Les Tauliers #55

Le journalisme jeu vidéo n'existe pas
Disponible depuis le

La fine équipe des Tauliers vous propose une plongée au coeur du métier de journaliste spécialisé jeu vidéo. Est-ce véritablement du journalisme ? Que dire des critiques et autres tests, piliers notoires de ce registre ? Durant plus deux heures, Les Tauliers tentent tant bien que mal de répondre à ces questions.

explicit Cette émission est déconseillée aux mineurs

Informations complémentaires

Envoyez vos questions pour le courrier des Tauliers à LesTauliers@RadioKawa.com.

Pause musicale : KARATE de BABYMETAL.

Un mot sur l’émission

Les démons de RadioKawa se réunissent chaque mois pour célébrer (par les flammes) leur amour du jeu vidéo, de son histoire et de son industrie. Pour le meilleur et surtout pour le pire, Jay, Fox, Caféine, Alexleserveur et InkS ne se fixent aucune limite.
Les commentaires

    Hello,
    C’était un très bon podcast. J’ai bien rigolé quand Jay ne se démonte pas à propos de l’emploi du « je » ! 😀
    Sinon, ptite question pour AlexLS : si tu réunis les deux meilleures critiques du monde à propos d’une oeuvre, leur argumentaire doit alors être totalement semblable, na ? Puisqu’il y a une méthodologie et la recherche d’une objectivité parfaite..

    L’objectivité, c’est un débat toujours intéressant mais qui ne se termine jamais : il n’y a pas de normes clairement établies pour tous les aspects d’une oeuvre donc on met forcément un peu de soi. La bonne critique n’est elle pas celle qui tend vers « la plus haute objectivité » ?
    Si Aristote venait aujourd’hui faire la critique du dernier Goncourt, et même s’il prenait le temps de se faire une culture contemporaine, on trouverait quand même des traces de son antique vécu… (quelle horreur cette phrase).

    (a propos de normes Caf, il y a des normes d’ergonomie pour les logiciels ou les sites. On peut en imaginer une pour les jeux vidéos mais bon..)

      L’objectivité n’empêche pas d’adopter plusieurs angles de lecture différents, suivant où tu places l’oeuvre par rapport à un courant, des références, des mythes, etc., mais aussi la façon dont tu construis et organise ton argumentaire. Factuellement, les avis tendent de toute façon à s’harmoniser : malgré quelques exceptions récurrentes, la plupart des jeux obtiennent des traitements similaires de la part de la plupart des sites, pour rester dans le domaine vidéoludique. Cela étant, si l’on retrouve des constatations qui se font écho, on remarque aussi des différences, certains testeurs se focalisant sur d’autres points suivant l’expérience personnelle, la ligne éditoriale, etc.

        Tu ne réponds pas tout à fait à ma question. Oui, si on parle d’une oeuvre, on peut en faire la critique sous différents angles, pas de souci. Mais si deux excellentes critiques font cet exercice en adoptant exactement le ou les mêmes angles, quelle chance y a t il pour que les deux textes soient similaires ?
        Bref, laissons tomber, ça n’est pas très intéressant. Et je dois bien avouer que tu m’as appris ce qu’était une « critique ». Je l’ai peut être su un jour mais je l’ai probablement oublié.. Et je l’oublierai à nouveau.
        Pour l’anecdote, j’avais survolé le test de Primal que tu dénonces dans le podcast. J’avais trouvé intéressante l’idée d’avoir plusieurs intervenants sur le même test. Mais je n’avais rien lu d’autre parce que c’était mal écrit, parce que 99% des tests sont inintéressants, parce que l’autosuffisance transpire à grosses gouttes et ça me soûle très vite de lire des gens qui se regardent écrire.
        Entre le test chiffon et la critique ultra méthodique, je crois que je préfère encore qu’on me raconte une belle histoire de jeu. Une sorte de lets play littéraire, condensé, bien écrit, un peu comme les tests de Xenoblade par Kamui..

          Ca me soûle très vite de lire des gens qui se regardent écrire.
          > Tu dois pas (plus) lire grand chose du coup.

          Si, si, c’est ce que je t’explique. Les chances sont faibles car la construction a peu de chances d’être identique d’un auteur à l’autre.

            Merci pour ta réponse.
            Jay > effectivement, je préfère écouter les podcasts. Et je te l’ai déjà dit je crois, j’aimais beaucoup ta proposition sur Gameweb : un onglet par défaut avec un résumé très clair, très précis de ce qu’est le jeu et un autre onglet beaucoup plus conséquent pour aller dans le détail. Le tout illustré par de gros dossiers d’analyse. Dommage que personne ne t’ait copié (a ma connaissance).

            J’y pense, je voulais réagir aussi sur un point central du podcast : la ligne éditoriale. ALS semble rejeter celle qui consiste à mettre en avant des personnalités (=royaume logique de la subjectivité). C’était celle de Gameblog les 2, 3 premières années et j’adorais cette ligne car la note et le nom de l’auteur m’informait très facilement lorsque je voulais savoir si j’allais prendre un jeu ou pas.
            Je retrouve ça aussi chez les gars de ZQSD aujourd’hui et ça me plait.

            A l’inverse, chez GK, Jv.com ou GB aujourd’hui, les rédacteurs s’effacent. Les avis sont prudents, consensuels. Ce n’est pas une « critique » dans la définition qu’a donnée ALS, mais ce n’est pas une opinion non plus. C’est devenu le mirroir supposé de l’opinion publique. Alors que l’opinion publique est constituée de pro, d’antis, de neutres sur tous les sujets possibles. Du coup, ce qui ressort, c’est …rien. Du néant.

            Tout ça pour dire que la ligne éditoriale qui consiste à mettre en avant la subjectivité me plait. Le problème, c’est qu’elle va à l’encontre du business model (aujourd’hui) des sites de presse puisqu’elle n’est pas assez consensuelle avec les tendances du marché.

              GK donne clairement dans la critique, c’est bien pour ça que je bosse pour eux. Miroir supposé de l’opinion publique ? Suffit de lire les commentaires pour constater que non, surtout quand on passe le temps à lire « GK c’est des blasés », ce qui montre bien que les gens ont du mal avec l’exigence. Et consensuels, encore moins.

              Au contraire, la subjectivité est TOTALEMENT consensuelle avec les tendances du marché puisqu’elle est affective, et le principe de l’affect est de pouvoir nier les points négatifs d’un jeu. Bah oui, puisqu’on aime, c’est que c’est forcément bien, alors les défauts, on s’en fout ! Les Youtubers les plus acclamés sont un concentré exacerbé de subjectivité, au point qu’il n’y a plus aucun jugement lorsqu’ils parlent d’un jeu. On est en plein dans le règne de l’affect. Et c’est totalement en phase avec les tendances du marché, puisque c’est exactement là où vont les publicitaires : chez des gens qui vont crier leur amour pour un jeu. Pas chez ceux qui vont tenter d’être honnête.

              On s’étonne du succès des Youtubers, mais on rejette en même temps l’exigence. Il n’y aurait pas comme un petit souci ? On n’a que ce qu’on mérite, après.

    AristophanMyth

    J’ai toujours adoré les émissions radiokawa, et en particules Les Tauliers ( tout comme PLS d’ailleurs ). Jusqu’à maintenant rien de dérangeant, toujours un régal d’écouter les interventions et réflexions de chacun, jusqu’à Les Tauliers #55. Je ne voyais pas en quoi Jay était vulgaire ou prétentieux avant au vu des précédents commentaires sur l’émission, cependant ce soir, il n’a rien fait d’autre que vouloir démontrer le fait qu’il sait tout mieux que tout le monde, ou contredire chacun des arguments qu’on lui sert ( en particulier ceux d’ALS qui a très bien maîtrisé le sujet ) meme les plus évidents et ancrés dans la réalité. Anormal quand on ne sait même pas qu’il existe des critiques d’art. Dommage, ce type est drôle, il a du caractère ( et c’est intéressant dès lors qu’il s’agit d’interagir avec d’autres personnes ) et il est surtout brillant… Pas comme il faut malheureusement. Ça devient redondant. Sinon, excellent numero, le sujet est très bien choisi surtout en ce moment ( contexte print vs web ) et les sujets sont apprifondis juste comme il faut. 👌🏻

    « Je » pense que Jay a raison sur la politique éditoriale, tout le monde en a une ; Cyprien celle du nombre d’euros, Poutine celle de la politique du fait accompli.

