pas chez MLP donc si la coopérative challenger te donne des infos, je t’engage à ne pas les croire (c’est aussi ça le boulot de journaliste). Encore une fois, ta tentative d’expliquer quoique ce soit aboutit à un échec.

    Au final, on se demande lequel de nous deux est le plus en proie à des certitudes qui ne reposent sur rien. Et non, à 15 000 un magazine ne vit pas bien car ils n’ont pas tous ta structure (toi + toi + toi). Du coup, une fois de plus, tu parles de ce que tu ne comprends pas. En regardant ton nombril pour déclamer des pseudos vérités qui ne reposent que sur une prétention qui n’a aucun fondement.

    Mais je vais pas perdre davantage mon temps car ce serait te donner de nouvelles informations pour te permettre ensuite de les retourner à ta sauce, dire de la merde et faire passer tout ça pour la sainte parole.

    Enfin, pas besoin d’être psychologue pour constater que tu as un problème psychologique – grave – et qu’un jour, si tu ne fais pas attention, soit un mec moins sympa que moi (je mord mais je ne tue pas) va t’en coller une tellement sévère que tu pourras plus jamais ouvrir la bouche (enfin façon de parler puisque tu bâtis l’ensemble de tout avec un clavier ;)) ; soit des gens qui ont déjà tenté de te nuire dans le passé et que j’ai raisonné ne manqueront pas, eux, de ne plus faire la part des choses entre ton personnage détestable sur Internet et le petit Aurélien honnête et gentil que tu penses être vraiment.

    Inutile de te dire que quelque soit la vérité, tu es déjà cerné et que c’est précisément le vice de te voir perdre du temps à venir poster des pavés, faire des recherches pour avoir une pseudo crédibilité qui me fait réagir encore. De ce côté-là, je dois avouer que tu as un super pouvoir. Tu ne m’intéresse absolument pas mais j’ai un plaisir malsain à continuer de t’alimenter.

    Le chat, la souris.

    Désolé pour le pavé et oui, Icare, pour une fois tu as raison. Tu as monopolisé la conversation. Encore une fois, je dois applaudir ta manière de faire croire aux autres (y a pas un petit lien qui va avec ?) à quel point, franchement, on abuse de ne pas lire le reste parce qu’on est trop occupé par ta petite personne.
    Bravo.

    Sauf qu’en revenant en arrière, on constatera que tu en es le fautif. Je le précise histoire de rééquilibrer la balance. Le rôle de gentil moralisateur ne vous sied guère, cher ami.

    Bon, j’veux bien parler du podcast, moi. Je peux ?
    Carrément moins bon que les trois précédents. Voilà. Pour la simple et bonne raison, qu’il n’y a aucun rapport avec le thême.
    Là où j’attendais des analyses, des pistes et un semblant du pourquoi du comment « les joueurs disent vouloir du neuf mais se ruent sur les suites de suites », je me suis retrouvé avec des constats sur « tel tuerie artistique a floppé parce que ».
    Pourtant, ça partait bien avec Jay qui lâche : »tant qu’on mettra pas en avant les créateurs, on n’avancera pas ». Et pis plus rien.
    Avec deux trois anneries en plus, et un arriere gout de « comparage » de bites : moi, j’fais comme ça, moi je connais lui, moi j’ai fait ci, moi, j’ai des potes à l’insat ou je sais plus où, moi, j’ai commencé y’a 10 ans, etc ». Accompagné de private joke.

    Donc, j’ai envie de dire que si les joueurs jouent les conservateurs mais achètent que des suites, c’est qu’ils ont pas de couilles, refléchissent pas, bouffent ce que les medias et le marketing leur donnent et leur font croire, et surtout, qu’ils ont peur d’être largué et has-been s’ils ratent/ne connaissent pas un titre, auprès de cette magnifique communauté qu’est internet, ses blogs et ses forums. Et parfois, par pur esprit de contradiction, aussi, pour se démarquer.

    Va falloir relever le niveau pour le 5eme, hein ^_- HEIN !

    Alexleserveur

    @KorHosik : Alors après, le débat sur les notes, c’est une autre histoire. Noter, ça s’apprend. Il y a même une discipline de la notation, qui s’appelle docimologie. Evidemment, il est toujours plus facile d’évaluer sur des critères fermes (réponse juste/réponse vraie), mais dans ce cas comment noter une dissertation ? Et pourtant, c’est amplement possible mais je le répète : cela s’apprend.

    On peut aussi apprendre à comprendre une note. Déjà, on ne compare pas ce qui n’est pas comparable. Une note a un sens lorsqu’elle est justifiée et comprise dans un barême. C’est pour cela que comparer les notes de façon brute entre deux sites de jeux vidéo n’a aucun sens. Ayant moi-même donné des cours et corrigé bon nombre de copies, ce sont des choses que j’ai apprises avant même d’entrer à GK.

    En outre, ce n’est pas parce que certaines personnes ne savent pas comprendre les notes ou la notation qu’il faut blâmer le système. Je vais faire un parallèle risqué, mais c’est pour moi le plus parlant : c’est comme incriminer la femme lorsqu’elle se fait traiter de s*** parce qu’elle porte une jupe. Non, le coupable dans cette histoire est celui qui insulte, et non la femme, même si l’autre prétend avoir été provoqué. Don’t put the blame on mame ! La précision dans la notation existe dans le cerveau du correcteur, je peux te l’assurer d’expérience. Car une note n’est pas qu’un chiffre, elle a un sens.

    Ensuite, pour répondre à ceci : « Comment évaluer précisément un concept aussi abstrait que « la façon dont une émotion est créée » ? », je dirai simplement que c’est le but de n’importe quelle filière artistique. Figures de style, de rhétorique, esthétiques, mouvements, bref, pareillement : des choses qui s’apprennent et se travaille depuis des millénaires. Le jeu vidéo a beau avoir été inventé au XXe siècle, il utilise un langage connu et maîtrisé depuis bien plus longtemps.

    @Yokan : « Avec deux trois anneries en plus, et un arriere gout de « comparage » de bites : moi, j’fais comme ça, moi je connais lui, moi j’ai fait ci, moi, j’ai des potes à l’insat ou je sais plus où, moi, j’ai commencé y’a 10 ans, etc ». »

    Je comprends pas trop : quel moment cela concerne-t-il ?

    Me souviens plus trop. Lors des passage sur El Shaddai, God of War et Bioshock, c’était un concours du « moi j’aime la mythologie et je m’y interresse depuis longtemps » avec une « baston » de terme et de reference à la genese ou je sais plus quoi.
    Et puis la fin aussi, quand vous parlez du métier de journaleux.

