Les Tauliers #39

Gamergate(s of Hell)
Disponible depuis le

De mémoire de Tauliers, on avait pas vu une telle polémique dans le milieu de la presse jeu vidéo depuis un moment. En réaction à ce que certains appellent l’affaire Zoé Quinn – et qui n’est pas le sujet de cette émission – de nombreux anonymes (sur des forums, sur le board /v/ de 4chan, etc.) se réunissants sous la bannière du #Gamergate dénoncent des médias spécialisés jeu vidéo qu’ils désignent comme corrompus, trop proches de l’industrie et de ses représentants, publiant des papier supposément militants et/ou politiquement orientés.

Dans cette émission, accompagnés par Neithan, nous revenons à notre sauce sur les différentes critiques adressées à la presse, sur les pratiques des anonymes du #Gamergate, le traitement de cette polémique par les médias généralistes, ainsi qu’un crochet par les polémiques similaires propres au monde du jeu de baston.

explicit Cette émission est déconseillée aux mineurs

Informations complémentaires

Invité : Neithan.

Pause musicale : The Mob Rules de Heaven & Hell.

Écrivez-nous à lestauliers@radiojv.com, nous vous répondrons à la fin du prochain numéro.

Émission diffusée sur la webradio SynopsLive le vendredi 27 septembre 2014.

Un mot sur l’émission

Les démons de RadioKawa se réunissent chaque mois pour célébrer (par les flammes) leur amour du jeu vidéo, de son histoire et de son industrie. Pour le meilleur et surtout pour le pire, Jay, Fox, Caféine, Alexleserveur et InkS ne se fixent aucune limite.
Les commentaires

    Voici un journaliste intègre ne faisant pas de pub : http://plus.lefigaro.fr/page/baptiste-desprez

    Ça m’a sauté aux yeux car ses deux articles étaient en « une » à l’ouverture du site. J’ai pensé à vous.

    Félicitation pour le succès sur iTunes.

    Au final, un podcast bien plus calme que ce que j’aurais cru, j’ai presque envie de dire dommage car les Tauliers c’est quand même beaucoup d’envolées lyriques pour traiter les gens de cons, et là il y avait quand même moyen d’en avoir une bonne couche.

    Je regrette également le nombre de digressions, notamment concernant le rôle des vendeurs et leur capacité à orienter l’achat des clients… C’est pas forcément intéressant mais bon, tellement hors sujet.

    Ça reste néanmoins un épisode sympa, vivement le prochain 😉

    Excellent épisode, comme d’hab avec les Tauliers.
    Juste l’intro un peu moins entraînante que les précédentes.

    Honnêtement, vous pensez vraiment que les journalistes on une influences? Mdr…Jay forever!

    Mikaouel toujours là pour critiquer !
    Au lieu d’ouvrir ta bouche, fait ton podcast et on verra.

    Attention, Fox parle de GamersYde. Je pense que l’auditeur parle de GamersIde, qui n’a rien à voir (mais qui est très bien)

    Deja dans les 5 premieres minutes, le meuf a admit les faits. Deuxiemement, le journaliste affirmait ne pas la connaitre lors de la sortie du jeux, des preuves ont montrés que ces deux-la se connaissaient tres bien. Il a donné un avis positif sur le jeu alors qu’il aurait du se récluser.

      Linanounette

      Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode assez moyennement intéressant pour deux raisons:

      D’une part, on sentait une vraie « peur » de l’équipe de ne pas déraper, ou d’aller trop loin notamment sur les « affaires » Zoe Quinn et A. Sarkeesian. Et du coup à force de vouloir être consensuel on finit par faire un truc tiède sans véritable prise de position des uns ou des autres. Vraiment j’avais l’impression que l’équipe, généralement plus engagée marchait sur des eux par peur d’une shitstorm et c’était assez étrange à écouter.

      Toute l’équipe ? Non bien sûr que non, il restait Jay et ses prises de positions à l’emporte pièce… Est-ce étonnant ? Non. Mais, ce n’est pas parce que l’on gueule le plus fort qu’on a raison. Du coup les litanies sur Sarkeesian ont été un peu pénibles écouter pour ce qui me concerne.