    Sinon l’objectivité dans la critique n’est-elle pas comme la Vérité ? On peut toujours essayer de s’en approcher, pas la détenir.

    Alors comme ça on m’insulte sans avoir les couilles de citer mon nom Foxmonsieur ? C’est vraiment très très courageux 🙂

    A bientôt pour une énième apparition sauvage dans ta TL

      Ahah Gameblague s’est tellement senti visé par le sujet, qu’un de ses acteurs sans honte n’a pu s’empêcher d’écouter l’émission. J’ai cliqué sur ton nom dans Google et je suis tombé sur ton compte Twitter, et tu as écris « Journaliste ». Et bien maintenant grâce à l’émission « Les Tauliers », tu sais que tu peux changer ton blaze ; je te conseille « Conteur », ou « Blasphémateur ».

      Tu t’es senti insulté ? Bien, peut-être qu’un jour tu te rendras compte que te comporter comme une vieille crasse n’est pas le meilleur plan du monde. J’ai parlé des méthodes de « travail » de certaines personnes sur le net et dans la sphère JV, à savoir l’appropriation, la déformation et le réupload de contenus photo et/ou vidéo pour faire du clic. Tu t’es senti visé ? Pauvre biquet, prends un ticket sur la liste des offensés et viens pour la prochaine émission, on a ouvertement proposé un droit de réponse à ceux qui se sentiraient offensés, la porte est grande ouverte.

      Sinon, t’as un copyright sur « Jeux vidéo et insolites » ? Oui ? Vite, faut aller attaquer Topito, 9blagues, deviantart ou Spi0n, ah non pas Spi0n, ça te fait trop de taf de cropper ses vidéos maintenant qu’il met un copyright de plus gros format…

      On se voit donc le mois prochain pour le droit de réponse ? En attendant, je te souhaite une bonne période des confits, tu m’as l’air salé comme il faut.

      J’adore Poufy qui tente le coup de pression, alors qu’il est la définition même d’un avorton.
      Même un spaghetti le casserait en deux.

    Excellente émission les gars, vous étiez à bloc sur le sujet, ça a donné un punch incroyable.

    Ami Fox, j’aime te voir en mode warrior et rabatteur de caquet ! J’espère comme toi que certaines des personnes évoquées dans votre petit happening de vendredi soir dernier accepteront votre proposition de droit de réponse.

    Je suis persuadé que si le ménestrel ou certains de ses amis troubadours venaient débattre avec vous ils en sortiraient grandis (et je ne parle pas que de leur circonférence anale) parce que pour l’instant ils sont uniquement dans une posture de victimisation. Ils font leur petit business douteux dans leur coin et dès qu’on émet la moindre critique ils crient à l’acharnement et à l’intolérance. J’ai parfois essayé de débattre sur les forums de Gameblog de certaines des pratiques « limites » de ce site que j’ai autrefois apprécié et c’est malheureusement impossible…j’ai particulièrement été choqué par leur volonté d’éviter le débat sur l’affaire de la vidéo comparative de Zelda bizarrement recadrée.

    je prie donc pour qu’ils se laissent pousser les baloches et viennent deviser avec vous lors d’une prochaine édition des tauliers…you may say i’m a dreamer…

    Très bon émission ! Jay est presque agréable et gentil aujourd’hui ! Il est malade ?? :p
    Et il a même parlé des mecs comme moi… (en parlant des gens qui font des news françaises pour faire circuler l’info aux non anglophones, bénévolement, en tentant de fédérer des petits créateurs de contenu pour avoir une communauté qui traite l’actu gaming aussi bien que des pro, mais sur leur temps libre) avec TuYaTroJoueY : http://www.facebook.com/tuyatrojouey/ (je fais ma pub, tant qu’à faire, j’ai jamais payé de gens, ou d’advertising, mais j’aime laisser l’adresse sur ce genre de site/Commentaires ou je sais que le publique est composé de gamer adulte avec plus de 2 de QI ! 😉 (la cible qu’on cherche). Vraiment agréable de vous écouter en mode « cool » comme ça ! Ca manque presque d’insulte ! 😉
    Et bonjour à Caf’ ! IRC #Joystick et cafzone riprizent \o/

    C’était cool cette émission ! Jai toutefois une question pour Jay, car je ne comprends pas ce qu’il reproche à Ori and the Blind Forest. Autant j’arrive à comprendre que le lyrisme du jeu peut sembler excessif et pompeux jusqu’à paraître artificiel. Autant je ne trouve aucun argument permettant de chier sur le gameplay.

      ahah, ce commentaire génial :o).

        Je m’attendais à ce que tu sois plus factuel, puisque tes arguments s’appuient sur des faits, puisque t’es super objectif, puisque t’es trop balèze comme journaliste toussatoussa.

          Ah non, je croyais que tu te foutais vraiment de la gueule du monde vu le NOMBRE DE FOIS où j’ai répondu à la question. Et dans l’émission, et ici.

            Je t’ai déjà entendu plusieurs fois dire que Ori était un mauvais MetroïdVania mais je ne t’ai jamais entendu argumenter ce propos. Ce n’est pas que j’aime Ori plus que ça, j’arrive parfaitement à comprendre que des gens n’aime pas ce jeu, mais toi tu dis que c’est un mauvais MetroidVania comme si c’était la conclusion d’une analyse méthodique. Or

            Donc je vais devoir derush les émissions de l’année dernière pour avoir ma réponse ? 😞

            Oui j’ai retrouvé ta critique. C’est dans l’épisode 45 des tauliers dès le début. Le seul argument que je comprends c’est que Ori manque de visibilité, que l’on confond les décors avec les éléments de gameplay. Oui c’est vrai. Après que le jeu manque de précision dans sa maniabilité, c’est faux. « Il a une structure type metroïd/Vania inconstante totalement foutue en l’air par le double saut » Je ne comprends pas cette phrase. Il n’y a rien de cacher/ de secret dans le jeu, c’est faux. Après le reste de la critique, se résume rapidement : « c’est de la merde, c’est de la merde, c’est de la merde… »
            Dommage quand même que tu n’aies pas parlé des différentes idées de gameplay, pour le coup originales et inédites que l’on découvre dans chaque « donjon » ( arbres ) du jeu. Ou encore du système de sauvegarde tout de même assez innovant. On peut aussi reprocher au jeu que le triple saut rend les phases de pure plateforme trop simples, au point que l’on peut passer certains tableaux sans avoir à respecter les chemins qui ont été pensés par les développeurs.
            Je trouve que tu nous présentes là ton opinion, dans une volonté de te dresser seul contre tous, qui est une posture que tu aimes adopter même lorsque ce n’est pas nécessaire.

              lisibilité*

              Par ailleurs : « Il a une structure type metroïd/Vania inconstante totalement foutue en l’air par le double saut » Je ne comprends pas cette phrase.

              Tu te réponds tout seul juste après : Ou encore du système de sauvegarde tout de même assez innovant. On peut aussi reprocher au jeu que le triple saut rend les phases de pure plateforme trop simples, au point que l’on peut passer certains tableaux sans avoir à respecter les chemins qui ont été pensés par les développeurs.

            En tout cas merci les gars de prendre le temps de nous répondre. Peu de faiseurs d’opinions font cet effort. Moi même ça me gonflerait à votre place.

            Puisque ce forum est de la merde, je vais répondre au post plus bas. Depuis quand j’ai à justifier quoique ce soit ? Ensuite, vous commencez à me faire chier avec Ori. J’ai déjà expliqué maintes fois la chose. Si vous le trouvez bien, je m’en bats les steaks. C’est votre problème.
            Ensuite, tu n’as qu’à lire les commentaires des anciennes émissions car j’ai explicité largement plus qu’en live (logique). Je conclus par si y a une Definitive Edition qui sort, c’est que même les développeurs ont moins de merde dans les yeux que vous. C’est plutôt rassurant pour le jeu vidéo. On appelle ça un mea culpa. Reste à voir ce qu’il vaut. Est-ce qu’ils ont compris ou pas.

              Si tu arrives pas à répondre dans le fil parce qu’il contient déjà trop de réponses, il te suffit de répondre au message précédent, ça fera apparaître ta réponse juste en dessous de la dernière.

            ALS > Ca reste pas pratique. Tu peux en convenir.

              On va voir si on peut éventuellement faire quelque chose, mais les fils ne pourront jamais s’étendre à l’infini, ça c’est une certitude en tout cas. Nous prenons bonne note !