    Ahah Jay, tu creuses ta tombe. Merci de me prêter la pelle :

    – Sur Joypad, tu dis qu’ils sont aux NMPP, c’est grotesque. Et ça illustre tout ce que je dis à ton sujet. Tu crois savoir mais tu ne VERIFIES jamais rien (t’es pas journaliste, au mieux plumitif de caniveau). Tout ce personnage débile, grossier et méprisant que tu t’es forgé -et qui est devenu ta personnalité- repose sur du vent. Ca fait longtemps que je m’en suis rendu compte, t’as plus aucune chance de me tromper. Alors pour revenir au sujet : d’une les NMPP n’existe plus sous ce nom puisqu’ils se sont rebaptisés eux-mêmes Presstalis (c’était il y a deux ans). De deux, Yellow Media est bien chez les MLP. Mais comme je ne me fie pas à ce que je sais pertinemment (« ce que je sais, c’est que je ne sais rien ») alors j’ouvre le dernier Joypad, je regarde l’ours et j’y lis diffusion MLP. De trois, voici l’adresse de l’OJD de Yellow Media (pour rappel l’OJD est organisme de certification sur lesquels annonceurs et prestataires indexent les prix des pubs) :
    http://www.ojd.com/chiffres/section/PPGP?submitted=1&sid=PPGP&thema=9&subthema=154

    – Tu vois, en une phrase, tu dis 3 conneries. Faut le vouloir( je te rassure, quand tu parles jv, c’est la même chose). Mais le pire, c’est que tu mens effrontément. En fait, il est IMPOSSIBLE que Yellow Media t’ait filé ses chiffres sans quoi tu ne dirais pas autant de conneries. Tu ne dirais ni 15 000, ni 20 000 (l’OJD dit 5 000 donc Yellow Media mentirait à l’OJD ?), ni même qu’on ne vit pas avec 15 000. Bref, non seulement tu dis des niaiseries pour essayer de sauver la face devant 10 forumeurs mais en plus tu mens ouvertement (tu les prends pour des cons où tu les imagines à ta botte, incapables de faire la part des choses ?). A partir de là, tu auras envie d’arrêter de lire mais je te conseille de continuer.

    – N’utilises pas des termes que tu ne connais pas. Il n’y a aucun secret professionnel dans le domaine de la distribution des magazines (le secret professionnel touche très peu de professions). Tout au plus peut-il y avoir des clauses de non communication ou de non divulgation dans nos contrats. Du reste, j’ai pris l’exemple de cette nana mais il y en a d’autres (tu laisses derrière toi le souvenir de quelqu’un d’obtus et de borné mais je crois que tu en es fier). Surtout, je n’ai pas besoin de les citer, je crois que Background a prouvé ton absence de discernement. Après, je ne renie pas ce que j’ai dit. Il y avait eu quelques numéros très sympas (particulièrement le spécial Pirates) mais c’était la plupart du temps, mal écrit et mal conçu. Ca reste mon opinion. Contrairement à toi, je ne varie pas mes jugements (je l’ai toujours dit, on ne pourra pas me reprocher de t’avoir cirer les pompes, ça n’a jamais été le cas !!).

    – Entre nous, tu ne m’as filé strictement aucun tuyau pour faire ce métier. Tu m’as menti sur les ventes de Background, tu as corrigé quatre textes que j’ai entièrement réécrit depuis, tu avais refusé l’autofiction (cela dit, tu soulevais un vrai point même si j’ai tout gardé), tu racontais n’importe quoi sur le délai de création d’une SARL (putain, comment c’est possible de dire autant de merde ?). Le fait est que le seul truc que tu m’aies appris, c’est à utiliser Excell plutôt que Word pour faire le plan d’un mag (le fameux chemin de fer). Je te rappelle aussi que le rp de Sony avait refusé les images fin Janvier (on s’était vu fin Août la première fois, tu avais donc mis 6 mois pour avoir une réponse négative) ce qui avait mis un terme à notre collaboration. Or séparé de toi, j’ai obtenu les images mi-mars (je peux le prouver facilement, elles sont dans le mag) soit un mois et demi après notre séparation (en sortant de nul part, en faisant moi-même la maquette sur illustrator, il m’a fallu un mois et demi pour le convaincre). Mec, t’as rien pour te défendre sur notre « collaboration » à part dire et penser que je suis un con autiste. Mais pour être franc, après coup, j’ai compris ton attitude. C’était maladroit et inapproprié de ma part de te proposer d’utiliser la marque Background pour en faire autre chose. Il y avait de l’affect, de l’attachement, c’était de la dépossession donc ta mauvaise volonté était naturelle. Et franchement, je ne t’en veux pas. J’étais en porte à faux, le nez dans le guidon (j’ai autre chose en tête que ce magazine), je ne m’en suis pas rendu compte. Mais ce que je n’accepte pas, c’est que tu oses sortir que tu m’as fait, que t’es mon créateur ou mon mentor. Ca, je ne le laisserai jamais passer. Je te voyais comme un partenaire et j’imaginais que j’arriverais à te donner la méthodologie dont tu manques en échange de quoi tu t’occuperais de toute la partie organisationnelle/éditrice à laquelle je connaissais que dalle (et je t’avoue que ça me casse les couilles). C’était un échange de bons procédés. Maintenant, pose-toi une question : le magazine que j’avais pensé a-t-il profité ou pâti de notre séparation ? Et dieu sait pourtant qu’il est très loin d’être parfait. Voilà, j’ai aucun pb avec toi tant que tu t’en tiens à la vérité. Je suis un con fini, jaloux et psychopathe, tout ce que tu veux, jmef. En revanche, tu ne viens pas prétendre à autre chose que ce qui a été ton rôle dans l’aventure Icare : à savoir rien.

    – Si je cartonne tes deux derniers podcast, ce n’est pas parce que tu es Jay mais parce que tu racontes de la merde ! Ca, c’est vraiment le truc que tu es incapable de comprendre. T’as dû te faire plaisir à dire que je te jalousais, que je te cherchais mais en fait, c’est la première fois qu’on se parle sur un forum (!!) depuis quoi ? Deux ans ? Deux ans et demi (on va arriver en 2012 mec, on s’est rencontré en Août 2010 dans ce bar tout moisi). Quitte à le préciser une dernière fois : je suis tombé sur tes podcasts et ça me paraissait merdique. Mais je ne suis intervenu que sur ceux qui m’intéressaient (tu ne m’as pas vu sur les deux premiers malgré ta présence hein ? Par quelle opération du saint esprit ?) Je l’ai dit, le présentateur est bon, Als également mais toi, tu dis de la merde. Forcément sur la presse, ça m’interpelle. Et tu t’étonnes que je débarque ?