      Déjà parce que Sarkeesian n’est pas pour moi, le sujet du GamerGate mais aussi parce que je pense sincèrement que quel que soit les contenus de ses vidéos cela ne justifie JAMAIS ce qu’elle s’est pris dans la gueule (et ce même si l’on met à part les menaces de mort ou de bombe).
      On ne peut pas dire « c’est un personnage public » donc elle doit l’accepter. Elle doit accepter la critique de son travail ça s’arrête là. D’ailleurs je crois que des vidéos répondent pied à pied à ses tropes vs women (vidéos au contenu également criticable)
      Aussi quant on utilise l’argument « si tu veux pas être emmerdé tu fermes ta gueule » et bien ça me gêne parce que on justifie pour moi, tout un processus de silenciation de n’importe quelle personne qui veut avoir une position sur un sujet. Cela veut aussi dire que tu n’es pas légitime à avoir une opinion et à l’exprimer si tu n’es pas capable d’encaisser insultes et menaces. C’est quand même problématique comme mode de fonctionnement.
      Cest pas parce que Jay a une grande gueule (et parfois des opinions intéressantes) qu’il est plus légitime à l’ouvrir que des gens avec moins de bagout.

      Enfin, aussi perfectibles que soient les vidéos de Sarkeesian, je pense que Jay est à côté de la plaque sur le but de ses vidéos. Sarkeesian n’est pas dans un concept de thèse/antithèse/synthèse » ie ce qui ne va pas/ ce qui va bien/ et donc que faire dans les jeux vidéos… Elle est dans un concept d’éditorial, il y a donc de base un parti-pris. Qu’on soit d’accord ou pas avec ce parti-pris, c’est comme ça qu’elle conçoit ces vidéos. Pour moi lui reprocher de ne pas faire ce qu’il n’a jamais été question qu’elle fasse n’est donc pas pertinent en l’espèce.

      Quand au financement des vidéos, une salade de pommes de terre a été financée sur Kickstarter, dès lors doit-on blâmer ceux qui financent ou ceux qui demandent des financements ?

      Dernière chose sur les RPGs sur Vita, il y a également Persona 4 et Ys Memories of Celceta qui n’ont pas été mentionnés et qui sont vraiment bons

        Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode assez moyennement intéressant pour deux raisons:
        D’une part, on sentait une vraie « peur » de l’équipe de ne pas déraper, ou d’aller trop loin notamment sur les « affaires » Zoe Quinn et A. Sarkeesian. Et du coup à force de vouloir être consensuel on finit par faire un truc tiède sans véritable prise de position des uns ou des autres. Vraiment j’avais l’impression que l’équipe, généralement plus engagée marchait sur des eux par peur d’une shitstorm et c’était assez étrange à écouter.

        > Oui, tu as raison. Le sujet est délicat et il semblerait que tout le monde en avait peur (les couilles qui dansaient les Gipsy Kings) (et même si tout le monde dans l’équipe a été content de « tourner cette page ») à tel point que Caf n’est pas venu. C’est son droit.

        Toute l’équipe ? Non bien sûr que non, il restait Jay et ses prises de positions à l’emporte pièce… Est-ce étonnant ? Non. Mais, ce n’est pas parce que l’on gueule le plus fort qu’on a raison. Du coup les litanies sur Sarkeesian ont été un peu pénibles écouter pour ce qui me concerne.
        > Ah bah oui sauf ce connard de Jay. A l’emporte-pièces ? J’attends des arguments car justement, contrairement à un paquet de papiers sur le sujet, je ne verse absolument pas dans la facilité, je ne pisse pas dans le sens du vent par commodité. Donc attendons de voir ce que tu appelles « à l’emporte-pièce ».