      Il suffit de (re)jouer aux jeux de l’ère 8-16 bits et GBA pour se convaincre que 99% des prods qui singent cette période font de la merde. C’est pas compliqué de comprendre, vraiment pas.

    ALS : je ne sais pas pk, je ne peux pas te répondre directement dans le fil du commentaire.
    Mais voilà, je ne vois pas pourquoi tu t’agaces autant. Déjà je n’affirme rien : je ne dis pas que telle ligne est meilleure et l’autre moins bonne. Je ne parle qu’en tant qu’auditeur / lecteur lambda.
    Et je trouve dommage que tu nous donnes une belle leçon de ce qu’est une critique pour ensuite nous dire ici que Gk est un modèle sur ce point. C’est ridicule, tu te décrédibilise complètement.
    Avant de te répondre, je suis allé lire les 3 derniers « TESTS » en date, à savoir Disgaea, SF5 et Far Cry Primal. Je ne juge pas de la qualité du TEST, absolument standard, mais ça n’a rien a voir avec la critique telle que tu la définis dans le podcast.
    En plus, Gamekult se revendique comme « Guide d’achat » . C’est une hérésie de comparer ses testeurs à des « critiques » d’oeuvres.
    Tu imagines un peu Aristote déclarer à un de ces contemporains : « très bon, mais trop court, n’achetez pas. » ?

      En quoi je me décrédibilise ? En gros, tu penses que parce que je bosse à GK je ne suis pas objectif ? Mais mec, c’est moi qui ai décidé de bosser à GK. Je n’ai jamais postulé qu’à un seul site, et c’était GK, et ce n’était pas par hasard. Personnellement, je trouve plutôt cohérent le fait de travailler pour quelqu’un qui partage ma vision, non ? C’est aberrant, ce que tu me dis. GK tend vers cette objectivité, analyse les rouages et laisse de côté les ficelles larmoyantes grossières (cf. Heavy Rain, pour sortir un exemple parlant et notoire). L’aspect guide d’achat n’est pas antithétique, j’en parle même à un moment en rebondissant sur une remarque de Caf sur le conducteur. J’aurais pas dû vous parler d’Aristote, vous vous êtes fait une montagne avec ça. Ce n’est pas parce que j’explicite la méthodologie de la critique que les papiers doivent ressembler à des dissertations de philo, bien au contraire (j’ai failli écrire ces trois derniers mots en capitales). Ce qui se pense bien s’énonce clairement, c’est aussi un autre point que j’ai fustigé notamment en parlant du test de Far Cry. La comparaison avec la critique des oeuvres se faisait dans la méthodologie, maintenant si tu veux comprendre autre chose, c’est ton droit, mais ne viens pas me dire que c’est ce que j’ai dit. Enfin, je m’agace parce que tu balances des contre-vérités qui témoignent soit d’un manque de connaissance de la ligne éditoriale de GK, soit du sens des mots que tu as employés précédemment, en plus d’une certaine mauvaise foi et d’un joli sens du troll.

       » je ne dis pas que telle ligne est meilleure et l’autre moins bonne. »

      J’ai pensé à de la drogue.

    Ohlala, mais quelle agressivité… T’as enfilé ton pyjama en peau de panthère ou quoi ? On dirait un chat coincé dans aquarium, au secours..
    Bon, du coup, je m’arrête là. En fait, je suis en train de discuter avec un mec qui donne des leçons sur la méthodologie, sur l’argumentaire et qui est capable d’introduire sa réponse par : « je suis objectif sur GK parce que c’est moi qui ai voulu absolument travailler chez eux et chez personne d’autre. »
    Et l’exemple d’Heavy Rain, nan mais… « Gk est objectif parce qu’ils sont su analyser correctement les défauts d’Heavy Rain » = « Einstein est un génie parce qu’il a démontré méthodiquement que la nuit, on ne voyait pas grand chose sans lumière. »
    Très bien. Pas la peine d’aller plus loin..

      Je suis agressif parce que je te dis des trucs et tu ne les comprends pas, du coup, oui ça m’énerve de ne pas être compris. Systématiquement, tu interprètes de façon tordue mes propos. J’ai pourtant l’impression d’être clair dans ce que je dis. L’exemple de Heavy Rain, je le donne car le test a porté sur les mécaniques du jeu plutôt que sur le pathos mal construit à base de clichés, qui s’est pourtant fait encenser sur d’autres jeux. Là encore, passion/émotion meilleurs illusions face aux mécanismes. Je veux bien que tu m’expliques le problème avec le fait d’avoir voulu travailler chez GK car je ne le vois pas. J’ai toujours choisi de faire exactement ce que je voulais, que ce soit sur GK ou ici sur Kawa, et si j’avais un quelconque problème avec ce qu’on demande de moi, je me serais barré sans regrets.

    En quoi Dark Souls n’intègre pas de notions de game-design Jay ?

    jefaispeuralafoule

    Bonjour/bonsoir.

    Vous avez fort bien abordés les problématiques sans être redondants avec ce qui a été déjà dit dans vos précédents podcats. C’est agréable de voir que l’on n’est pas revenus sur les problèmes financiers, sur la manière de survivre face à la concurrence etc.
    Pour ceux qui râlent, je vous invite à compléter votre culture sur le monde de l’édition (et surtout celle de la presse JV) via les autres tauliers.
    Ceci étant dit, il manquait quelques mises au point concernant le principe même de « ligne éditoriale ». C’est à mon sens la chose la plus difficile à déterminer, au titre qu’elle sera l’arbitrage du contenu, mais surtout de l’avenir du contenant! Trop de gens semblent ne pas se rendre compte qu’une ligne éditoriale « mal » choisie peut réduire à néant un journal/site. Je mets entre guillemets car ce n’est pas une critique mais un point de départ menant à des conséquences souvent dramatiques. Jay l’a assez bien expliqué: en étant cambré sur des positions certes légitimes mais en décalage avec le marché, cela a coûté cher à son journal. C’est un constat de sa part, et je trouve même courageux de ne pas se braquer et refuser de voir la réalité en face. Chapeau Monsieur.

    De là pourquoi j’aborde cela? Parce qu’il faudrait faire comprendre qu’un site ou un journal doivent vivre, et que les salaires, s’ils sont bas et les emplois dévalorisés dans la branche, c’est qu’il y a une conjonctions de faits difficiles à concilier.
    – L’amalgame que font les gens entre contenu de divertissement et contenu rédactionnel est un premier souci. Quand des « youtubers » font les guignols en vidéo pour le fun, ce n’est pas pour tenir un rôle d’analyste sur un domaine donné. A contrario, ceux qui font le boulot de rédaction et d’analyse se donnent pour principale tâche d’avoir une crédibilité et un fond. Dans les deux cas cela peut être un gros chantier (tournages, effets spéciaux…), mais l’un divertit, l’autre informe. Et ça, on en est arrivés à une situation où l’auditoire ne veut plus faire la dichotomie. A titre d’exemple, un test d’un jeu peut être fait en vidéo, soit de manière sérieuse, soit sur un ton comique en passant sous silence bien des considérations essentielles (gameplay, jouabilité…) A partir de ce mélange, on en vient alors à ne plus « lire », mais à « consommer ». C’est alors la mort du rédactionnel, la fin de la pige, et par conséquent de l’esprit critique. J’ajoute à cela que bien des « youtubers » ont des partenariats légitimes -quand ils l’annoncent clairement-, et donc dévalorisent la critique balancée dans les vidéos… Mais cela reste une source d’infos pour certains, par manque d’esprit de recherche, par manque d’envie de prendre le temps de lire et de comparer; C’est tellement plus confortable de se bouffer un « jouons 10 minutes à ce jeu X », que de lire un bel article complet et circonstancié!
    – Déterminer le « d’où vient l’info », le « qui l’a mise en forme » et le « est-ce sous une influence extérieure à la rédaction » devient particulièrement complexe, surtout que la primeur de l’information attire forcément le chaland… donc des visites et alimente le concept de « putaclic ». Comment être vu, vendeur, donc viable quand on se donne la peine de faire du rédactionnel, ce qui nécessite du temps? Hé bien… en ayant un forum où la pub se charge de faire la vache à lait. C’est en cela que les utilisateurs doivent bien saisir le choix entre être sordide (prostitution à la pub), à abonnement (et faire fuir les intégristes du gratuit), ou de jouer du stagiaire gratos (encore plus sordide, non?). A force d’avoir rêvé du tout gratuit, trop de lecteurs ont oublié que le gratuit n’existe pas. Pire encore, comme vous le répétez mordicus sans qu’une proportion de l’auditoire ne semble le comprendre, le journalisme est un métier, qui a ses règles, sa dialectique, et également ses méthodes. Je sais m’exprimer par écrit, je tiens un « blog », mais je n’ai pas la prétention d’être un journaliste. Pourquoi? Parce que je n’en ai ni l’expertise, ni même les clés! ça ne s’improvise pas!