    – Tes attaques sur la haine raciale (religieuse en fait, mais bon le texte de loi vise les deux donc on va garder le thème racial) c’est bidon. A ce stade, il faut expliquer : pour ceux qui se demandent de quoi il retourne, son forum était un genre de forum guéguerre (cf gamekult) où les pseudos étaient Justin Timberlake, Milou, Dieue (que du très sérieux). Or tout y était permi, du coup on s’y insultait, se provoquait, se vannait sans aucune limite. Il y en avait un par exemple qui s’appellait Le_Juif (l’un des plus cons, quelque chose de violent). Son pseudo (et ses propos) avait une connotation antisémite que plusieurs mecs n’appréciaient guère (Lazare avait crisé notamment) mais c’était le principe du forum : se lâcher. Bon, tu reconnaitras que je n’ai jamais participé à vos vannes « normal, c’est un juif », « logique, l’argent c’est les juifs » puisque votre humour a toujours été à chier. Cependant, histoire d’être franc, j’ai jamais rien dit non plus. Donc on peut dire que j’ai cautionné (chacun s’amuse avec ce qu’il peut et ce qu’il veut). Bref tu m’accuses d’avoir proféré des propos islamophobes sur un forum où la provoc, l’insulte, le fiel et la mauvaise foi étaient la règle. Est-ce que c’est vraimetn sérieux ? T’as pas l’air con. Qui est dans la petite haine revancharde ? Toi ou moi ? Tiens, je cherche encore tes réactions quand Ilogo (un gay sympa mais journaliste notoirement incompétent) se faisait enchaîner et que ça dérapait. Ahah, et tu viens me donner les leçons ? Sérieusement ? Sinon, simple question : pourquoi laisser tenir des propos litigieux sur ton forum ? Me dis pas que t’es un grand amoureux de la liberté d’expression, tu bannis à tour de bras. On dirait un petit chef ! Bref, tu savais qu’on était là pour ça. C’était une foire d’empoigne, sans limite, on disait tout et n’importe quoi, chacun ayant son axe. Combien de fois, j’ai été d’une mauvaise foi terrible ne serait-ce que pour remporter la joute … Bah ouai, je me marrais comme un con et j’en redemandais. Comme toi, comme tout le monde.

    – D’un coup, je comprends mieux ce que tu voulais dire. C’est l’illumination ! Quand tu parles de procès, tu parles de procès pénal ! Putain, j’osais pas y croire. Faire mon procès au pénal ? Barrement. Ahah mais t’as pas de limites. Non parce que pour ta gouverne, la prescription en matière de délit, c’est trois ans. Trois ans mec. Et ce qui a été dit, c’est pas de la provocation à la haine religieuse mais au mieux, de la diffamation aggravée. Certes la diffamation aggravée est potentiellement délictueux mais sur un forum privé ça serait probablement qualifié comme une contravention (la différence entre toi et moi, c’est un diplôme de droit). Et tout ça pour un compte partagé (tape Arnaud dans ton moteur de recherche et tu verras des paquets de « mon vrai prénom, c’est Arnaud »), de bons délires à faire criser des pleureuses qui me le rendaient bien . Plus drôle, tu te ferais condamner toi-même, non pas pour ces propos foutraques (pas les miens, y’a prescription de l’action publique)- mais pour l’ensemble du bordel qui continue probablement comme si de rien n’était. Bref, le fautif dans l’histoire, c’est toi. T’as fixé les règles, on s’est marré avec. Viens pleurer, me menacer ou alerter le monde. « Hé procureur, le Monsieur il est très méchant, il a mis des liens pas beaux pour faire chialer les bobos de mon forum, j’aimerais bcp qu’il aille en prison ».

    – Enfin,j’assume aussi bien mes opinions que mes tendances politiques (je suis surtout libertaire mec, tu sais rien de moi) . Mais bon, si tu me fais un procès imaginaire, j’appellerai des témoins de moralité. Y’aura Joëlle, la maquettiste franco-chinoise, Mahyar le rédacteur franco-iranien, Gérald autre rédacteur cette fois de gauche assumée. Et ils seront tous au côté de Marie Neige Sardin, ça sera marrant (tu vois le côté anar où tu m’imagines toujours en démon de l’ordre et des bottes ?). Ahah, c’est pas seulement ici que t’auras l’air con mais aussi au tribunal de tes illusions perdues. Quant à ma pensée politique, je te laisserai lire le prochain numéro où ce que je défends te sautera à la gueule (« la stratégie de l’isolement » est un article dont je suis fier mais tu le haïras).

    – Alors en ce qui concerne les accusations de provocation à la haine, oui j’avais peur de la rumeur. Non pas d’un procès mais pour les ventes du mag. On aurait dit que j’étais communiste ou intégriste, j’aurais réagi de la même manière. Je l’avoue, tout ce qui aurait pu nuire aux ventes me faisait peur. Faut dire que j’ai mis mon propre pognon dans la balance (tu noteras comme je garde mes réserves, je ne tombe pas dans la petite attaque de bas étage où tu sortirais lessivé). J’avais des raisons de vouloir que tout se passe bien plutôt que d’avoir ta meute de débiles aux fesses (y’en avait quand même des cool et bien marrants mais ton fan club est particulièrement abruti). En fait c’est pas seulement tes potes puisque j’aurais adoré adoucir tous ceux qui n’aimaient pas le mag. Faut dire que je risquais la ruine ! La ruine, tu comprends ce que le mot veut dire ? J’étais donc en stress, le banquier m’attendait le couteau entre les dents.

    – Maintenant ? Je m’en tape de tes menaces. Au pire, on se retrouvera devant un tribunal puisque t’as l’air d’y être attaché. Tu m’attaqueras pour j’sais pas quoi avec ton pauvre dossier sous le bras : « le monsieur, il a dit des choses pas belles sur mon forum il y a 5 ans et je me réveille maintenant parce que bon, avant c’était de la provoc, aujourd’hui ben je lui veux du tort ». En retour, je t »attaquerai pour diffamation, violation du secret de la correspondance et malheureusement pour toi, il n’y aura pas de prescription.

