LOLJAPON #40

Nature & traduction
Disponible depuis le

Pour débuter notre crise de la quarantaine, on a décidé de vous faire un petit dossier dédié à l’art de la traduction et de l’adaptation (et du lettrage). On a invité Anaïs Koechlin et Martin Berberian, fondateurs de B.L.A.C.K.Studio, qui sont venus nous expliquer leurs métiers, leurs parcours, leurs difficultés, leurs joies et leurs astuces autour des mamelles du TEXTE !

Qui dit émission à quatre dit aussi statuts bien chargés, avec une thématique vie quotidienne et sentiments: Amo vous parlera du trop méconnu film Si Tu Tends l’Oreille, Anaïs vous contera l’histoire de la Cantine de Minuit, Martin vous expliquera Terrace House et Concombre s’est attardé sur un manga auréolé de gloire à Angoulême: Chiisakobé. 

Enfin, niveau Sushiroulette, en plus de vos habituelles questions, nous parlerons entre autres de dinosaures sexy, on se questionnera sur l’adaptation de Ghost in the Shell par Rupert Sanders et on conclura sur un petit quizz qui mettra à rude épreuve votre chronologie des médias.

Un mot sur l’émission

Une fois par mois, Amo et Concombre pitchent une pelletée de produits japonais. Jeux, animes, visual novel et autres produits (pas toujours) honteux. Statuts culturels, dossier thématique et rubriques glacées et sophistiquées, le Japon est un pays bizarre mais on adore vous en parler. En direct chaque premier vendredi du mois.
Les commentaires

    Bien le dossier, j’ai beaucoup appris, entre autre un traducteur ne traduit que ds sa langue maternelle.
    Sinon ça a fait tout choupidou ds mon cœur quand j’ai vu que Kaorin et Loljapon signaient pour la saison 2017 <3

    Je plussoie totalement l’intro, j’ai aussi envie de donner des claques à Morgana pour ca …

    Je faisais mon petit Pokémon Picross avant d’aller me coucher comme tous les soirs en écoutant du podcast, et là au milieu d’une grille 7×7 pas très compliquée, j’entends parler de Centaur no Nayami et de Haoliners, faisant référence à ce que j’avais dit sur Twitter. Permettez-moi de m’expliquer en plus de 140 caractères.

    Amo, tu dis qu’il ne faut pas juger une série (ou un projet anime quel qu’il soit) à l’aune de son studio, mais de son staff. Et tu as parfaitement raison, c’est une idée reçue dont les gens doivent se débarrasser : si certains studios parviennent à s’offrir une identité, la qualité des œuvres qui en sont issues sont avant tout le fruit du talent et du travail de créateurs individuels. Ainsi il est par exemple ridicule de s’enthousiasmer sur un anime parce qu’il y a marqué Madhouse dessus : Madhouse est une société d’une soixantaine d’employés (ce qui est riquiqui pour un studio fondé dans les années 70), qui externalise la moitié des épisodes des séries qu’ils produisent. Votre dernier anime Madhouse, c’est un anime Madhouse / Dr. Movie / Gonzo / PRA.
    Tu dis ensuite que c’est dû au fait que récemment l’industrie repose pas mal sur des freelancers et là je nuancerais un peu : le phénomène n’est pas récent, mais on s’éloigne du sujet.