    Pour ma part je pense qu’il est possible d’être journaliste JV, mais le véritable souci va être pour un bon moment encore que le métier est complètement dévoyé par l’apparition du test en vidéo, du morcellement du financement par la pub (blocage, multiplication de l’offre, changement de modèle économique dans les régies…), et aussi de l’absence de fidélité des lecteurs. On consomme plus qu’on s’approprie un contenu, et c’est condamner à mort ceux qui refusent de se vendre aux éditeurs pour survivre. Si le rédac’ chef a pour but de faire vivre son site/magazine, il se devra d’assumer ses choix… et la critique du pigiste (à la dithyrambe insupportable) est tombée à pic: la rédaction a choisi de faire dans le prétentieux et vendeur, quitte à être ridicule. Il s’en fout: il a vendu son espace d’expression à la société ayant fourni le jeu!
    Dégueulasse? Oui assurément. Moral? Le business est amoral, car il se fout de nos critères de moralité. Le business, c’est la vie ou la mort d’une entreprise, d’un modèle économique, et par voie de conséquence l’emploi ou le chômage des salariés.

    Bravo donc… même si parfois il manque un peu de fermeté dans l’orientation des débats.

    NOTE à ALs: j’ai trouvé plus que dommage ta colère concernant les remarques de Jay sur l’art vs jeux vidéos. Pourquoi? Parce que « l’art » est subjectif, et envisager de procéder à une notation est à mon sens prétentieux. Ce que je vais trouver attirant, qui va me parler sera nécessairement différent de que toi tu vas appréhender. il ne s’agira pas que de culture personnelle, mais carrément de feeling. Qu’on ne rabatte pas les oreilles avec la culture au sens large: chacun a la sienne, plus ou moins riche, et ce que je connais dans un domaine te sera inconnu, et réciproquement. L’oeuvre d’art, même interactive, aura pour but premier d’interroger les sens, d’amener si possible à une réflexion, mais de manière « unitaire », à savoir selon moi à stimuler quelque-chose, que ce soit l’imaginaire ou la réflexion posée.
    Le jeu vidéo, lui, tentera une opération séduction (à quelques exceptions près), soit par l’ambiance, l’esthétique, soit par la jouabilité… ou toutes ces choses cumulées! Un walking dead, un fps lambda, un RE4, un FF, chaque jeu va avoir ses qualités différentes, mais toutes faites pour séduire et accrocher le joueur! Racoleur? Un jeu se doit de l’être un minimum, mais dans le bon sens du terme: quand on te donne en main les mécanismes qui te permettent d’apprécier l’expérience, tu restes accroché, tu joues et rejoues, jusqu’à réussir à « vaincre ». N’oublions jamais qu’un jeu est produit si possible pour vendre, même si l’intention artistique est bien souvent indéniable derrière. L’un n’empêche pas l’autre, mais cela change foncièrement le fait qu’un jeu est fait pour être multiplié à « l’infini », là où l’objet d’art se veut unique et marquante.
    Il m’apparaît donc légitime que Jay soit surpris qu’on puisse noter un tableau, un mobile, une sculpture. Tu procèdes comment? En analysant la maîtrise technique de l’artiste? Là où deux jeux peuvent être comparés par la technicité (vitesse de rendu par exemple), il me paraît complètement absurde de mettre en perpective deux tableaux. Ripolin vs Picasso vs Rembrandt vs Van Gogh vs Goya? Ca n’a aucun sens!

    Désolé pour le morceau bla bla… mais j’avais envie de m’exprimer à cette tribune!

      Pour te répondre sur la partie me concernant :

      « Ce que je vais trouver attirant, qui va me parler sera nécessairement différent de que toi tu vas appréhender. il ne s’agira pas que de culture personnelle, mais carrément de feeling. »

      D’où l’importance de sortir de soi dans la critique, d’oublier ses goûts propres, et d’essayer de réfléchir autrement. Oui, c’est un exercice particulier, mais sans ça, on n’est bon qu’à donner son propre avis, et dans ce cas, on n’est pas plus légitime qu’un autre. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer.

      Je ne vois pas en quoi ta description ne pourrait pas se rapporter au cinéma par exemple. Un film est aussi produit pour être vendu. Il faut arrêter de croire que le divertissement ne peut pas être de l’art (syndrome d’infériorité ô combien habituel du jeu vidéo) ou que l’art ne peut pas être du divertissement (syndrome de supériorité de bien des esthètes). Tu parles de notation, Jay et moi parlions de critique. La question de la notation en est une autre, liée au guide d’achat lui aussi évoqué durant le podcast. Ne mélangeons pas tout, sinon effectivement, comme tu le dis, ça n’a pas de sens.

        jefaispeuralafoule

        Le cinéma distingue de lui-même plusieurs parties distinctes
        – Celui de consommation courante
        – Celui qu’on étiquette d’art et d’essai
        Le premier s’adresse à un public et a un format, tout comme un jeu vidéo. On peut alors le faire entrer dans des cases, le noter, le comparer à de l’existant.
        C’est toute la différence à « l’art brut » où là, en dehors de « mouvements » ou de « tiens ça a un air de … » on ne peut pas réellement parler directement de cases très bien formatées. Alors oui on va arguer de la « classification de la musique » ou encore « par période historique ». Désolé, ça n’est pas susceptible d’être mis en notation. On va dire que AC DC dans sa « case musicale » c’est du 4/5 par exemple? Ridicule.

        Correction sur un propos que tu mets dans ta réponse: D’où l’importance de sortir de soi dans la critique, d’oublier ses goûts propres, et d’essayer de réfléchir autrement. Oui, c’est un exercice particulier, mais sans ça, on n’est bon qu’à donner son propre avis, et dans ce cas, on n’est pas plus légitime qu’un autre. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer.
        ça, ça me pose un gros souci parce que JUSTEMENT le test se découpe entre
        – l’analyse concrète et circonstanciée, celle qui est supposée être détachée
        – Une mise en perspective avec des références du domaine (ou pas si le jeu est réellement novateur et hors des sentiers battus)
        – Et un avis SUBJECTIF du testeur.
        Note tout de même que le vieux con que je suis (bientôt la quarantaine) se fiait aux avis des testeurs, voire même de partir du principe « si X a pensé que c’est bon, c’est que ça doit l’être ».
        Je te renvoie au podcast fait ici même il y a quelques années (déjà!) où tes camarades parlaient avec emphase des tests où le mec disait dans le même papier « c’est pourri … mais c’est génial ».

        Le critique d’art peut avoir toute la culture du monde, etre d’une compétence absolue en son domaine, et rester foncièrement étriqué dans ses analyses parce qu’il sera forcément, comme le tout à chacun, sujet à la subjectivité.
        Je ne parlais pas spécifiquement que de la note:
        – Un jeu a des mécaniques, on en constate les tares, on peut donc les comparer légitiment et en noter l’efficacité
        – Une toile a des couleurs (par exemple)… elles plaisent ou non… mais on note comment, on critique quoi? La texture? Et si c’était volontaire? Les teints choisis? Encore une fois cela appartient à son créateur.
        Quand je parle de notation, je parle bien de critique, de mise en regard.

          Je ne suis pas d’accord : l’avis n’est pas subjectif dans le sens où ce n’est pas un « j’ai aimé ce jeu ». C’est censé être une construction plus élaborée, et encore une fois, moins personnelle, du genre « voilà pourquoi ce jeu est intéressant ». Penser qu’un jeu est bon ne veut pas dire qu’on l’aime, et vice versa, d’où le fameux « c’est pourri mais c’est génial » qui relève plutôt du « c’est pourri mais j’ai adoré ». J’ai déjà mis des 4 à des jeux auxquels j’ai aimé joué et que j’ai relancé plein de fois après avoir fini de travailler dessus.