    – Enfin arrête la psychologie. Tu ne me connais pas. On s’est vu deux fois. On a fréquenté un forum où le but était de se lâcher, de se marrer et de provoquer, ça s’arrête là (je suis plus grand, plus costaud et plus athlétique que toi, que veux-tu me casser les dents ? Franchement ? C’est ridicule !). Je connais bien plus Nikus avec qui j’ai souvent discuté et que j’ai remercié dans le mag. C’est l’un des rares que j’ai toujours apprécié. Lui seul me connait un petit peu. Certes on est pas amis mais on a un petit historique. Puis il est cool ce qui n’est pas ton cas. Quant à l’affaire « Marie Neige Sardin », elle est passée chez 7 à 8 il y a deux trois semaines de ça. Tu devrais mater sa vidéo …

    En conclusion, je réagissais sur le fond du podcast -comme je l’ai toujours fait- et tu as dérivé sur le personnel. Sauf que n’ayant plus d’impératif de vente, je suis parfaitement libre. C’est con hein ? Néanmoins, tu t’es associé à moi parce que je t’avais convaincu et que tu me reconnaissais des qualités. De mon côté, je me suis associé à toi parce t’avait un parcours dans la presse (bon il s’est avéré que tu disais de la merde mais à la base, je pouvais pas m’en rendre compte, j’avais zéro expérience) et des qualités. Malheureusement, ces qualités disparaissent dans cet océan de médiocrité que constitue ton égo. Le jour où tu te remettras en cause, où tu descendras dans l’arène avec les fauves pour confronter ton point de vue sans l’imaginer vérité révélée, alors peut-être que la remise en cause, si nécessaire dans ton cas, permettra de les faire ressurgir. Tu as manqué de contradicteurs, tu t’es laissé endormir par les berceuses de tes fans. Oh je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, je ne doute pas que par copinage ou charisme (tu impressionnes, tu t’exprimes bien, tu es créatif je le reconnais), tu arrives à bien mener ta barque. Malheureusement pour toi, ton cv impressionnant est le reflet d’un mec qui a su frayer, imposer ses idées mais qui n’avait pas beaucoup de fond.

    Cela dit, c’est mon opinion, t’en as autant à mon endroit et je ne prendrai pas la mouche parce que tu m’expliques que je n’y connais rien, que je dis des conneries ou que je suis un pauvre débile. En revanche, tu devrais arrêter les attaques minables et en dessous de la ceinture. Parce que je rends coup pour coup. D’ailleurs si le milieu me déteste, que j’ai la pire réputation du monde, ça ne changera rien à ma vie. Je ne les fréquente pas et ils n’ont aucune influence sur le mag. Alors tiens-le toi pour dit en attendant le jour de mon procès ! Tu pourras ressortir tous tes dossiers.

    J’espère que maintenant tout est clair entre nous, que la chose est réglée et que si jamais nous devions débattre à nouveau de tes ou de mes prestations, on en restera au fond, évitant le grand déballage et les attaques personnelles.

    Je ne pense certes pas du bien de toi -la réciproque est vraie- mais je ne te souhaite aucun mal. C’est pas mon genre, et si ton procès devait avoir lieu, je ne hurlerai pas avec les loups. Ca n’a jamais été mon genre …

    Alexleserveur

    @ Yokan : Moui, enfin c’est pas une tare que d’aimer la mythologie. Effectivement, j’aime la mythologie, la littérature, la télé-réalité et le tiramisù, mais le fait est qu’en parlant de God of War, c’est intéressant de préciser qu’en dépit du traitement américanisant des mythes, un passionné de mythologie peut y trouver son compte. Je n’ai vraiment pas eu du tout cette sensation de « baston de termes » comme tu dis pendant le podcast. J’ai juste eu une révélation quand Jay a utilisé le mot « dyptique » pour parler de BioShock 1 et 2, parce que c’est exactement ce terme qu’il fallait utiliser. Maintenant, on les trouve dans le dictionnaire, ce ne sont pas des gros mots, et si l’on nous reproche à la fois d’être trop vulgaire et en même temps d’apporter des termes que l’on n’entend pas forcément en se rendant le matin à la boulangerie, il ne va vraiment plus rester grand chose à dire. Et pour parler d’El Shaddai, à partir du moment où le jeu est entièrement construit sur le Livre d’Enoch (qui est un texte biblique), c’est un peu normal de faire référence au Livre Saint, non ? Sincèrement, je ne pense pas du tout que ce podcast ait été pédant. En tout cas, si le fait de s’intéresser à autre chose que le jeu vidéo déplaît, c’est quand même un peu triste, non ? 😉

    Bon j’ai fait l’effort de tout lire, je vais passer naturellement sur ton existence parce que je m’en branle, autant que tes problèmes et le reste d’ailleurs. Au temps pour moi pour Joypad, y a un certain temps, il était chez NMPP. Apparemment, mes informations datent mais vu que 1) la mag est mort et 2) le sujet ne m’intéresse guère, je t’accorde que tu as raison sur ce point.

    Pour le reste, c’est plein de contradictions, de choses qui font sourire, tu manques cruellement de second degrés et tu prends toujours tout argent comptant que tu en deviens presque touchant tellement tu fais fausse route. J’aimerais pas être toi, tu dois te faire du mal rien que d’exister.

    Alors oui, on va éviter d’en dire davantage. Tu ne connais rien au jeu vidéo. C’est prouvé. Mille fois. Que tu ne veuilles pas t’intégrer dans ce milieu est dommage pour toi mais tu fais ce que tu veux.

    Ensuite, sur la remise en question : c’est certainement pas tes assertions qui vont me pousser à. Tu es malade Aurélien. Tous les gens que tu as côtoyé le savent et le disent. C’est bien de citer Nikus d’ailleurs parce que je pense qu’il aurait des choses à dire. Reste dans ton monde et évites d’interférer avec le monde extérieur. Tu t’épuises pour rien et tu fais chier tout le monde. Façon parasite ou moustique. Un truc insignifiant et qui fait beaucoup de bruit pour rien. A tel point que ça en devient gênant.

    Evites également de bloquer sur tous les mots que je prononce. Procès était un trait d’humour, tu sais évidemment que j’ai autre chose à foutre que de te poursuivre. Ca n’aurait aucun sens et ce serait contre-productif pour moi. Si un jour, d’aventure qu’il ne me reste rien d’autre, je n’ai plus que ça à faire, il est évident que je te poursuivrais jusqu’à ce que tu te foutes en l’air.

    Maintenant retour au topic, sinon on sera obligé de te bannir parce que tu troubles l’ordre public. Et que ta façon de « défendre ton point de vue » tourne, comme toujours à faire chier tout le monde.

    Maintenant préviens juste si tu vas essayer d’avoir le dernier mot, histoire que je sache si je dois revenir lire dans une semaine parce que je ne vais plus avoir de temps du tout ou si je fais en sorte que tu ne puisses plus jamais remettre les pieds ici parce que tu indisposes tout le monde. Ca nous fera gagner du temps.

    Coucou tout le monde, c’est l’admin.

    Je demande à TOUS de revenir à des commentaires qui concernent CE PODCAST EXCLUSIVEMENT. Vos reproches, griefs, votre linge sale, vos futures démarches sur la plan judiciaire NE CONCERNENT PAS Les Tauliers ni même Radio01.net. Continuez si ça vous chante, mais AILLEURS.