        Déjà parce que Sarkeesian n’est pas pour moi, le sujet du GamerGate mais aussi parce que je pense sincèrement que quel que soit les contenus de ses vidéos cela ne justifie JAMAIS ce qu’elle s’est pris dans la gueule (et ce même si l’on met à part les menaces de mort ou de bombe).
        > Oui mais on s’en fout que « pour toi » ce ne soit pas le sujet, tu as tort car c’est lié et que jusqu’à preuve du contraire, on ne fait pas l’émission pour une personne. Ensuite, le contenu de vidéos, de déclarations ou quoique ce soit d’autre ne justifie JAMAIS des menaces de mort, de viol ou de bombe. Nous sommes parfaitement d’accord. Rien ne mérite jamais ça mais personne ne lui a demandé non plus de venir faire chier – avec toute la malhonnêteté intellectuelle du monde – et en se faisant mousser/plaindre derrière.

        On ne peut pas dire « c’est un personnage public » donc elle doit l’accepter. Elle doit accepter la critique de son travail ça s’arrête là. D’ailleurs je crois que des vidéos répondent pied à pied à ses tropes vs women (vidéos au contenu également criticable)
        > Pourquoi on ne peut pas le dire ? J’ai bien des jugements à l’emporte-pièce selon toi. Je suis un personnage public à partir du moment où je l’ouvre, la moindre des choses est de le faire à visage découvert (contrairement à des gens qui « se protègent » comme Mar_lard) et surtout d’assumer ses propos en évitant de jouer la victime derrière. Revendiquer quelque chose aujourd’hui sur Internet inclus deux facteurs : bien réfléchir avant de l’ouvrir pour éviter le shitstorm ou de se faire juger « à l’emporte-pièce » par des gens qui ont été enfantés « à l’emporte-pièce » ; se demander si ça vaut vraiment le coup d’ouvrir sa gueule pour ensuite être menacé(es) de mort(s) par des puceaux/pucelles ou des gens qui eux-mêmes sont planqués derrière des pseudos. La menace. L’arme la plus adéquate quand tu es planqué derrière un clavier : faire peur par les mots parce que tu en es incapable dans la vraie vie, bien souvent reclus dans ta tanière et incapable de traverser la rue, seul. Mais ne faisons pas de généralités, en plus des trolls (des grands cons pas méchants mais vraiment très cons), il existe des vrais déglingos qui ont un vrai problème au cerveau et qui sont capables de tout (il suffit de se retrouver dans le vrai monde souvent pour constater que certains ont le regard vide = dans une analyse psycho de deux secondes, un potentiel danger). Donc mettons qu’ils ont également accès à la technologie et qu’ils puissent s’en prendre à des gens à l’analyse tellement fine qu’ils/elles ont compris que ce qui fait la force virtuelle, c’est le nombre. Comment réagir face à une agression de meutes ? En ayant la tienne. Le problème des féministes, c’est que la plupart du temps, elles n’ont que des angry meufs comme elles pour et/ou une cour de gens pathétiques qui s’indignent même de la couleur de leur merde. Forcément, le phénomène de masse énerve encore plus les malades mentaux de l’autre côté et c’est l’escalade. Jusqu’au moment où les mecs (par définition en langage binaire) décrètent que s’ils n’impressionnant pas avec des mots, il est temps de provoquer la peur autrement : révélation de la vie privée (en surfant sur Facebook et sur Twitter) et menace de MORT. Mais bien sûr. Et la marmotte…