          Pour le reste, ça commence à me lasser de me répéter. Tendre vers l’objectivité, point.

          Et quand tu dis « noter un tableau », tu parles de la note, si. Et tu me reparles encore de note juste avant. Réduire la critique à la note, c’est d’une débilité sans fin, on l’a déjà dit dans le podcast. Et la critique, ça n’a rien à voir avec « plaire ou non », tu repars dans l’affect, exactement là où on ne veut pas aller. Je fais quoi, je réexplique encore une fois ce que j’ai déjà dit cent fois ? Oui, une oeuvre appartient à son créateur, et ? Quel est le rapport avec tout le reste ? Et limiter la peinture à des couleurs, sérieusement ? Est-ce que je n’ai pas utilisé le mot « technique » mille fois dans le podcast ? Est-ce que je n’ai pas parlé de la tekhne grecque, de l’art artisan ? Est-ce que je n’ai pas expliqué trois fois qu’un art s’étudie à l’aune de son langage propre ?

          Bref, comme d’habitude, le même pinaillage dès qu’on sort le mot objectif parce « nianiania l’objectivité c’est pas possible ». Eh bah tant pis pour vous si vous pouvez pas regarder autre chose que votre nombril, c’est dommage pour vous, parce que moi j’arrive très bien à concevoir et comprendre pourquoi et comment on peut aimer que quelque chose moi je n’aime pas, et je n’ai pas l’impression d’être un surhomme pour autant.

    Docteur Matouba

    Il est rigolo Jay.

    Hello, un simple petit commentaire pour vous félicitez, en effet il y a bien trop de négativité dans les remarques en général sur la toile du coup j vous fais un gros « big up » pour ce podcast fabuleux qui mériterait peut être une suite ou partie 2.
    Le sujet (des youtubeurs) à été un peu survolé (j dis ça sans reproche) mais prendre MV comme exemple alors qu’il est de loin le meilleur honnête et transparent (/preuve/ https://www.youtube.com/watch?v=WZ5e7naeN6A ) n’est pas très représentatif.

    Je conclue simplement en vous faisant des bisous à bientôt.

      Merci ! De mémoire, me semble qu’on a déjà pas mal parlé des Youtubeurs dans des épisodes précédents.

      Euh… Elle était 100% second degré cette vidéo.

      On a ouvertement dit avec Caf que MV était l’un des mecs les plus réglos et que si un truc n’allait pas, il n’hésiterait pas à claquer la porte. Pour le connaître depuis quelques années maintenant, il est clean, mais attention il raconte énormément de conneries dans ses Real Talks, il faut séparer le vrai du faux parce que c’est une sorte de sketch improvisé. C’est souvent difficile quand on se connait pas le bonhomme et les réalités derrière, mais sous couvert de beaucoup de vannes et d’histoires à dormir debout, il a une très bonne manière de parler des réalités du milieu stream/youtube et des problèmes que l’on peut rencontrer.

      On a déjà beaucoup parlé des Youtubeurs dans de précédentes émissions, notamment la dernière consacrée à la presse JV et aux modèles économiques, si tu as le temps de l’écouter, tu auras une vision plus globale et tu comprendras pourquoi on ne l’a pas abordé dans celle-ci.

    Voui effectivement, my bad, vous avez déjà parlé des youtubeurs.
    Il est quand même incroyable que certain n’arrive pas à comprendre le second degré de MV et qu’il faille l’expliquer, mais bon je pense quand même que ce sujet mérite une deuxième partie.
    Merci alex et fox pour vos réponses.

    Professeur Oz

    Hum, en déroulant la page de l’émission pour poster mon petit commentaire, j’ai repensé à votre remarque à propos des « discussions » sur le net, les réseaux etc. Ben vous êtes servis sur le coup là 😀
    (d’ailleurs j’y reviens après)

    Bon, la dernière fois que j’ai posté chez vous, c’était sur votre dernier live. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en l’espace de quelques émissions, vous nous avez offert le pire et le meilleur. Le live était, de mon point de vue, loupé (mais ce n’est pas grave, ce n’est qu’un avis parmi tant d’autres), mais pour le coup, cette émission sur le journalisme était p a s s i o n n a n t e.
    Je ne sais si ce sont les récentes critiques qu’on a pu vous formuler, le sujet de l’émission ou je ne sais quoi d’autre, mais vous aviez chacun une posture plus « humble » que d’habitude ( ce qui ne signifie pas moins véhémente) et vos propos s’en sont trouvés renforcés.
    L’émission était vraiment bien menée, et les échanges particulièrement savoureux. Comme d’habitude, si on ne peut être d’accord avec tout ce qui a été dit, il n’empêche que chacun d’entre vous s’est montré fort pédagogue dans ses interventions.
    Donc, ouais, y’a beaucoup de monde à critiquer quand un truc ne colle pas (et j’en fais partie) mais quand c’est du caviar, il faut le dire aussi.

    J’en reviens à votre aparthé sur le « tout commentaire » que permet le web 2.0. Je vous ai trouvé un brin catégorique quand il s’est agit d’affirmer que ce n’était pas forcément une bonne chose que chacun puisse donner son avis dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux. Certes, je comprends tout à fait, mais comme l’a souligné Caf, « il n’y a pas plus de cons, c’est juste qu’on les entend plus » (c’était à-peu-près ça de mémoire) et j’ai l’impression que, lorsqu’on gère un site, on a un peu trop facilement tendance à se focaliser sur les commentaires négatifs (voire les trolls) alors qu’à bien y regarder, il y a aussi souvent pas mal de commentaires positifs. Et il y a même parfois des critiques constructives sans être donneuses de leçons (si si, ça existe). Bref, contrairement au print, c’est quand même très intéressant de pouvoir être en relation (presque) directe avec ses lecteurs/auditeurs.

    Pikachoux_bzh

    Salut les filles !
    Vous n’avez pas parlé des Bots qui rédigent automatiquement des articles. Oubli ? Ou c’est encore marginal, voir cantonné à certains types d’articles donc pas forcément pertinent

    J’ai hésité à venir commenter ce podcast. 3 ans que je ne vous avais pas écouté mais le sujet m’intéresse. Je vais choisir mes mots avec précaution pour éviter la polémique (il n’y a rien de personnel) mais il me semble que vous êtes les parfaits exemples de ce que vous dénoncez.

    La première chose qui me marque chaque fois que j’écoute une conférence ou un podcast sur le jeu vidéo, c’est l’absence de méthode. Le votre ne fait pas exception. Est-il si difficile de définir son sujet ? Votre podcast traite du journalisme. Dans ce cas, pourquoi commencez-vous par définir le journaliste ? Quoiqu’il en soit, vous vous attelez péniblement à cette définition. Il faudra attendre 10 ou 15 minutes pour vous entendre dire que «c’est basiquement quelqu’un qui a sa carte de presse ». Vous n’irez pas plus loin. A moins que le journalisme ne se définisse lui aussi par la possession de la dite carte, vous n’avez encore rien dit du sujet. Je vous rassure, vous n’en direz pas beaucoup plus en deux heures. C’est essentiellement un gloubiboulga sur la situation de journalistes dans le jeu vidéo featuring youtubeurs featuring le bon et le mauvais chasseur.

    En fait, je ne sais pas si vous vous rendez compte du niveau déplorable de votre podcast ! Le plus élémentaire semble vous échapper. C’est sans doute ce qui explique la confusion permanente. Je remarque, par exemple, que vous êtes incapables de distinguer profession, statut et fonction. Avoir une carte de presse confère le statut JURIDIQUE de journaliste. Mais tirer des revenus d’une activité (par exemple le journalisme), c’est une profession. L’un d’entre vous finira d’ailleurs par tiquer sur ce point, sans que ça n’aide à approfondir. Or la définition de la profession de journaliste vous aurait amené celle de l’activité de journaliste donc à celle du journalisme . Et vous auriez peut-être esquissé les limites d’une vision aussi « capitaliste » du journalisme à laquelle on opposerait volontiers le journalisme non lucratif (économie sociale) voire bénévole (ceux qui remplissent la fonction sans avoir le statut ou la rémunération).

