J’ai beaucoup apprécié cet échange à propos du multijoueur « aimable ». Je suis très sensible à ces choses, pourquoi joue-t-on, quelles sont les intentions des créateurs. Et le jeu me marque toujours plus quand il génère de l’empathie, y compris dans les situations conflictuelles, ce que vous avez bien noté dans Dark Souls par exemple. C’est une vraie piste en tout cas dans la recherche de maturité du média.

D’autre part, concernant Mirror’s edge, vous avez bien fait de relever le caractère assez unique d’environnement SF. J’ai été immédiatement happé par cet univers, ce gameplay, pardonnant vite fait les errances scénaristiques relatives. Un jeu qui autorise le fameux gameplay émergent, le hors-piste, attire immédiatement mes faveurs. C’est malheureusement un peu trop balbutiant dans cet opus, et je me prend à rêver d’encore plus de liberté, d’une verticalité un peu plus transversale. Mais ça c’est pour le bon mot 😀