    Donc voilà, un studio d’animation n’est pas une garantie, ni même souvent un signe de quoi que ce soit, c’est juste une structure. Seulement voilà, des structures, il y en a des bonnes et des mauvaises. Prenons deux exemples extrêmes, que dis-je, imaginons deux papillons.
    Premier papillon, dans le coin rouge, le studio Shuka. A la base une branche de Brain’s Base, le studio a été fondé en 2013 et a commencé à sortir des séries en son nom en 2015. Trois cours de Durarara!!x2, un 91 Days, et puis enfin le salut avec Natsume Yuujinchou Go, première de leurs séries à ne pas s’effondrer sur elle-même du point de vue technique. D’aucuns diraient que diffuser un vieil OVA en guise de nouvel épisode en milieu de saison, c’est tricher, et que ça reste une des moins jolies saisons de la saga, mais pfft, balivernes. Shuka est un jeune studio qui a mis candidement un doigt le pot de Nutella et est tombé dans la marmite, si vous me pardonnez la métaphore que je n’aurais jamais du tenter de filer. Après avoir commencé la production de séries animées en 2015, la studio s’est fait cinq cours en deux ans. Du coup, même avec différents réalisateurs pas tombés de la toute dernière pluie pour diriger leurs séries, rien à faire.
    Second papillon, dans le coin bleu, KyoAni. Je vous épargne l’historique : flash-forward vers le présent, scratch noise, freeze frame, peu importe comment on en est arrivés là. Aujourd’hui, Kyoto Animation est facilement un des studios en meilleure santé de l’industrie : environ une série produite intégralement en interne tous les six mois, avec 130 employés, en bonne partie issus de leur propre école d’animation, avec de bonnes perspectives de carrières pour les jeunes créateurs autant en animation qu’en réalisation. Du temps, des gens, du talent. La qualité des œuvres du studio (au moins sur le plan technique et réalisationnel, je laisse Concombre débattre de l’attrait de ces séries seul) ne sont pas tombées du ciel, le studio en lui-même est une excellente structure qui permet d’obtenir ce niveau.

    Or, de ce qu’ils nous ont montré, et même si le studio fait pas mal de co-productions avec d’autres studios (notamment Reikenzan, qui est une sombre daube, avec Deen), il ne semble pas être une bonne structure, vu les similitudes des défauts des séries qu’ils ont sorti l’année passée. Ensuite, j’ai peu de détails sur le studio à proprement parler donc pas grand chose de plus précis à en dire. Notez que les premières lignes du staff sont sorties, et que ce qui en ressort m’inspire assez peu de bonnes vibrations. Cela dit on est jamais à l’abri d’une surprise, donc croisons les doigts en attente de plus de détails.

    Oui, tout ça pour dire si peu au final. Je ne sais pas si tout ça était bien cohérent mais j’espère au moins avoir clarifié ce que je voulais dire. Sur ce, dodo, bonne nuit, tout ça.

    Merci pour ce dossier très intéressant sur la traduction et le lettrage.

    C’est marrant pour votre concours j’avais fait le calcul au moment où vous disiez vos heures passées sur Persona (malheureusement c’est quasi impossible pour moi de vous écouter en direct)
    En tout cas quel jeu ! J’ai hâte de vous écouter en parler lors de votre prochaine émission (Morgana ARRRGGHHH)

    A part ça le petit farfouillage d’archives sur Néant Vert m’a permis de trouver ce kébab à la sauce blanche, je le lirais plus tard (un Hentai au boulot ça le fait moyen ^^)

    Merci encore !

    Si je devais faire un Super « LOL Japon » Battle, cet épisode arriverait sûrement dans le haut du classement : Un dossier super interressant, des invités charmants et très à l’aise, des questions pertinentes ( on sentait votre envie d’en savoir plus et j’ai appris beaucoup de choses), et pour finir un petit quizz bien sympa. Et puis franchement un LOL Japon qui parle de Yoshifumi Kondo, Masamune Shirow et Katsuhiro Otomo dans un même épisode ça ne pouvait être que bon!!

    En ce qui concerne Ghost in the Shell 2017, je partage globalement votre avis, je trouve la scène du spider tank vraiment plus inspiré dans le GITS 1995( un des seuls moment où l’on voit le major flipper). En fait j’ai ce sentiment pour presque toutes les scènes « copiées collées », il manque toujours le petit truc qui rendait la scène exceptionnelle. Sinon dans l’ensemble pas trop déçu ça aurait pu être bien pire!

    Mais Amo, Concombre, que faites vous là à lire les commentaires entre 2 parties de Persona 5??? Allez tout de suite rattraper votre retard en regardant ce chef d’œuvre qu’est Akira!!!

    Sur ce, merci à vous deux pour ces bons moments en voiture ou au travail et continuez comme ça, ne changez rien ( si juste Makoto Kurasagi c’est plus possible pour le major!!)

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