    Tout ça, c’est très basique hein. C’est le plus dingue. Mais comme vous n’avez pas grande idée de ce dont vous parlez, vous vous enfoncez toujours plus. Par exemple, lorsque vous abordez la ligne éditoriale, vous ignorez totalement qu’il ne s’agit pas seulement d’une orientation du contenu mais principalement (dans le cadre de votre sujet) d’une conduite morale ou éthique propre au journalisme. Car la ligne éditoriale est aussi un concept juridique qui renvoie au statut du journaliste et à la fameuse clause de conscience. C’est pour protéger les journalistes de la dérive des journaux qu’on leur a accordé la possibilité de se retirer tout en percevant des indemnités (ce qui équivaut à une démission rémunérée). A vérifier mais cette clause pourrait n’être opposable qu’à condition de posséder la carte de presse ( la jurisprudence est peut-être restrictive). En pratique, c’est une protection pour les journalistes auxquels on demanderait, par exemple, de faire du publireportage, du placement produit. Bref, c’est une protection contre l’absence d’éthique. Et si une telle absence d’éthique est sanctionnée (objet également de la charte de Munich), c’est donc que le plus important dans la ligne éditoriale n’est pas le contenu (qui ne peut être sanctionné sauf dispositions légales) mais la conduite. Fatalement, une émission sur le journalisme qui explique que Cyprien et les youtubeurs ont une ligne éditoriale comme les journalistes, c’est juste aberrant.

    A titre personnel, et c’est ce qui me dérange le plus, j’aimerais vous alerter sur votre niveau de français. Vous vous exprimez terriblement mal, avec un nombre de fautes ou d’erreurs tout à fait hallucinant. J’ai la même impression en vous écoutant qu’en lisant le test de Far Cry Primal. Surtout, vous utilisez des termes et des concepts de manière complètement inappropriée. Entendre qu’ « un accord de non divulgation (NDA) n’est pas un contrat » est grotesque. C’est méconnaître la définition du mot contrat. C’est aussi méconnaître sa définition juridique. Malheureusement, chaque fois que vous employez un terme de « droit », je tique (et vous le faîtes très souvent), je sais instantanément que vous l’employez à tort et à travers. Au-delà, vous méconnaissez des qualités essentielles de la langue française : sa subtilité, sa précision.
    A part ça, la question qui se pose, concernant les NDA, tient évidement à la sanction en cas de violation par les journalistes. Après tout, un contrat reste un ensemble d’obligations.

    Enfin, dans la dernière partie, vous partez dans des théories sur la critique, sans vraiment dialoguer, uniquement pour livrer votre avis et vous satisfaire de vous-mêmes. D’une, il aurait été essentiel d’introduire le rapport entre le journalisme et la critique (toujours cette question de la méthodologie). De deux, on attend toujours la définition de la critique.
    Pour le reste, l’opposition subjectif/objectif, c’est vu et revu mille fois. Surtout, c’est du niveau de seconde. En terminal, on apprend les nuances : l’objectivation du subjectif, la subjectivation de l’objectif, le relativisme, la vérité scientifique, la vérité ontologique. Grossomodo, le débat que vous essayez d’avoir concerne l’existence d’une vérité dans la critique et d’une vérité dans l’art. En ce qui concerne ces domaines, beaucoup d’auteurs ont écrit. Taine a essayé d’appliquer le positivisme à la critique. Nietzsche postule le relativisme le plus total ( « il n’y a pas de faits, que des interprétations. » ) Bref, il y a tout un tas de penseurs qui vous auraient permis d’élever le débat « au-dessus des pâquerettes et des coquelicots ». Et sans besoin d’aller chercher du côté de la philosophie, beaucoup d’écrivains ont traité le sujet. Oscar Wilde est génial lorsqu’il parle de la critique. Ceci dit, heureusement qu’ALS a évoqué l’art contemporain parce que ça devenait terriblement gênant.

    Fin bref, quel était déjà votre conclusion sur « les journalistes de jeu vidéo » ? Qu’ils étaient incultes, vaniteux et illettrés ?

    Êtes-vous sûr d’être bien placés pour prononcer ce genre de jugements ? Et, question subsidiaire, est-ce votre rôle ?

    ps : merci de citer Icare. Le numéro Spec Ops traite de cinéma, de religion, de littérature, de politique, de gamedesign, de level design, de psychologie, d’histoire. Je crois que c’est suffisant pour être cité comme contre exemple. A titre informatif…

      C’est un podcast bordélique, où on parle sans retenue à 22h, et tu t’étonnes qu’on fasses des fautes de français. C’est le PMU ici, pas le Ritz.

      « ps : merci de citer Icare. Le numéro Spec Ops traite de cinéma, de religion, de littérature, de politique, de gamedesign, de level design, de psychologie, d’histoire. Je crois que c’est suffisant pour être cité comme contre exemple. A titre informatif… »

      Un contre exemple où les développeurs eux-mêmes écrivent dans le livre, où l’analyse se transforme en pamphlet masturbatoire dont nombre de piliers de réflexion sont basés sur des supputations et réflexions personnelles au lieu de faits avérés ? Un contre exemple où, par la force de l’habitude, l’auteur se met sans cesse en avant au lieu de s’effacer derrière le sujet qu’il traite ?

      Hmmm non, va faire ta pub ailleurs et te prendre pour dieu le père sur Fdesouche ou Gamekyo, on s’en tape.

        Connais-tu ton sujet, Fox ? J’en doute. Ce n’est pas un livre mais un magazine. Il n’y a pas non plus de mise en scène de ma personne à l’intérieur des pages. Enfin, les développeurs n’écrivent pas mais coécrivent ce qui nuance le propos. Pour le reste, je te laisse libre de tes propos.

        Au-delà, je ne demande pas la citation du magazine par volonté de publicité mais par souci d’information. La nuance t’échappe. Ceci dit, le silence étant l’expression la plus parfaite du mépris, j’imagine que tout s’explique.

          Si tu connaissais la nuance mon bon Aurélien-Icare, tu n’agiterais pas les bras et n’oserais même pas venir en ces terres où tu n’as jamais été le bienvenu, encore moins pour jouer sur les mots avec ta rhétorique tordue et bancale.

          Au delà de rebondir sur le fait que ton ouvrage n’est pas un livre mais un magazine (ce qui induirait une régularité de parution, encore plus absente que ton sens de la retenue), je suis heureux de voir que tu reconnais enfin, même à demi-mot, que les développeurs « co-écrivent » les textes de tes ouvrages, ce qui malheureusement sort ton « magazine » de la case « magazine journalistique » pour la placer simplement dans « fanzine publicitaire ». C’est tout à fait respectable dans son format et sa lecture attention, mais tu seras gentil de venir donner des leçons aux autres quand tu feras autre chose que mendier du contenu chez les éditeurs pour combler tes manques.

          Saches aussi que je n’ai aucun mépris pour toi, tu n’es en rien méprisable à mes yeux, tu m’inspires au mieux de la tristesse, au pire une légère pitié. Tu fais quelque chose avec ton mag, c’est bien, les autres aussi travaillent, on vient pas refoutre ça sur la table à la première occasion de commentaire en pétant plus haut que note derche. Le sujet était de parler d’un métier que tu ne pratiques pas puisque tu officies dans ton coin et que tu es le patron d’une entreprise qui n’emploie que toi. Tu n’es pas dans une rédaction, tu n’es pas pigiste au sein d’un rédaction, tu ne vis donc pas les contraintes d’un journaliste en rédaction ou d’un pigiste, ce qui est ou a été un quotidien pour les membres des Tauliers.

          Je te reprends cependant sur le terme « droit » qui te fait tant bondir, un NDA signé est un accord qui a valeur de contrat, avec des répercussions notées dans ses clauses en cas de rupture ou de divulgation d’informations. Le savais-tu ? J’en doutes vu ta tirade, sinon tu n’aurais soufflé mot. Pour complément d’information, nous avons fait une émission entièrement dédiée à ce sujet, même si je sais que tu ne trouveras que dédain à son écoute, il me semblait important de le préciser.

          Ensuite, sommes-nous bien placés pour porter un jugement et est-ce notre rôle ?

          Je te répondrai que nous émettons des réflexions et jugements personnels à l’aune de notre expérience, qui représente plus de dix voire quinze ans de métier chez certains. Je rajouterai même 20 ans pour Caf, qui en grand ancien officiait sur RTL quand toi et moi allions encore au collège.

          Pourquoi le faisons-nous ? Parce que nous faisons ce que nous voulons, parce que c’est notre émission et que nous sommes chez nous. Malgré ton écoute plus que sporadique de nos épisodes, il en a toujours été ainsi, dans le ton d’une discussion de bar que beaucoup prennent au sérieux. C’est un peu comme l’OMGB que nous aimons tant, et qui aurait pourtant dû t’apprendre le second degrés depuis toutes ces années, après tout, il est né peu avant l’émission.