        Aussi quant on utilise l’argument « si tu veux pas être emmerdé tu fermes ta gueule » et bien ça me gêne parce que on justifie pour moi, tout un processus de silenciation de n’importe quelle personne qui veut avoir une position sur un sujet. Cela veut aussi dire que tu n’es pas légitime à avoir une opinion et à l’exprimer si tu n’es pas capable d’encaisser insultes et menaces. C’est quand même problématique comme mode de fonctionnement.
        > Et pourtant, il est temps de grandir mais le monde est comme ça (même dans la vraie vie, j’entends). Le mieux est, parfois, quand tu n’as pas les moyens d’assumer de fermer ta gueule. Par exemple, se retrouver dans un pub en Angleterre et être le seul avec un maillot du PSG pendant un match de Coupe d’Europe. J’ai l’impression que tu cherches UN PEU la merde. Pourtant tu as le droit d’être supporter du PSG en Angleterre. Mais il faut vraiment être con pour aller là-bas en sachant PERTINEMMENT que derrière tu vas te faire boxer la gueule et à raison. La guerre des territoires tout ça.
        Donc si Mme Sarkeesian (dédicace à mes collègues Tauliers) ou Mar_lard ou qui que ce soit d’ailleurs ne VEUT PAS être emmerdées, par défaut, la meilleure chose à faire est de rester muette, de considérer qu’on est au-dessus de tout ça et ne pas s’approprier un rôle que l’on est pas capable d’endosser. On va prendre un exemple concret : mes comparses des Tauliers étaient tièdes probablement parce qu’ils voulaient (plus réfléchis, intelligents et moins vulgaire que moi) devoir répondre à ce type de messages et/ou se préparer à affronter tous les gens de la terre qui ne sont pas d’accord avec eux. J’en suis ravi. J’ADORE LE CONFLIT. JE ME NOURRIS DE CA et évidemment j’ai des bourreaux/victimes favoris. Les féministes en font partie parce qu’elles reprochent aux mecs ce qu’elles sont en tentant devenir des mecs alors que non, elles ne le peuvent définitivement pas. Je suis pour l’égalité des sexes donc je prends autant de plaisir à péter la gueule d’un abruti fini à la pisse que d’une connasse exubérante qui va tenter donner des leçons en se planquant derrière la sacro-sainte victimisation. En gros, c’est un mec la plupart du temps mais parfois, elle est un peu meuf quand même quand on éternue trop fort. J’aime ça. Tu peux pas savoir à quel point. Ou les gros durs qui parlent de leur existence menacée, de leur problème du quotidien et/ou qui cherchent à ruer dans les brancards pour se donner une contenance qu’ils n’auront jamais parce que comme Patrick Bateman, la violence, la plupart du temps reste uniquement dans leur tête. Des malades, te dis-je.
        > Ensuite sur la légitimité de l’opinion. Bien sûr que si, tout le monde a le droit de penser ce qu’il veut A PARTIR DU MOMENT où il est capable de le justifier. Pourquoi ? Comment ? Mais où et donc or ni car. Une déformation névrotique de mon métier. Je ne crois en rien, ni personne, j’ai besoin que l’on me PROUVE les choses. Dans ce cas précis, si ton seul argument est de jouer sur des clichés, d’enfoncer des portes ouvertes et de tirer sur des ambulances en prétextant derrière être une victime alors définitivement oui, tu vas avoir un problème avec moi parce que tu te fous de la gueule du monde.

        Cest pas parce que Jay a une grande gueule (et parfois des opinions intéressantes) qu’il est plus légitime à l’ouvrir que des gens avec moins de bagout.
        > C’est exact mais j’ai pas attendu ton autorisation pour l’ouvrir, ni celle de personne du reste. Et je n’ai aucun problème à discuter avec des gens qui ont « moins de bagout » encore faut-il qu’ils soient intelligents et qu’ils soient capables de tenir une discussion, avec des arguments et sans se laisser corrompre par leurs émotions. Sinon je vais les manger tout crus. Et les gens tout crus, c’est pas bon.

