Que le Grand Geek me Croque #18

La communication, Alex Kidd, interview de Mickaël Newton
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Que le Grand Geek me Croque #18

La communication, Alex Kidd, interview de Mickaël Newton
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Au menu de ce dix-huitième numéro, retrouvez le tour d’actu’ du mois écoulé, la rétrospective centrée sur Alex Kidd, le thème consacré à la communication et l’interview de Mickaël Newton.

Un mot sur l’émission

Montez à bord du talk-show nocturne de RadioJV ! Alexleserveur, InkS, Chloé et Alvin amènent leurs invités à commenter l'actualité du mois, partager leurs anecdotes lors de la rétrospective et éclairer de leurs lumières un thème qui leur est familier.
Les commentaires

    Autant le débat sur la communication est intéressant, notamment sur les relations entre les gros sites de jeux vidéo et les éditeurs, autant la rétrospective sur Alex Kidd m’a glacé le sang, face à tant d’approximations sur Alex Kidd in Miracle World.
    Par où commencer…

    – Déjà, il n’y a pas de timer, on peut tout aussi bien rusher les niveaux quand on les connait bien, que prendre son temps pour les découvrir.

    – Le jeu est trop dur ? Honnètement, non, à part le dernier château du jeu.
    Alors oui, il n’y a pas de sauvegarde, les vies sont assez limitées, mais ça n’est pas pour autant un jeu difficile.

    – La moto est trop rapide ? Elle avance certes toute seule, mais on peut la faire ralentir en appuyant en arrière, tout simplement…

    – Alex Kidd souffre d’inertie dans ses déplacements ? Absolument pas. La jouabilité est ultra précise, qu’Alex Kidd soit à pieds, dans l’eau, en moto, en hélico ou encore en hors-bord.
    Le jeu a une variété de gameplay jamais vu dans un jeu de plate-formes à l’époque.
    C’était le premier Wonder Boy qui souffrait d’une inertie rendant le personnage glissant et dur à maîtriser.
    La seule grosse contrainte gênante de gameplay sur Master System est le menu par lequel on accède à nos objets, la touche pause étant située sur la façade de la console, et non pas sur la manette… contrainte qui a bien sûr disparu avec l’émulation et les portages sur les dernières consoles.
    C’est vraiment le seul gros défaut du jeu sur Master System, et vous ne l’avez même pas mentionné.

    – Et enfin j’ai failli m’étouffer quand j’ai entendu que la Master system souffrait du syndrôme PSVita d’aujourd’hui, avec des jeux moins bons que sur Megadrive…
    La MS est sortie à peu près 4 ans avant la MD au Japon. Quel est le rapport avec les deux consoles de Sony ?
    Je veux dire à part le troll sur la Vita, ça n’a juste aucun sens comme comparaison.

    Bref, je me demande pourquoi vous avez choisi ce sujet de rétrospective, vu que visiblement, vous n’avez même pas rejoué au jeu avant d’en parler.
    Alors qu’il est disponible sur la console virtuelle de la Wii et sur le PSN à l’unité, ainsi que sur le XBLA en pack avec Revenge of Shinobi et Super Hang on.
    Ainsi que sur émulateur PC.

    Le jeu est disponible sur la plupart des bécanes d’aujourd’hui, il est ultra facile à prendre en main, il est varié, fun à jouer, mais vous l’avez décrit comme une relique poussiéreuse n’ayant que la nostalgie comme atout et attrait…
    Je trouve ça vraiment dommage.

    Franchement, pour avoir passé pas mal d’heures sur le jeu quand j’étais gamin (13-14 ans environ), je ne me rappelle pas d’un jeu à la maniabilité si parfaite.

    Et oui la moto était effroyable. Il me semble qu’il fallait presque sauter avant de voir les boules rouges.

    De toute façon c’est un jeu qui ne se fait que par coeur, sauf que contrairement à un super meat boy, les vies limitées et la « longueur » des niveaux le rend extrêmement frustrant.