          Pour terminer, nos idées et jugements n’ont de valeur que pour ceux qui les écoutent. Malgré le dégoût à notre égard que tu ne manques jamais de clamer sur la toile lorsque l’occasion t’es donnée, tu m’accorderas que ces trois heures en notre compagnie valaient bien un fromage.

            Dans quel monde vis-tu pour débiter autant d’absurdités et ne pas t’en rendre compte ? Le pire, c’est que je ne suis pas venu ici pour parler d’Icare. Je ne faisais que préciser qu’il aurait dû être cité en contre-exemple des dérives que vous dénonciez. Bref, je suis là pour parler de journalisme. Mais puisque tu te défends en attaquant les autres – moi, en l’occurrence -, je vais te répondre. Et traiter le sujet de départ parce que c’est ce qui m’intéresse.

            Premièrement, Icare n’est pas un fanzine. Un fanzine est une revue « amateur » réalisée par des passionnés et éditée à peu d’exemplaires dans un cadre restreint (souvent local). La fréquence de parution importe peu (surtout que les fanzines publient en général pas mal sur une courte période). En ce qui me concerne, je suis un éditeur de presse, c’est à dire que ma société est enregistrée auprès du tribunal de commerce avec le code NAF propre à mon activité. Je suis aussi distribué nationalement et internationalement ce qui nous sort d’un cadre local. Quant aux ventes, les 1 300 exemplaires vendus du numéro Spec Ops ne justifient pas ta qualification de fanzine. Le dernier numéro en français du magazine AMUSEMENT n’avait pas dépassé les 1 600 ventes pour un prix deux fois inférieur (je rappelle qu’Icare coûte 15 euros) : le qualifierais-tu de fanzine au prétexte de la modestie de ses ventes ? Sinon, au-dessous de combien d’exemplaires devient-on un fanzine ? Parce que mon numéro consacré à God of War s’est écoulé à 7000 ex, soit deux fois plus que le dernier numéro de Joypad. Peut-on passer de magazine à fanzine simplement en raison de l’évolution des ventes ? Intéressant.

            Ou peut-être penses-tu à la question des revenus. Malheureusement, je tire bel et bien des revenus du magazine. J’occupe donc la fonction de journaliste même si je n’ai pas le statut idoine, ne possédant pas de carte de presse. Ceci dit, sans doute pourrait-on parler d’Icare comme d’un prozine. En général, les prozines sont des publications techniquement comparables aux magazines (papier, impression), sans publicités, destinées à des professionnels mais distribuées gratuitement. Par exemple, les magazines d’entreprise. Alors,certes, le critère de la gratuité semble exclure Icare. Mais d’un autre côté, mon lectorat est composé aux deux tiers de développeurs et d’étudiants. Sans oublier qu’il n’y a pas de pubs. J’imagine que ça pourrait faire pencher la balance dans l’autre sens.

            Enfin dernier point, si des professionnels coécrivent dans le magazine (deux articles dans le numéro Spec Ops), ça n’en fait pas un fanzine pour autant. Qu’est-ce que c’est que cet argument ? Depuis quand est-ce un critère ? Fin bon, il est à l’image de tout ce qui sors de ta bouche ou de ton clavier. Surtout, depuis quand des professionnels écrivent dans des fanzines ?
            A part ça, j’ai coécrit le postmortem de Spec Ops avec François Coulon contre la volonté de 2K Games, ce dernier m’ayant interdit de le contacter. Et je ne suis pas davantage passer par les éditeurs pour des intervenants comme Sheldon Pacotti (son mail est sur son site) et Emmanuel Gorin (on a correspondu via linkedin, j’ai créé un profil uniquement pour zieuter les cvs de devs qui m’intéressent). Pire, contrairement à ce que tu sous-entends, je ne l’ai jamais caché (au contraire) et ça ne représente jamais qu’une quinzaine de pages (20 si on prend en compte le témoignage du soldat américain) sur 188. Tu vois, c’est aussi ça qui nous différencie. Je ne suis pas là pour donner des coups bas ou calomnier. Bizarrement, c’est tout ce que tu sais faire.

            Après, pour ce qui est d’être pigiste, non je ne le suis pas. J’ai déjà travaillé dans une petite rédaction mais que vaut mon expérience ? Sinon, travaillant seul sur Icare, ne suis-pas tout à la fois journaliste, rédac chef, maquettiste, secrétaire de rédaction et comptable ? Ironie mise à part, tu utilises un argument d’autorité. C’est une preuve de faiblesse. Il n’y a nul besoin d’avoir travaillé dans une rédaction ou d’avoir été pigiste pour parler de journalisme, d’économie de la presse ou de critique. Ton problème, c’est que tu penses tirer ta légitimé de tes fiches de paye ou de tes années d’expérience. Or, à mes yeux (comme à celle de beaucoup de gens ou simplement du bon sens), la légitimité provient de la qualité de ce qu’on propose, de ce qu’on dit, de ce qu’on écrit. Le fond, jamais la forme. La substance, jamais le statut. Je te laisse imaginer ta légitimité à mes yeux. Comme je te laisse imaginer la qualité d’un podcast qui réunit 50 années d’expérience dans la presse jv pour aboutir à une telle (d)émission. Pour moi, c’est un gâchis. Et je trouve ça dommage. Notamment parce que vous faîtes une émission d’information autant que de divertissement. Il tient parfois à peu de choses que l’un prenne le pas sur l’autre et le dénature. A part ça, je ne suis pas venu ici pour vous agresser mais pour adresser un message. Parce que le sujet m’importe. C’est la première fois que je m’exprime en 3 ans sur votre plateforme, c’est peut-être un signe. Et j’ai pris soin d’écrire une semaine après la parution du podcast pour ne pas que ça soit pris pour de la publicité. De toute façon, je suis pas venu faire ma pub au moment du Ulule, pourquoi viendrais-je la faire maintenant ? Bref, je voulais laisser passer du temps pour qu’on soit tranquille.

            Après, c’est très vrai qu’on a tendance à se focaliser sur le négatif et à oublier les qualités. J’ai trouvé des points positifs dans votre podcast. Il est marrant. Y’a aussi des fulgurances comme à propos de la disparition des éditos. Ceci dit, comme pour tout ce que vous avancez, ça manque d’exemples et de contre-exemples. Gameblog méritait d’être cité sur ce point. Ce site a voulu redonner ses lettres de noblesse à l’éditorial. Via les billets hebdomadaires de Rahan puis via les tribunes (comme celle des gars de console syndrome/third editions) qui ont duré un temps avant de disparaître. Or les tribunes sont comparables aux éditoriaux. C’est la forme qui les distingue (puisque les tribunes ne sont jamais écrites par des membres de la rédaction). A présent, les « j’ai quelque chose à vous dire » de Julien Chièze remplissent le même office mais en vidéo (peu importe la qualité). Il faut savoir être honnête intellectuellement. Après, je connais mal les autres sites pour savoir s’il y a des équivalents (je ne suis pas un adepte de la vidéo).

            Sinon, arrête ton charabia pseudo juridique. C’est pas parce que tu connais deux mots de japonais que tu parles la langue ou que tu peux les employer correctement dans une phrase. C’est pareil pour le droit. Puis, sans vouloir m’avancer sur le terrain de l’argument d’autorité, je crois que l’un d’entre nous sait de quoi il parle.

            Ah et dernier point, le fond de votre émission ne relève absolument pas du second degré. C’est simplement un argument de fuite parce que tu retrouves coincé. Qui crois-tu tromper ? Vous traitez sérieusement votre sujet, n’importe qui s’en rendrait compte. Ça n’empêche nullement les exagérations répétées ou occasionnelles. Bref, vous exagérez sur la forme (par exemple la violence d’ALS sur le test de Far Cry Primal ou celle de Jay sur Ori) mais vous êtes sérieux sur le fond. Faut-il que je te le démontre? Ou penses-tu que la charte de Munich soit un trait d’humour bien connu ?

            Eh, les journalistes, vous aimez bien parler de vous même pas vrai ? Une véritable tempête dans un verre d’eau ! Remontez votre pantalon et dépensez plutôt votre énergie à nous faire kiffer !