    Si jamais QUI QUE CE SOIT après ce message de modération continue sur ce hors-sujet monumentalement inintéressant pour les auditeurs/visiteurs et passablement pénible à suivre, il verra son commentaire tronqué sur ces parts hors-sujets.

    ALS > Non t’as pas compris ^^
    C’est pas le fait d’utiliser ses termes et d’expliquer la mythologie au chaland le probleme, c’est qu’entre vous, j’avais une impression de « moi aussi je connais » et pouf ! lachage de nouveau terme pour montrer qu’on connait aussi le sujet.
    Pareil a la fin, en citant des noms de mecs de la presse spé, que nous, auditeurs, ne connaissons pas et dont on a rien à branler en fait ^^. Y’avait toujours l’un de vous pour surencherir dans « oui, je connais et je connais lui aussi » ou « moi, j’ai fait ça ».

    Alexleserveur

    @ Yokan > Ah OK. Je me souviens pas du passage où on citait des noms de la presse spé (j’étais peut-être distrait à ce moment-là hahaha) mais bon, Fox, Jibé, Jay et moi nous connaissons depuis un moment, donc ça fait longtemps qu’il n’y a plus de concours de bite entre nous. Je réécouterai (chose que je ne fais jamais, d’ordinaire, puisque je ne supporte pas d’entendre ma voix), parce que ça m’intrigue beaucoup cette impression.

    Ahah, ça me va. T’as voulu que ça dégénère, bien t’as été servi. Maintenant abrite-toi derrière ce second degré de façade : c’est pas parce que la Hyène met un nez rouge que ça en fait un clown …

    Cela dit, je le conçois. C’est à peu près la seule chose qu’il te reste. RIP.

    Pour les autres, à un de ces quatre.

    Tout d’abord un grand Salut à l’équipe des Tauliers!

    C’est toujours un réel plaisir que de découvrir tous les mois votre podcast.
    Oui découvrir car évidemment je ne peux être tout le temps à 100% d’accord avec tout ce que vous pensez, ma foi c’est comme ça. Mais dans l’ensemble, je me retrouve assez souvent dans vos propos.
    Surtout lorsque vous dégeulez votre bile sur les travers (- Une licence ne rapporte plus assez? ben on la stoppe, les joueurs-les vrais-qui en veulent encore on les emmerdent), foutages de gueule (- Battlefield3 sera meilleur que Modern Warfare3! Ben non ce sont 2 FPS militaires semblables) et coloscopies non désirées (Marvel vs Capcom 3 + ULTIMATE Marvel vs Capcom3…etc) qui polluent l’univers du Jeu Vidéo actuellement.
    Ca fait plaisir d’avoir une émission qui se permet ce ton dans l’analyse.
    Par contre, n’hésitez pas à être vulgaire s’il le faut pour souligner vos ressentiments, je fais partie de ceux que ça ne dérange point ; d’ailleurs si ces atrocités sonores sont dans le dictionnaire c’est que l’on peut s’en servir.
    Santé et longue vie aux Tauliers!!!

    Concernant ce Podcast, je dois dire que je reste un peu sur ma faim tant le titre et sous titre est accrocheur. J’étais impatient de l’écouter et ce fût bien plaisant. Malgré tout on sent que l’on caresse la vague mais malheureusement on ne plonge jamais dans les profondeurs et c’est bien dommage.
    Du coup, l’idée de DLC est plus que la bienvenue, ça permettra sûrement de pallier et de compléter les faiblesses du Podcast original.

    Pour les notations dans les tests de jeux, je rejoins ALS, donner des notes ça s’apprend à le faire afin de pouvoir être au plus proche de la réalité. C’est un apprentissage donc un métier.
    Lire et comprendre/analyser une note tient par contre à tout un chacun qui est libre de penser et de décider s’il va suivre la note pour acheter le jeu ou pas. Le lecteur veut comparer la note de Super Mario Kart avec celle de Forza 4 afin de se décider quel jeu de conduite il désire acheter? Ben ça le regarde…Il a tort? Il le découvrira par lui-même.
    Donc les notes ne sont pas personnellement un mal en soi.
    Là ou je gueule mais FORTEMENT, c’est que j’aimerais bien une note ou appréciation sur le FUN ou DIVERTISSEMENT qu’ apporte tel ou tel Jeu Vidéo!
    Que l’on mette une bonne fois pour toute en avant les Jeux qui bien qu’ils soient aux antipodes des standards actuels possèdent un GAMEPLAY REDOUTABLE.
    Pour celà, il faut que le critère Fun ou Divertissement soit clairement indiqué (note à part voire la VRAIE note finale). Trop souvent c’est indiqué dans les tests mais noyé dans la masse. C’est bien dommage. C’était là la force des magazines 90’s, te mettre dans le crâne que tel Jeu Vidéo est une pépite dans son genre car ce critère était mis en avant dans le test.

    Petit message pour Jay :
    Bonjour Jay, je voulais savoir s’il y avait moyen de consulter tes tests et surtout tes dossiers autrement que par Facebook? J’apprécie beaucoup ton travail dans le milieu de la presse mais jamais je ne me mettrai sur Facebook, question de principes personnels. La V2 de Gameweb ne venant que l’année prochaine, je regrette de ne pas voir d’activité sur Gameweb actuellement…

    Petit message pour Inks :
    Bonjour Inks, et oui nous sommes plutôt nombreux à vous écouter à Calvingrad et je me permets de te féliciter pour l’ensemble de ton site et de tes émissions, ça fait plaisir de voir qu’en Suisse Romande certains se bougent le cul et réussissent à fournir de la qualité et de l’originalité dans un domaine assez fermé. Continue comme ça. Salutations de toute l’équipe du Paradoxe Perdu.

    Voilà,je tiens également à saluer le reste de l’équipe des Tauliers, vous ne m’avez jamais déçu. Je vais me répéter mais :
    Santé et longue vie aux Tauliers!!!

    Cordialement.

    Victor

    Alexleserveur

    Merci beaucoup Victor !

    Victor » :’)

    Victor > Merci pour ton message déjà. Ca prouve qu’au final, on a eu une idée plutôt sympa et qu’on ne fait pas ce podcast que pour nous.