    Je vais le réessayer en émulation quand même pour me rafraichir la mémoire.

    Sinon, bravo Inks pour l’image d’Alex Kidd. Elle est mieux que la tète à 2…

    Alexleserveur

    Lazare > »mais vous l’avez décrit comme une relique poussiéreuse n’ayant que la nostalgie comme atout et attrait… » C’est simplement l’avis partagé par les personnes présentent au podcast. Et quand bien même, on n’a pas fait que l’enfoncer 😉 Après, voilà, si nous le trouvons difficile ou si nous en avons gardé un souvenir de jeu difficile, c’est qu’il doit y avoir des raisons. Le but n’est pas dans la rubrique de faire une critique du jeu, simplement d’évoquer des souvenirs et de partager une expérience, des choses somme toute assez personnelles et dans lesquelles tu peux, effectivement, ne pas te reconnaître. Mais Twitter est justement là pour ça ! 😉

    Bon alors, après avoir refait une petite partie de Alex Kidd in Miracle World, le jeu n’est effectivement pas si dur que cela.

    Pour l’inertie du personnage, on peut difficilement modifier la trajectoire des sauts lorsqu’on a un peu de vitesse, mais par contre il réagit très bien au sol ou sous l’eau. Par contre lorsque je faisais un saut dans une direction donnée, par exemple la droite, et que j’appuyais sur gauche en plein vol, à l’atterrissage, il avait tendance à courir vers la gauche, même si j’avais arrêté d’appuyer. Je ne sais pas si cela venait de ma manette ou d’un buffering des inputs.

    Pour la moto, en fait on choisit sa vitesse, donc si on y va tranquillement, c’est très facile de finir le niveau. C’est juste qu’en étant gamin, je devais aller à fond. Idem pour l’hélico. Si on ne prend pas de risque cela passe tout seul.

    Et quand on meurt, on ne reprend pas au début du niveau, mais à l’écran où on était. Donc si on y va tranquillement, tout se passe relativement bien. Je suis arrivé jusqu’au niveau du volcan sans avoir trop de mal et en étant plus attentif, j’aurai surement pu faire mieux.

    Bref, on a peut-être été un peu dur et c’est un jeu qui mérite surement qu’on le re-découvre. Mais sans cette émission, je ne l’aurai jamais fait. Donc c’est bien d’en avoir parlé.

    Lazare > Pareil, l’histoire du timer, ça vient d’un invité. Je sais bien – même si je ne suis ni expert avec le jeu, ni expert avec la licence, que ce jeu n’en a pas. Seule chose, l’invité à fait cette erreur, enchaîne sur autre chose, et l’émission devait suivre son cours.

    Il faut aussi prendre en compte le fait que cela doit rester un minimum radiophonique. Et que même si l’on doit faire attention à ce qui est dit de manière globale, on doit au même moment surveiller Twitter, conduire la discussion/l’émission au global et, dans mon cas, faire la réal’ en direct. Y’a de quoi être bien occupé !

    Alexleserveur :
    « Après, voilà, si nous le trouvons difficile ou si nous en avons gardé un souvenir de jeu difficile, c’est qu’il doit y avoir des raisons. »

    Parce que vous n’avez plus l’habitude d’un gameplay 2D qui ne tolère pas l’approximation ?
    Franchement, je pourrais citer des dizaines de jeux vraiment difficiles sur Master system et NES, mais le premier Alex Kidd n’en fait clairement pas partie.
    De plus, aujourd’hui, avec les sauvegardes en émulation ou sur consoles, on peut découvrir le jeu en progressant tranquillement, là où on devait recommencer au début du jeu à l’époque, obligeant à bien connaître les niveaux dans le détail pour progresser.

    D’ailleurs, Skiski le confirme bien dans son commentaire au dessus, en ayant relancé le jeu. Le jeu est jouable et on progresse sans problème.