        Enfin, aussi perfectibles que soient les vidéos de Sarkeesian, je pense que Jay est à côté de la plaque sur le but de ses vidéos. Sarkeesian n’est pas dans un concept de thèse/antithèse/synthèse » ie ce qui ne va pas/ ce qui va bien/ et donc que faire dans les jeux vidéos… Elle est dans un concept d’éditorial, il y a donc de base un parti-pris. Qu’on soit d’accord ou pas avec ce parti-pris, c’est comme ça qu’elle conçoit ces vidéos. Pour moi lui reprocher de ne pas faire ce qu’il n’a jamais été question qu’elle fasse n’est donc pas pertinent en l’espèce.
        > Oui, dire que Hitman est un jeu où tu tabasses des putes n’est absolument pas de la malhonnêteté intellectuelle, insister sur le fait que la femme est un objet dans le jeu vidéo, qu’elle se fait tabasser la plupart du temps ou que lorsqu’elle est forte, elle est forcément sexy, c’est encore une fois une belle démonstration de capacités intellectuelles, d’un vrai travail de réflexion et d’une mise en situation équilibrée. Le fait de montrer ce qu’il y a de plus choquant dans la réflexion masculine n’est également absolument pas un appel de fight primaire d’une nana qui n’a sans doute jamais supporté l’idée que l’on puisse penser différemment (justement). Qui est machiste dans l’histoire. Refuser le débat derrière, en se foutant de la gueule de tous ceux qui lui envoient des arguments, brandissant comme des trophées les messages de haine (si les gens me détestent et veulent ma mort c’est que j’ai raison… drôle mais ça me rappelle une technique de propagande des partis politiques extrêmes…). Tout cela n’est ABSOLUMENT PAS du foutage de gueule.

        Quand au financement des vidéos, une salade de pommes de terre a été financée sur Kickstarter, dès lors doit-on blâmer ceux qui financent ou ceux qui demandent des financements ?
        > Je ne blâme pas Anita Sarkeesian pour avoir reçu de l’argent. Je la blâme d’utiliser une cause réelle, importante et qui la dépasse pour surfer sur le pathos ambiant, la pitié et la sollicitude vomitive des gens merdiques de cette génération merdique pour réussir à produire des vidéos merdiques qui peuvent être contestées, détruites, ridiculisées d’un claquement de doigt ; en préparant sciemment sa notoriété naissance via un statut de victime que l’on apprend au CM2 : « si, en plus, on me menace de mort, jackpot ». « Je dérange, on veut m’éliminer ». AHAH.

        Les gens sont des sous-merdes, ils ne réfléchissent pas. Que cette conne de Sarkeesian, sur leur dos, obtienne que l’on parle d’elle aujourd’hui alors qu’elle était inconnue il y a six mois, qu’elle reçoive un prix « d’ambassadrice » après un discours bullshit et « émouvant » d’un américain (donc un hypocrite) qui n’en a rien à foutre mais qui doit quand même assumer faire partie d’un pays qui n’a pas de culture ; et de surcroît se faire plaindre par des millions d’abrutis et se faire attaquer gratos par des millions d’autres, OUAIS CA M’ENERVE. Alors peut être que je lui donne trop de crédit et lui prête trop d’intelligence justement ; ou que je fais montre une fois de plus de ma grande paranoïa mais que les gens derrière me disent « oh eh tu te calmes Jay, tout le monde a le droit d’avoir un avis, de gagner de l’argent, de faire des vidéos dans sa chambre et de se servir d’une cause noble et juste en la salissant pour tout en tirant de manière aveugle sur un ennemi imaginaire (les joueurs masculins)» OUAIS, CA M’ENERVE ENCORE PLUS. Et ne vient pas me dire que parce qu’elle fait un placement produit de Papo&Yo dans sa vidéo pour Sony, elle peut remonter dans mon estime.

        Dernière chose sur les RPGs sur Vita, il y a également Persona 4 et Ys Memories of Celceta qui n’ont pas été mentionnés et qui sont vraiment bons
        > Exact

        Sur la peur que tu nous imputes, on avait un cadre clair et entendu: On ne voulait pas en parler plus que de raison. Pourquoi ? Simplement parce que cette affaire est sortie de son cadre original et a été prise en main par beaucoup trop de gens qui déforment et utilisent le peu de faits vérifiés et avérés pour servir leurs idées. Les différents protagonistes s’en servent pour se jeter des caillasses à la gueule, et le tout déborde dans les rapports individuels et sociaux sous une forme abjecte et déformée. Au final, les pensées extrêmes qui s’opposent à l’intérieur des différents « camps » se galvanisent, et tout devient prétexte au conflit. Et dans le cadre qui est de parler de jeux vidéo et d’industrie, donner son avis sur des « on dit », ça fait commentaires de Closer et c’est pas notre came ou du moins, pas la mienne.