    Ensuite, pour répondre à ta question :
    Hélas, pour le moment, je suis au point mort. J’écris beaucoup mais pas pour le public. Ca me manque, je te l’avoue car l’écriture est une sorte de bouffée d’air et j’en ai besoin pour vivre. Néanmoins, pour le moment, nada. Moi aussi Gameweb me désole. Je suis le premier à faire notre auto-critique et à clamer que c’est de la merde. Ca me fait pas plaisir mais c’est le cas. Il faut donc patienter car oui, je le ferais ce Gameweb tel que je le souhaite. Et j’espère que tu seras au rendez-vous. En attendant, ma seule « exposition » s’avère les Tauliers et vu le temps dont je dispose, c’est amplement suffisant. Et puis la vraie question reste : est-ce que je sais toujours écrire ? Est-ce que j’ai toujours la verve ? Réponse prochainement.

    @Yokan :

    J’ai repris le podcast (même si comme ALS je ne suis pas un grand amateur de ma voix de crécelle) Et je vois où tu veux en venir, pour le « concours de bites » ça concernait deux points God Of War et El Shaddai.

    Comme le dit ALS nous avons arrêté la compétition il y quelques mois, sur une victoire écrasante de Jibé, qui a soulevé à la seule force de ses attributs fouisseurs et mafflus une borne d’arcade Captain Commando.

    Je m’y suis certainement très mal pris de mon côté dans mon explication sur El Shaddai. J’ai essayé rapidement de raconter les références du jeu. En effet, pour comprendre d’où vient le scénario du jeu, il faut s’être intéressé à des textes apocryphes retrouvés dans les manuscrits de la mer morte. Le problème, c’est que 99% de la population mondiale n’en a pas connaissance ou/et s’en branle, et que surtout, personne n’en parle puisque c’est essentiellement un terrain de recherche archéologique et théologique. Comme je me suis penché sur certains de ces textes il y a quelques années, et que le jeu me tenait à coeur, j’ai certainement fait preuve d’un peu trop d’enthousiasme et ai parlé de manière brouillonne, étant bavard de base, ça t’a donc donné ce côté un peu yo soy qui n’était pas du tout voulu.

    Tout comme certaines intervention maladroites, comme le soulignait aussi justement Gatlink dans les premiers commentaires.

    Je ferai attention pour le prochain numéro, et j’essaierai de dormir plus pour afficher une humeur plus sereine et moins chargée en nicotine et caféine. 🙂

    @Victor :

    Merci d’apprécier nos discussions de comptoirs pour ce qu’elles sont, certains ont tendance à confondre notre émission avec un podcast d’information ou une émission culturelle, alors que c’est un truc plus proche des Grandes Gueules ou des Grosses Têtes que du Grand Jury. Chacun vient avec ses billes, ses idées et ses bouteilles, et on pose tout sur la table en une prise. Pas de montage si ce n’est la musique rajoutée à la pause, pas de reprises pour reformuler des termes, c’est cash et c’est comme ça que nous l’avons voulu. Le disclaimer est aussi là pour rappeler que nous disons ce que nous pensons personnellement, chacun bosse ailleurs de son côté, et nos avis sur des jeux ou des idées sont les nôtres.

    Pour la notation, et lorsque tu parlais de la note de plaisir, je suis assez d’accord avec toi, mais ça soulève un autre problème, le ressenti du testeur. Si tu intègres trop d’affect dans un test, ton avis qui doit être neutre peut s’en retrouver tronqué ou déformé.

    Un grand désaccord avec Jay par exemple, FFXIII. Lui a adoré pour plein de raisons, moi j’ai détesté. Du coup, si tu te bases seulement sur l’affect sans prendre en compte d’autres facteur, tu peux te retrouver avec des avis divergeant, un jeu pouvant plaire énormément à certains et ne pas trouver grâce chez d’autres.

    Pour FFXIII Jay a fait un test long et complet expliquant son point de vue :

    http://gameweb.fr/public/test.php?ID=496

    J’avais aussi testé le jeu de mon côté :

    http://www.artofgaming.fr/2010/03/17/360-final-fantasy-xiii/

    Tu verras que les différences d’appréciation sont très importantes et que les ressentis personnels sont différents, nous ne sommes toujours pas d’accord l’un avec l’autre, la vérité est quelque par entre les deux peut-être, mais il n’a pas tort, et je n’ai pas raison pour autant.

    C’est pourquoi le fun est difficilement quantifiable pour donner un avis global qui sera facilement compréhensible par tous, les seuls moyens fiables étant les phrases d’explications dans le texte, ou des points bonus comme la sélection gamekult qui reprend les C+ d’or et d’autres formes de prix les élevant au dessus des autres.

    Et encore, tout ça n’est que mon avis. 😀

    CA VA CALVIIIINGRAAAD ?!

    Les plus grands « ça va » sont dans le dernier album de Jean Michel Ca Va, chez votre meilleur disquaire.

    @ Fox :

    Avec en Bonus Track, « ça va Fox? » en Genevois :

    FOX, CA JOUE LE CHALET OU BIEN ?!

    Jean Michel Ca Va, nous attendons tous ton nouvel album !

    Tu as sûrement raison quant à la difficulté de quantifier l’aspect fun d’un jeu, vous avez de l’expérience et savez bien mieux que moi ce qu’il en est. Délivrer des tests qui doivent s’adresser à tous les lecteurs est un sacré boulot. Il faut donc être le plus objectif possible et ne pas laisser ses impressions personnelles prendre le dessus. Parfois, je vous plains que vous ne puissiez pas plus laisser parler votre coeur.

    Ceci expliquerait-il l’initiative de créer Les Tauliers?

    Je continuerai tout de même à espérer voir un jour une mise en avant de l’ aspect Divertissement dans les tests de Jeux Vidéo. Peut être faut-il compléter le test par un encadré « Ressentiments Personnels » qui serait là la vitrine subjective (clairement indiqué aux lecteurs) qui permettrait d’appuyer et d’argumenter pourquoi tel ou tel Jeu est indispensable.
    A défaut de me répéter, il tient à tout un chacun de choisir de par lui même l’achat ou pas du jeu.
    Je vais sûrement passer pour un candide mais c’est que j’en ai marre de voir des jeux incroyables passer à la trappe juste parce que les standards du journalisme actuellement ne permettent pas de défendre ces Jeux comme ils le méritent.

    @ Jay :

    Je garde toujours en mémoire encore maintenant ton test ou texte plus précisément de STILL LIFE (il me semble) que tu avais publié dans Gameplay RPG. Sacré boulot et je te félicite pour.
    Si tu étais capable d’écrire comme ça il y a maintenant plusieurs années je pense que tu dois pas trop mal t’en tirer à l’heure actuelle même si tu écris beaucoup moins pour le public.
    Si tu as encore la verve? Je comprend parfaitement que tu puisses vouloir lacher du lest. Ca arrive. Par contre ce serait dommage (avis personnel).

    Sinon, ben vivement Gameweb V2, je serai au rendez-vous sois en sûr.

    ALS, Jibé, Fox, Jay, Inks, Salutations à vous tous!