    Inks >
    « Il faut aussi prendre en compte le fait que cela doit rester un minimum radiophonique. Et que même si l’on doit faire attention à ce qui est dit de manière globale, on doit au même moment surveiller Twitter, conduire la discussion/l’émission au global et, dans mon cas, faire la réal’ en direct. »

    Même si je trouve que Twitter n’est qu’une perte de temps et d’énergie pour ceux qui l’utilisent et qui le parcourent, je veux bien entendre qu’une émission en direct provoque des contraintes de ce type.
    Mais en quoi cela empêche-t-il de demander à quelqu’un de faire un point précis et objectif sur un jeu/licence dont on annonce la rétrospective dans le sommaire d’une émission ?
    Une rétrospective, ça n’est pas discuter de ses vagues souvenirs d’un jeu auquel on a joué il y a une éternité… ou alors il faut que vous changiez le nom de cette partie d’émission dans QLGGMC, parce que rien que le terme « rétrospective » induit un minimum de précision sur une oeuvre et les personnes qui l’ont créée.

    Je conseille à tous ceux qui n’auraient jamais jouer à ce jeu de regarder cette vidéo, présentant le jeu dans le détail.

    Alexleserveur

    Lazare > J’ai refait le jeu y’a trois ans (pas en entier, car la fin est costaud), je le trouve toujours plus dur qu’un Sonic ou qu’un Mario, on a largement expliqué pourquoi. Après, je ne crois pas que c’est insultant pour un jeu d’être qualifié de « difficile ». Par ailleurs, je ne joue pas en émulation (j’ai un profond respect pour le droit d’auteur).

    Par ailleurs, concernant le timer, j’ai moi-même tiqué en me demandant s’il y en avait effectivement un ou pas. Personne n’en était sûr, on allait pas rebrancher la console en live pour vérifier. Oui, tu me diras : « vous auriez pu y jouer la veille ». Est-ce pour autant que j’aurais fait attention s’il y avait un timer ou non ? Aurais-je pour autant retenu tel ou tel point qu’auraient pu évoquer les invités et dont personne n’aurait été sûr ? (le premier boss est un poing fermé ? Les nuages ressemblent-ils aux buissons ?)

    Concernant Twitter, c’est ce qui fait la force et l’originalité de l’émission. Si les gens veulent perdre avec nous leur énergie dans l’émission, nous en sommes ravis : cela nous permet de dialoguer avec eux, et c’était vraiment le point de départ de l’émission. Dans une perspective d’échange, Twitter reste justement le meilleur moyen pour nous d’être réactif. C’est très intéressant de commenter un podcast une fois qu’il est terminé, mais tu vois, tous les points que tu soulèves, tu aurais pu les soulever avec nous en live, et nous aurions pu corriger les points litigieux, et le podcast n’en aurait donc été que meilleur. Comme quoi !

    Après, je le répète, le but n’est pas de faire une critique objective dans notre rétro. Tout ce qui est objectif a été exposé (pour en revenir à l’étymologie de rétrospective) : dates de sortie, supports, etc. Une rétrospective, c’est une exposition, nous avons exposé, nous en avons discuté, nous n’avons rien violé 🙂

    Lazare > La chroniqueuse / le chroniqueur en charge de cette partie de l’émission le fait, le point précis. Comme tu l’as remarqué, QlGGmC est un talk-show. C’est à prendre en compte. La personne responsable de la chronique fait un point sur le jeu et/ou la série évoquée et fait intervenir les invités. Dans un talk-show, avoir un quart de l’émission où les invités ne réagiraient pas semblerait froid et « pas à sa place » dans l’émission.

    On ne peut pas surveiller nos invités, leur faire passer une interro pour être certains qu’ils y aient joué durant les cinq derniers jours, ou que leurs connaissances soient parfaites. Ça dépasse carrément les limites du raisonnablement possible.