        On ne marchait pas vraiment sur des oeufs, mais parce qu’on voulait traiter ces affaires différemment, ça donne un ton différent. On est pas des chevaliers blancs, mais pour ma part, il n’était pas question qu’un/e connard ou connasse lambda vienne prendre mes propos, les déforme comme ça l’arrange, et viennent me faire un procès d’intention basé sur sa malhonnêteté intellectuelle.

        En cela oui, je reconnais avoir été prudent et avoir choisi et pesé mes mots. Autant j’en ai vraiment rien à battre des débiles qui se prennent pour des juges du net et qui dans la vie sont des loques, je leur rentre dedans avec un véritable argumentaire – ce qu’ils n’ont souvent pas -, autant je ne supporte pas que l’on déforme ce que je dis ou écris pour servir qui ou quoi que ce soit. Quand ce genre de choses arrivent, je le prends mal, je réagis de manière disproportionnée, et généralement, je nuke tout dans un accès de colère.

        J’ai fait un effort, ça ne se produit pas si souvent, et en plus ça me fait gagner du temps pour faire autre chose de plus constructif, donc hauts les coeurs. 😀

        Pour ma part oui, depuis quelques emmerdes que j’ai eu à plusieurs reprises cette année dans un sens comme dans l’autre, je fais attention à ce que je dis, vu que les gens aiment bien interpréter sans réfléchir.

    (Je remarque que mon premier message a ete censure, bien joue les gars vous/tu, car qui sais-je a fait cela, fait montre d’une large overture d’esprit lorsqu’il s’agit de faire passer votre/ton message standardise de pensee, mais la reponse structure de ton auditoir ne vous/t’interesse(s) pas… « Journalistes »…)

    M’etant arrete a la premiere heure, j’ai repris l’ecoute de l’emission de l’inteligensia francophone du journalisme video ludique (1:13:41).

    « Big up », comme disent les jeunes, pour la mention de Caroline Fourest (1:07:26). Elle nous manquait a tous. Son nom s’s’accorde parfaitement avec le dire de Jay sur la malhonnete intelectuelle (1:07:20).

    Delicieuses interventions de Fox et Inks de 1:15:20 a 1:15:40. Moins prosaique, Alexleserveur et Fox montre la voie du respect 1:12:26 et 1:20:04, et ca c’est beau… Et la, le drame, dans le monde Mario-esque du jeu video (1:20:36) les ‘nazis’ nous envahissent.
    Humour, humour, tout ceci est suivi d’une pause… hard rock. La musique dites « extreme droite » et typiquement satanique.

    Je refais une pause.

      Ca dépend. Quand tu linke des sites franchement borderline, ouais, je peux avoir la gâchette facile. Mon ouverture d’esprit s’arrête probablement là où commencent les messages de haine des autres.

      Ou alors c’est un complot, hein, on sait jamais. Surtout que venant d’un Suisse, ce serait pas la première fois.

        Un Suisse qui écoute du Hard en plus. Faudra qu’on parle de l’or de grand papy au passage patron, ça commence à m’inquiéter cette histoire.

      Je n’ai rien compris à ce message.

    Un peu pipi tiède cet épisode globalement. Et je mets Jay en dehors de ce propos.

    Oui, vous aviez peur, on l’a bien compris. Mais de qui et de quoi ?

    Fox, ALS, Inks, Neithan, vous avez tellement nuancé vos propos que je suis obligé de vérifier sur la fiche du podcast que vous étiez bien présent.
    Je viens de finir de l’écouter et je dois aller sur la page pour me rappeler le sujet : le Gamegate.

    Mais finalement, c’est quoi le Gamegate ? Une portion mineure de débiles qui font soi disant partie d’une communauté encore très niche : les hardcore-gamer. De l’autre coté leur répondent des idéologues si extrêmes dans leur propos qu’on ne peut même pas aller dans leur sens, ça ne les intéresse pas !

    C’est un super sujet pour troller, pour en rire, pour caricaturer, mais non, vous les prenez au sérieux et vous essayez d’arbitrer.