    Bonsoir à tous,

    Tout d’abord, je tenais à vous féliciter. J’ai découvert Radio01 par hasard, et depuis, oserais-je dire que je suis devenu accro et très assidu à chacune des parutions des Tauliers.

    Ne souhaitant pas m’étaler avec de longues palabres, je souhaitais simplement ajouter quelque chose au sujet d’Okami. Aujourd’hui, j’ai découvert par hasard qu’une enseigne ( ça commence par GA, ça termine par ME ) proposait cette petite perle à moins de 10 euros. J’avoue avoir été très déçu du manque d’intérêt des joueurs pour Okami. Si seulement ce tarif pouvait les convaincre … En cette fin d’année, j’en doute.
    En tout cas, merci d’avoir évoqué ce titre, ça me donne envie de m’y replonger ( je vais essayer de ne pas y jouer plus de 8h d’affilé encore une fois … ).

    Je suis tout à fait d’accord au sujet du Collector de Bioshock II. Jamais je n’ai vu un collector si beau, et le vinyle …. un pur bonheur. Quand j’entends Jibé ( j’espère ne pas me tromper :s ) dire qu’il s’est vendu à moins de 1000 exemplaires, ça fait mal. Au moins, j’en fais partie. A côté de ça, on nous pond des collectors hors de prix avec du contenu téléchargeable plus qu’inutile ( une skin d’arme, une quête en plus … ouah super ).

    Sur ce, bonne continuation, et surtout, à bientôt pour de nouvelles aventures pleines de langage fleuri et de débats constructifs ( enfin ! ^^ ).

    Je suis allé regarder le prix de l’Édition collector de Bioshock 2, par curiosité, sur le Ministre des prix. À trente euros un aussi bel objet, ça me fait regretter l’achat en démat’ sur Steam :/

    Finalement, pas de DLC des Tauliers pour l’instant à cause d’une incompatibilité d’horaires. Peut-être dans une ou deux semaines. =/

    @Inks J’espère qu’il se fera en tout cas !

    j’ai hâte aussi d’entendre un spin-off sur Deus Ex…
    Sinon en parlant de suite, on vient de m’offrir le pack Full GTA.
    J’avais juste fait le 1&2 il y a fort fort longtemps, du coup, parmi les nouveaux, quels titres incontournables à faire absolument ?!? (III, Vice City, San Andreas, IV, Liberty City)

    Pour le spin-off sur Deus Ex, on a toujours pas de plage horaire pour le faire en plus de l’enregistrement mensuel… et c’est aussi pour ça que l’émission n’est « que » mensuelle.

    Ta question sur GTA a été notée, on y répondra dans le prochain numéro, prévu pour la mi-novembre. =)

    une bien bonne emission, petit bemol pour ma part, j’ai coupé le son assez souvent a cause du spoil, ca m’a un peu gaché l’emission. ce genre de truc ne provoque pas chez moi l’envie de me faire un jeu, mais plutot l’inverse, du coup j’evite le spoil au max.
    j’aime decouvrir un jeu et surtout etre etonné car je ne suis pas « au courant » des passages clés, voire du moindre detail sur la fin. c’est ma vision du truc et je comprend que ca soit en totale contradiction avec le fait d’ecouter des pros qui l’ont retourné 20 fois en discuter entre eux.
    bref je ne remet rien en cause dans le sens ou vous faites votre truc a votre maniere et ca me regarde pas, mais je pensais utile de le preciser, des fois que je sois pas le seul dans ce cas.

    @Yo T’es pas le seul, j’ai oublié de préciser que j’ai réagi exactement de la même manière. Donc, évitez de spoiler dans les prochains numéros, même si on est prévenu, c’est quand même bien chiant pour nous de couper le son et de pas savoir quand reprendre…

    C’est noté !

    Vous avez parlé d’une partie sur Assassin’s creed. Un DLC gratuit. C’est toujours prévu?

    On avait plutôt parlé d’un addendum sur Deus Ex : HR, si mes souvenirs sont bons, mais comme annoncé ici même, l’idée est repoussée jusqu’au moment où nous auront suffisamment de temps pour enregistrer ça à coté de l’émission mensuelle.

    seblecaribou

    Je découvre seulement votre podcast avec cet « opus » et le moins que l’on puisse dire c’est que vous êtes une belle bande de trous du cul (dans toute l’acception sympathique du terme). Vous passez une heure à plaider pour des jeux obscurs et sous-estimés, voir mésestimés comme El Shaddai et dont la plupart ne valent que par le ressenti que l’on peut bien en tirer, là je pense à Deadly Premonition qui est nul à chier d’un point de vue strictement technique mais qui m’a énormément marqué notamment pour son histoire d’amour (oui je suis un grand romantique) mais qu’il faut acheter pour ensuite nous parler de manière pessimiste et dépressive de votre métier comme s’il s’agissait de s’engager dans un conflit armé avec pour mission de sauvegarder le porte monnaie de vos lecteurs, ces pauvres brebis égarées.

    Et quand l’un d’entre vous nous sort (je pense que c’est Jay) que votre but lors de la rédaction c’est quand même de savoir si le jeu vaut ses 70 boules, je trouve que vous avez les baloches bien accrochées. Deadly Premonition? El Shaddaï? Il valent 70€? Pour autre chose que le ressenti? Ne nous faîtes pas croire que vous ne ressentez rien quand vous testez un jeu, ne nous faîtes pas croire que vous ne faites qu’analyser, sinon vous seriez à des années lumières de tels éloges pour des jeux parfaitement à la ramasse sur ce qui est la partie pleinement technique (qui apparemment serait la seule chose à laquelle vous accordez votre attention quand vous êtes en mode « test »).

    Autre chose, je ne suis pas un grand lecteur de GK, je trouve les test un peu trop clinique (et surtout la communauté à chier) j’ai élu domicile sur Gameblog parce que je suis un bisounours. En revanche, j’ai adoré la démarche de Gameweb, un site que j’ai suivi jusqu’à sa déchéance (elle est pour quand cette putain de 2.0?) avec ces dossiers sur les MGS4 Guns of the Nanomachines, Brai(n)d etc…et je suis content de retrouver ici une part de la réflexion qui me plaisait tant. Par contre il faut bien le dire, troller salement un auditeur en lui disant qu’il encule les mouches alors que depuis une heure trente c’est exactement ce que vous faites, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.

    Bon après ces deux commentaires de merde, je vais dormir et j’écouterais la suite demain. Bonne nuit les sodomites.