    Le problème qu’il y a eu sur cette rétrospective, c’est qu’il n’y avait d’expert du jeu, comme cela avait pu être le cas sur Rayman ou Monkey Island. Mais comme l’ont déjà dit Inks et ALS, le but n’est pas d’analyser ou de tester le jeu. On ne rentre pas dans les moindre détails du gamedesign ou du scénario.

    Parce que dans ce cas, on aurait pu parler de la vitesse excessive du personnage qui oblige à marcher 2 pas, s’arrêter, refaire 2 pas… L’absence de bouton de course, comme dans Mario, complique grandement les choses quand il s’agit de faire un saut millimétré. Ce matin j’ai dû m’y reprendre à 20 fois pour certains sauts et j’en ai laissé tomber certains. Tant pis pour les bonus. Et aussi à cause de cette vitesse, on retombe souvent sur un ennemi que l’on n’avait pas vu, ce qui ne le tue pas, contrairement à un Mario.

    On pourrait aussi parler du fait que le scrolling ne permet pas de revenir en arrière. C’était surement une limitation technique à l’époque, mais cela pose quand même de gros problèmes quand il faut prendre son élan pour réussir un saut, et qu’il n’y a pas assez de place à gauche de l’écran.

    Il y a aussi ces phases de pierre-papier-ciseaux qui sont complétement arbitraires. On est dans le plus pur die and retry. Elles n’ont aucun intérêt niveau gameplay.

    Donc si on rentre dans les détails, on voit qu’il a beaucoup de défauts. Peut-être pas ceux que l’on a relevé lors de l’émission, mais ce n’est pas non plus un jeu parfait.

    Et encore une fois, le but est de faire connaître une saga. Peu de joueurs de moins de 20 ans doivent connaître Alex Kidd. Au moins ceux qui auront écouté l’émission sauront de quoi il s’agit et auront peut-être envie de l’essayer. Peut-être même qu’après tout ce que l’on a dit, ils le trouveront plutôt pas si mal et pas si dur.

    Lazare > Quant à la vidéo que tu nous mets en lien, c’est un test. Ce n’est absolument pas la même façon de parler/monter/donner un avis sur un même jeu.

    @Alvin_Stick

    Lazare > Un petit mot pour conforter l’opinion de mes collègues, s’il est bien sûr toujours regrettable que l’on fasse certaines approximations, il faut vraiment comprendre que leur importance est minime. C’est bien sûr toujours difficile à entendre pour un fan, maintenant, on essaie de s’assurer à chaque émission qu’on ne prononcera aucune erreur factuelle (ou on les corrige directement le cas échéant). Bien sûr, ceux qui connaissent le jeu dans ses moindres détails peuvent être choqué du ton général et trop peu poussé à leur goût (et je le comprends parfaitement), maintenant, le but de Que Le Grand Geek est justement de rester accessible, et de ne pas se perdre à débattre pendant cinq minutes d’une date de sortie ou de la couleur d’un sprite qui aurait changé d’un portage à un autre. On ne cherche absolument pas l’exhaustivité, le but étant surtout d’entendre les différents souvenirs des gens présents dans le studio, leur opinion et leur attachement à une franchise, que de revenir extensivement sur toute l’histoire d’une saga : de nombreux sites très bien documentés existent (et des vidéos, et la possibilité de jouer aux jeux), et l’on espère justement avoir donné envie à nos auditeurs de se renseigner plus en détail sur les jeux. Pour avoir tenté précédemment des chroniques trop fouillées, le rendu final n’est malheureusement pas du tout satisfaisant, tant pour le rythme de l’émission, pour permettre aux invités d’intervenir et… pour les auditeurs qui n’ont pas plébiscité.