            Sans aller jusque là, un peu quand même, sinon vous ne seriez pas autant obnubilé par le nombre de vues ou d’exemplaire vendus 🙂
            Je suis halluciné par la capacité qu’a la presse JV à parler d’elle même. Et Chieze il est pas indépendant, et on m’a volé mes visuels, et Webedia y sont vilains… Une vraie téléréalité !

            Joshua > Mais de quoi tu parles ?

          ta gueule sérieux

            Ce message s’adressait à icrade hein

            LOL ! Fox découpé en dix en train de se vider de son sang et ses potes qui viennent même pas bouger le petit doigt pour essayer de le relever de peur de subir le même sort, putain j’ai bien fais de passer par là moi 😀
            Ca confirme bien ce que je pensais. Derrière l’armure de papier « t’es un extrémiste » / « t’as pas pigé la ligne éditoriale », bin y’a pas grand chose en fait.

            Zeb, c’est juste que c’est très très long et qu’il n’y a pas grand chose à dire 🙂 Fox est le roi du pavé, on le laisse exceller là-dedans. Moi je déteste ça, au-dessus de trois lignes j’ai des boutons. A part répondre « oui si on avait dix heures d’émission, on pourrait dire plus de trucs qu’en deux », hein. « Vous avez pas dit ça, ça, ça. » Bah non effectivement. Pas le temps de tout dire.

            Zeb > Moi j’en ai rien à branler. Ils se débrouillent. Et je sais, par expérience, que « discuter » avec Aurélien prend beaucoup de temps. Beaucoup trop.
            Ah et Aurélien, arrête de prendre des multis, c’est totalement inutile ici.

        Ah bordel, ça me rappel le bouquin sur FFVII, ou comment transformer un truc sympa en un truc aussi chiant qu’un mauvais cours de philo en se basant sur du vent. On aurait presque dit un épisode écrit d’Alien théory.

        Sinon sérieusement, vous ne devriez pas perdre de temps avec l’autre paillasson…

    Bien le bonjour à vous tous! Non, pas vous les commentateurs.

    Apparemment, la presse vidéoludique en Espagne c’ est festif aussi. Ca devrait te plaire ALS 😉
    Meristation, un des grands sites web espagnols, avait noté SFV à sa sortie d’ un 8.
    Comme la plupart des autres sites et magazines à travers le monde, ils avaient mis en évidence le contenu rachitique de départ mais un gameplay aux petits oignons bla bla bla…

    Suite à ça, plusieurs Youtubeurs, n’ étant pas du même avis et « prenant fait et cause pour les personnes se sentant flouées », se sont empressés de poster des vidéos avec avis négatifs de Metacritic et Steam à l’ appui et démontrant à leur façon que la presse Jeux Vidéo en Espagne était corrompue et totalement non objective.

    Bizarrement et pour une fois, un mouvement de colère collective est apparu, prenant de l’ ampleur au fur et à mesure du temps et à poussé l’ auteur du test de chez Meristation à se justifier en vidéo et laissant supposer qu’ une révision du test pourrait éventuellement se faire s’il le fallait.

    La colère des internautes n’ ayant, malgré tout, pas baissé et toujours exacerbée par ces quelques Youtubeurs, le site a finalement décidé de faire du « damage control » et a ainsi changé la note du jeu qui du coup est passée de 8 à 6.5!

    Du coup, crédibilité et indépendance de combien sur 5 dans ce cas là? 😉

    Tout de bon à vous tous !

      Faut vraiment être con(s) pour céder à la pression des gens parce qu’ils ne sont pas contents/d’accord.

        Bon je sais que j’vais prendre une tartine d’os ! mais le « je » afin de représenté un ensemble de personne est le « on » . Après si tu utilise « je » en précisant que tu parles au nom de la rédaction là ça passe .

        En tout cas bonne émission et très bon débat entre vous ! Merci à tous, pour le temps que vous y accordez .

    Dommage pour la pause musicale, ça commençait bien puis il y a eu le chant ….

    Stargazer récidive : http://www.jeuxvideo.com/news/462683/le-jeu-video-le-laboratoire-d-une-economie-bien-reelle.htm

    Si vous avez aimé son test de Primal, ce billet vous ravira à coup sûr.

    Article écrit par un illettré sortant d’un cours universitaire de philo/économie.

    J’arrive après la bataille mais quand je vous entends parler à un moment de l’importance de la culture vidéoludique et que « c’est pour ça que souvent les rédacteurs ont une spécialité », faut voir comment se passent les recrutements. Quand JV.com était encore à Aurillac, j’avais passé un entretien d’embauche, ça a été vite fait. Je rentre, le boss et le rédac chef me demandent simplement de faire la liste la plus longue possible de jeux auxquels j’ai joué depuis que j’ai découvert les jeux vidéo, je me demande encore l’utilité de la chose. C’est un test de mémoire ? Je précise aux deux gars que je suis plus calé sur les FPS : « ça on s’en fiche. » Cordialement.

      Pour le grain de sel, généraliser les recrutements à une seule expérience, c’est bif bof. Dans l’immense majorité des cas, si tu n’as pas déjà bossé dans le milieu, on te demande avant tout un ou plusieurs articles tests, avant de définir tes spécialités.

        En effet, j’aurai dû préciser qu’il ne faut pas généraliser. D’un autre côté, difficile de croire être tombé sur LE cas particulier de recrutement nawak. Bref voilà, c’était l’instant témoignage :p

    Franchement j’aime bien votre podcast, vraiment…mais les blagues d’ALS sont absolument déplacées, ‘fin y’a un moment je me dis le mec il est traumatisé, son champ lexical c’est la bite et les références gays (et nintendo, et pokemon … et les city builder… bon j’aime bien les city builders loul) ,et pourtant y’a pleins de sujets qu’il maîtrise très bien et ses tests sur GK sont plutôt chouettes, c’est con…bon Jay par contre… bref bisous les loulous !!

      Alors. Il faut savoir que le ton des Tauliers est très différent du ton des autres podcasts auxquels je participe. Sur le jeu vidéo, tu peux par exemple écouter les anciens épisodes de Que le Grand Geek me Croque, et tu verras que c’est très différent. En émissions actuelles, il y a sinon Allô Centrale, où là encore je ne suis pas grossier. La grossièreté et la tripaille, c’est le fond de commerce des Tauliers, et il se trouve que Jay et moi on adore faire des blagues salaces. Ca nous fait rire. Ca ne fait pas rire tout le monde, mais tant pis : nous, on s’amuse. Si les gens n’apprécient pas, nous proposons heureusement d’autres podcasts sur le jeu vidéo avec des tons différents. Nous n’avons aucunement l’intention d’uniformiser le style de nos émissions, vu que c’est là notre point fort, la diversité.

      Après, si tu n’aimes pas entendre parler de Pokémon, Nintendo ou des city builders, n’écoute pas de podcasts de jeux vidéo. C’est tout ce que je peux te conseiller à ce niveau-là, vu que ce sont des sujets qui risquent d’être abordés à un moment ou un autre (difficile de contourner Nintendo). Après, comme je l’expliquais dans le dit podcast, nous avons chacun nos spécialités, désolé si les miennes ne te conviennent pas mais je ne vais pas pouvoir changer pour te faire plaisir.

      Pour le reste, merci pour les compliments ! Je préfère te prévenir tout de même : mon prochain test sera celui d’un jeu sortant sur une console Nintendo.

    Le podcast pourrait être écoutable sans le boulet inculte qui comprend rien, qui s’exprime dans un français indigent et qui balance des absurdités sur un ton péremptoire. Du coup le niveau est très très bas, puisqu’il faut tout reprendre à la base.

    A tel point que son collègue est obligé de se lancer dans un cours de niveau seconde sur la fonction de la critique: si le mec est pas allé à l’école, qu’il y retourne ou qu’il ferme sa gueule.
    La vulgarité, la paillardise, le second degré, pas de problème, mais l’exposition aussi massive de la bêtise satisfaite d’elle-même est très gênante pour l’auditeur.

    C’est dommage parce que ses collègues ont l’air très bien…
    Seul moment marrant, le passage sur FC Primal.

    Salut les Tauliers

    Concernant la différence entre l’opinion et la critique.

    C’est impossible d’être objectif à 100% ceux qui disent le contraire sont de mauvaise foi

    Bravo pour vos podcast super intéressant et votre naturel à tous , ça fait du bien un peu d’authenticité

    @+

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