    Alexleserveur

    Je vais essayer de répondre de façon concise, parce que j’aime être concis :

    Je te cite :

    « ne nous faîtes pas croire que vous ne faites qu’analyser, sinon vous seriez à des années lumières de tels éloges pour des jeux parfaitement à la ramasse sur ce qui est la partie pleinement technique (qui apparemment serait la seule chose à laquelle vous accordez votre attention quand vous êtes en mode « test »). »

    Avec ça : « je ne suis pas un grand lecteur de GK, je trouve les test un peu trop clinique »

    Donc d’abord tu dis qu’on est pas comme ça, mais qu’après en fait on est trop comme ça. Contradiction dans les termes.

    Sinon, sauf erreur de ma part, je n’ai pas dit (de mon point de vue, en parlant de moi), que nous (je) ne considérions que la partie technique. Sinon, je n’aurais évidemment pas brandi Deadly Premotion comme exemple de bon jeu. J’ai simplement dit qu’il ne fallait pas se baser sur la partie émotionnelle, mais sur ce qui provoquait les émotions chez le joueur. Je ne sais plus si j’en avais parlé lors de ce podcast, mais j’applique la façon d’analyser et de critiquer les oeuvres d’art au jeu vidéo. Donc, nous (je) ne considérons donc pas uniquement la partie technique, mais aussi les questions narratives, par exemple. Aucun test au monde n’est entièrement basé sur la réalisation. That’s nonsense.

    Sinon, la politesse, c’est cool.

    seblecaribou

    Okay, disons que j’ai vu (enfin entendu plutôt) une certaine contradiction entre la partie où vous parliez de votre travail (le concept de se « tuer le jeu » en le testant, analysant etc) et celle au début où vous parliez de jeu qui justement n’ont pas ou peu d’intérêt si la on se les « tue » en terme d’ambiance etc. Après j’ai peut-être mal interprété ce que vous vouliez dire par « se tuer le jeu »; je l’ai pris comme une façon de dire qu’on arrivait pas à y jouer sans retenu pour le plaisir pur en omettant les parties techniques justement (comme je peux le faire quand je joue à Fallout New Vegas par exemple).

    Sinon, oui la politesse c’est cool. Je vais faire même mieux, un peu de pommade pour rétablir cette communication qui est partie du mauvais pied. J’ai écouté les quatre premiers podcasts maintenant et le moins qu’on puisse dire c’est que ça fait plaisir d’entendre des mecs qui mettent un peu les pieds dans le plat et qui augmente le niveau du débat (ce que je recherchais avec Gameweb en fait).

    Je vais m’empresser d’écouter la suite…et de poser des questions à la con si le besoin s’en fait sentir.

    Alexleserveur

    Non mais justement : critiquer n’est pas jouer, jouer n’est pas critiquer. Quand on parle de notre expérience de jeu, on parle des jeux auxquels on joue, pas des jeux que l’on teste. Dans la pratique, si apparemment on a l’air de faire la même chose, ce ne sont pas les mêmes mécaniques qui sont mises en branle dans notre tête.

    seblecaribou

    Je vois. Merci de tes réponses (surtout à la vue de mon premier message).

    Alexleserveur

    De rien. Je suis jontil.

    Des nouvelles du sujet Deus Ex ? J’attendais le moment où vous alliez en parler dans le podcast (que j’ai écouté aujourd’hui), puis finalement c’était 40 mintures -interminables- sur les questions des auditeurs.

    Dommage car le reste (Bioshock et El Shaddai notamment) était très intéressant, et une ou deux phrases sur Deus Ex m’aurait comblé 🙂

    (juste j’écris super mal, avec pleins de fautes mais c’est cause de Dysphasie, qui ne m’empêche pas de faire des études, tant que j’ai un correcteur orthographique efficace. bref)

    juste pour troller avec culture (ou faire plaisir à Jay, ou enculer des mouches)
    la catharsis n’existe pas. (dixit: Aristote ou le vampire du théâtre occidental, Florence Dupont) Aristote n’était pas athénien, il n’était donc pas initié au théâtre rituel des Dyonisies, et ne comprenait rien à la forme concours des tragédies. de plus il fut surnommer « le lecteur » par Platon (son mentor) car il abordait les Dyonisies par le texte. Hors les Tragédies étaient écrites pour la scène et pour la représentation chantée (ce qu’Aristote à complètement scouisé), elles n’étaient pas destinée à la lecture, et elle s’inscrivaient dans un contexte socio-politique (seule les tragédies socio-politiquement juste remportaient les concours).
    ce qu’artistote à fait c’est inventer de toute pièce un système de lecture, d’analyse et de construction, basé sur l’étude de textes dédiés à la scéne dont il ne pouvait pas comprendre la portée scénique puisque pas initié.
    bien sur il fut le premier à inventer ça, et le plus ancien (mais ce qu’il définissait surtout c’était un art propre à l’écriture, art qui n’existait pas à l’époque: la littérature). le problème étant que tout le monde c’est engouffrer dans cette théorie la prenant comme les origine du théâtre (et donc de tout art prenant en compte le visuel) alors que le théâtre existait déjà depuis plusieurs sciècle…

    bref, tout ça pour dire, la catharsis c’est que pour le texte (en plus pas que tragique, car nous avons perdu le volume d’aristote sur la comédie…) donc étant donné son application depuis le 15ème à un art visuel, on peut en faire ce qu’on veux (c’est pas qu’un glissement sémantique).

    en espérant avoir été à peu prêt claire (étant donné que j’ai pas de correcteur sous le bras) et désolé si je poste tard, mais je viens de vous découvrir.

    bye et bravo

    Votre pseudo

    Un peu en retard sur vos podcasts en general
    tres bon podcast

    Votre pseudo

    excelent podcats

    El Shaddai. Histoire.

    Un des intervenant a prononcer le le nom de « nephilim » !
    Voila du lourd, Nephilim: TRUE STORY of Satan, Fallen Angels, Giants, Aliens, Hybrids, Elongated Skulls & Nephilim, « enjoy » : http://www.youtube.com/watch?v=1zz8_MxcnzY
    (Playlist : http://www.youtube.com/watch?v=1zz8_MxcnzY&list=PLEA099CE59F0A0322)

    Si j’en crois la tres cacheroute Wikipedia « Shaddai the meaning of « destroyer » ». Qui est l’antithese de l’amour ? Satan, Lucifer, El Shaddai.
    Point commun ? C’est le dieu des religions babylonienne, juive, catholique, musulmane. Vous aurez remarquez que je n’ecris pas que les hommes et femmes qui se disent juifs, chretiens, musulmans, sikhs, hindouistes, boudhistes, pagans, etc, sont mauvais.
    Mais comment etre amour quand vous pensez devoir suivre les regles negatives de ces religions ? Qui les a amenes comme regles n’etaient qu’amour, d’ailleurs ?

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