    Alvin-Stick >
     » le but de Que Le Grand Geek est justement de rester accessible, et de ne pas se perdre à débattre pendant cinq minutes d’une date de sortie ou de la couleur d’un sprite qui aurait changé d’un portage à un autre. On ne cherche absolument pas l’exhaustivité, le but étant surtout d’entendre les différents souvenirs des gens présents dans le studio, leur opinion et leur attachement à une franchise, que de revenir extensivement sur toute l’histoire d’une saga. »

    Donc nous n’avons pas la même définition d’une rétrospective.
    Comme le dit Alexleserveur, au départ le terme rétrospective fait partie du lexique concernant les expositions.
    On se doit donc d’être précis dans la présentation des oeuvres si on a l’envie de faire la rétrospective d’une oeuvre, quelle que soit cette oeuvre.

    Et je ne pense pas avoir réagi à des détails insignifiants comme la couleur d’un sprite, mais plutôt sur des aspects tangibles et concrets, comme des aspects de gameplay ou encore l’absence d’un timer.
    Ce sont des choses faciles à lister quand on veut parler d’un jeu.

    D’ailleurs, je n’ai pas évoqué d’autres approximations, mais il y en a plusieurs sur la console en elle-même.
    Vous minimisez fortement son succès en Europe, et surtout en France, où dans ses deux premières années de commercialisation elle a fait jeu égal avec la NES en terme de ventes.
    On est loin du succès d’estime dont vous parlez dans le podcast.

    Pareil pour les jeux. La console de Sega a connu de nombreux grands jeux, comme les jeux Disney, tous les jeux d’arcade de Sega, les jeux Asterix, les jeux de sport, etc…

    Skiski > Pour les boss à battre au janken, ça n’est pas bien compliqué, et pas si arbitraire que tu ne le penses 😉
    Exemple : le premier boss a une tête en forme de poing fermé.
    Il faut donc jouer le poing en premier, quand lui joue les ciseaux.
    Au second coup, tu joues le coup précédent d l’adversaire, donc les ciseaux, quand lui joue la feuille.

    Et dans le stage de la grotte, tu peux récupérer un objet magique pour deviner les pensées des boss restants, ce qui rend les duels très simples.

    Lazare > « Vous minimisez fortement son succès en Europe ». Au contraire, j’ai corrigé un des intervenants (je ne sais plus lequel) en précisant justement que la console avait bien marché en Europe.

    En précisant que la console a eu un « petit succès » en Europe.
    Ok, mais ce que je veux dire, c’est qu’au contraire du Japon et des USA, le duel SMS/NES était loin d’être anecdotique chez nous.
    Sega a vraiment joué son rôle de concurrent sur la période 8/16 bits en France et en Europe, et je tenais à le rappeler.

    C’est comme pour les jeux, quand j’entends dans le podcast que la console n’avait que quatre pauvres jeux à côté d’Alex Kidd, c’est vraiment du troll facile, et donc loin de la réalité.

    Alexleserveur

    Ce n’est pas du troll, c’est une exagération. Désolé si nos propos ont heurté ton coeur, ce n’était pas le but. Maintenant, encore une fois, si tu veux être encore plus constructif la prochaine fois, il te suffit de participer au live. Et nous n’avons rien de personnel contre Sega, ni même contre Alex Kidd.

    De toutes manières vous êtes une bande de nuls, votre émission c’est du caca scatopute (cc. @Salidou) et croyez-moi tout le monde saura qu’Alex Kidd c’est la seule chose dans ce monde vil et corrompu qui vaille encore véritablement la peine se battre pendant des heures sur une messagerie de commentaires !
    AH VOUS AVEZ VOULU ÊTRE APPROXIMATIFS HEIN ? AH VOUS AVEZ VOULU TRAITER DE CE PHARE DE SAGESSE DE LUMIÈRE PAR DESSUS LA JAMBE COMME LA BANDE DE GROS SAGOUINS QUE VOUS ÊTES, HEIN ?
    MOI JE SAIS PARLER D’ALEX KIDD, ET VOUS NON, D’ACCORD ? J’AI FERMÉ MA BOUCHE JUSQU’ICI, ET J’AI ATTENDU PENDANT DES ANNÉES QU’UNE OCCASION SE PRÉSENTE, CULTIVANT MA COLÈRE, LA CHOYANT TEL UN ANIMAL DE COMPAGNIE, ALORS MAINTENANT QUE L’OPPORTUNITÉ SE PRÉSENTE A MOI DE VOUS ENTERRER SOUS MA CONNAISSANCE ABSOLU DE CE DON DU CIEL QU’EST LE JEU ALEX KIDD, CROYEZ-MOI QUE JE VAIS VOUS FAIRE SUFFOQUER.
    TRÈS.
    LENTEMENT.

    (Voilà, ça c’est du troll.)

    Sérieusement, on peut pas passer à autre chose ?

    Personnellement, j’ai écouté l’émission en entier il y a un instant à peine, et je dois dire que j’ai passé un très bon moment. Comme toujours, je regrette de pas avoir pu être présent en direct, m’enfin…

    Ahah oui, mon coeur est blessé, la Master System étant ma première console.
    J’essaye du mieux que je peux de donner ma vérité, complètement subjective j’en conviens, sur une machine et des jeux que je connais bien, ainsi que sur une époque que j’ai vécu étant tout gamin.

    Je trouve qu’en général, les consoles de Séga sont injustement traitées par les principaux sites de jeux vidéo en général ( exemple Gameblog qui a fait deux podcasts sur la SNES, et zéro sur la Mégadrive ), et je m’emporte souvent sur ce sujet.
    J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’initiative de Gamekult sur les GK Live 2 et 3 qui sont diffusés tous les quinze jours, et j’attends avec impatience le prochain, qui sera consacré à une mascotte emblématique des jeux Sega si j’ai bien compris.
    Je parie sur Wonder Boy, avec les trois jeux Master System et le jeu Megadrive.

    Ah et je tiens à dire que je ne fais pas la propagande pour l’émulation illégale, je ne faisais que souligner qu’il y avait aujourd’hui de nombreux moyens de jouer à Alex Kidd dans de bonnes conditions.
    D’ailleurs la dernière fois que j’ai fini le jeu, c’était cet été sur XBLA, dans la compilation « Alex Kidd and co », vendue à 800 MS points.

    Je vous trouve un peu cheap sur le doritogate. Le problème n’est pas que les journaux ont besoin des annonceurs mais plutôt que la différence n’est pas faite clairement dans les articles et les médias en général. L’important pour le lecteur c’est de lui annoncé clairement ce qui est du journalisme et ce qui est finalement de la pub. Ça ne semble pas évident pour tous les lecteurs.

    Le cas de l’article de Rab Florence est assez incroyable car il dénonce un conflit d’intérêt probable et pose des questions pour savoir si le système ne déraille pas, ce qui l’amène à devoir abandonner sa chronique sur Eurogamer à la suite des pressions différentes du milieu.
    Parce qu’il n’est jamais question des personnes directement dans cette affaire, mais plutôt des liens étroits qui sont tissés entre l’industrie et les journalistes. Le cas du jeux vidéo est assez spécifique, mais la remarque est valable pour la presse techno en général (j’ai en tête les exemples hallucinants d’articles sur microsoft sur france info, mis en avant (sponsorisé) sur facebook ; on est plus dans l’information un seul instant). Cette affaire vient donc poser des questions de déontologie, de démarche, de conflit d’intérêt… avec un fil rouge : « quelle limite entre pub et article » que doivent je l’espère se poser chaque journaliste quand ils rédigent un papier.
    Il y a un article intéressant ici http://www.merlanfrit.net/Les-ambianceurs avec des commentaires tout aussi passionnant avec différents points de vues.

    Il faut peut être réfléchir à la perception du public, des lecteurs qui va être vachement différente par rapport au papier d’untel ou d’untel. Si pendant 1 mois tous les sites de jeux vidéo font des mises en avant sur AC3 c’est évident que l’envie monte énormément chez les lecteurs, mais franchement on a pas de véritable info ou analyse, c’est assez incroyable tout ce tapage ! Comment en tant que lecteur lambda, pas très curieux, chopper des infos complètes au milieux du matraquage médiatique ?

    Je suis assez véhément sur ce point, et pourtant c’est dire si j’aime lire et écouter les journalistes jeux vidéo qui sont des passionnés et qui savent vraiment de quoi ils parlent. C’est juste que j’aime à imaginer une presse libre et indépendante qui peut dire ce quelle veut comme elle veut… Ah cette douce utopie qui disparaît chaque jour un peu plus me rend triste.

    Sinon j’aime beaucoup la partie sur la communication qui apporte pleins de réponses et qui est passionnante. Dans l’ensemble c’est une excellente émission.

    Je suis encore dans l’émission mais je réagis à chaud, le commentaire sur la difficulté d’Alex Kidd me reste en travers de la gorge.
    Je l’ai fini à 7 ans, il m’a fallu longtemps parce que les niveaux des châteaux étaient très durs, mais je n’ai eu aucun mal ni avec la pieuvre, ni avec les boss (qui utilisaient *toujours* les mêmes combinaisons, il suffisait de refaire une partie pour s’en rendre compte) ni avec le dernier niveau, dont la solution était marquée sur la pierre de rosette que l’on ramasse au boss juste avant…
    Sinon pour l’instant, quelques approximations mais l’émission est plaisante. D’autres commentaires peut-être plus tard.

    Eh ben toute la partie avec les invités était, pour le coup, très intéressante. Elle m’a confirmé certaines de mes idées et me redonne un peu d’espoir de faire reconnaître les jeux que *je* commercialise…

    Bonjour,

    Je ne suis certain de poster cet article référence en le lieu propice à son exposition au monde, néanmoins il me fallait conserver un souvenir de cette lecture surréaliste, tout en vous la faisant partager.
    Après relecture il m’est toujours difficile de déterminer s’il s’agit d’une représentante de « Familles de France » ou de la spécialiste provocation rusée du Point.

    Claire Gallois (je doute qu’il s’agisse de l’écrivain, mais sait-on jamais)

    « Jeux vidéo : permis de tuer

    Le Point.fr – Publié le 27/11/2012 à 07:43 – Modifié le 27/11/2012 à 11:03

    Breivik, Merah et beaucoup d’autres en étaient accros. Un passe-temps qui peut se révéler mortel… »

    http://www.lepoint.fr/societe/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_23.php

    Suite du message concernant Claire Gallois, apparemment c’est bien elle l’auteur de cette critique objective et constructive de l’univers du jeu vidéo. Contrairement à certains commentaires je ne considère pas que ce soit son âge qui influence son jugement, son parcours en revanche… enfin, d’ici à obtenir le fin mot de cette histoire je continue de vouloir croire à de l’humour caustique, sinon il suffira de souligner son talent d’écriture indéniable au travail méticuleux de recherches pour lui présenter la réponse la plus appropriée, un digne mépris.

    Ealoan > On va très probablement en parler au prochain Grand Geek. En attendant, pour une meilleure lisibilité, j’ai édité ton commentaire en coupant l’article que tu as cité en entier (et même plus, avec un bout d’article sur l’UMP :D), les curieux pouvant cliquer sur le lien.

    Franchement, face à de telles bêtises, je me demande si le mieux c’est de ne même pas en parler. Ou alors de façon très réfléchie et constructive. Parce que les attaques sur son âge, son sexe ou tout autre propos outrancier n’aurait que pour effet de valider sa thèse.

    Et puis franchement, cet article n’est pas plus farfelu que plein d’autres que je vois passer qui font des liens entre plusieurs études sans mettre de lien ni de prendre le temps d’avoir un regard critique. C’est juste qu’il est plus direct.

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