    Mais rendez vous compte : ce sont des gens à qui vous ne répondriez même pas dans la vraie vie ! Vous ne les verriez même pas ! C’est d’ailleurs souvent leur frustration : ils n’existent nulle part ailleurs que derrière un twitter, anonyme ou pas.

    Dans la vie, au mieux on les évite. Au pire on les ignore royalement.

    Alors oui, effectivement, ça fait du bruit. Parce que sur Internet, personne ne sait mesurer ce bruit. Dès qu’un propos choque, on l’éclaire, on le surligne, on le commente, on le critique, on le dénonce.

    Tout ça pour quoi ? Pour se faire passer pour un Chevalier d’Or, vertueux et pur comme le sang menstruel de la vierge Marie.

    « Conass, ge te viol ! », tweete Bryan Lepedet, AKA Sasuke_du_PSG_56, en malaxant ses grasses couilles malodorantes.

    « Voilà le joueur typique ! RT @Sasuke Conass, ge te viol ! », retweete Kadera Chachouine, AKA Aerith_la_Femen, Activiste seins nus la nuit, Kunoichi drapée d’un tissu sombre le jour.

    « Je te soutiens à 1000% RT : Voilà le joueur typique ! RT @Sasuke Conass, ge te viol ! », retweete à son tour Jean-Simon Mbala AKA @Redact_jv.org, qui veut surfer sur le buzz en dénonçant maladroitement les hardcores gamers racistes, mysogines et fans de la NRA dans des articles bidons qui succèdent en plus à la promotion du dernier Bayonetta.

    Ça n’est que ça. Des microcosmes qui répondent à des microscosmes.
    Alors oui, ça crée quelques prises de conscience.

    Mais se positionner par rapport à des propos extrêmes opposés, c’est comme décider de ne pas s’assoir sur le capot ou sur le coffre d’une voiture pour rouler sur l’autoroute. C’est se dire qu’on aimerait pas habiter à Pékin ou à San Francisco, mais entre les deux, peut être.

    Non, c’est pas bien de menacer de mort une personne quand on est d’accord avec elle.

    Non, c’est pas bien de dénigrer toute une oeuvre et toute une production parce qu’un auteur inculte n’a jamais su écrire un personnage féminin pertinent, quand bien même elle est l’héroine de son titre.

    Dans des oeuvres fictionnelles, on doit pouvoir caricaturer, grossir des traits, généraliser des comportements, simplifier des propos. Les extrêmes réagissent à l’extrême, les connaisseurs critiquent et le public tranche.
    Mais débattre sérieusement sur des points de détails sans importance, et sur des réactions inappropriées, c’est comme jeter un livre à la moindre faute d’orthographe. Et pire, c’est commenter l’acte de jeter ce livre à cause d’une faute d’orthographe.

    Je ne commente pas la partie sur les collusions entre journalistes et industriels, ça n’avait pas tellement plus d’intérêt. Je n’y ai retenu que « y’a des cons partout mais on donnera pas de noms ». La belle affaire.

    Allez, à la prochaine et j’espère que vous boufferez un peu de lion cette fois.

    PS : Merci d’avoir egayé ce podcast Jay. Je ne suis pas toujours d’accord avec toi, loin de là et d’ailleurs tu t’en fiches …et c’est justement ça qui est intéressant !

      Il n’y a que des idéologues extrêmes qui répondent aux excités du Gamergate ? Ah bah voyons.

      Revenir sur les arguments d’un petit groupe d’excités et donner notre opinion éclairée par notre expérience du milieu est futile ? Dans ce cas, on va gentillement conseiller à nos potes de la presse généraliste de ne SURTOUT pas parler des groupuscules type Bloc Identitaire ou Black Bloc. Ca représente moins de 0.0001% de la population mondiale, donc c’est probablement pas intéressant d’écouter, analyser, mettre en question ce qu’ils peuvent raconter.

      J’arrive pas bien à saisir ce qui excite, dérange tant les gens quand des militant(e)s féministes vont, selon eux, « dénigrer une oeuvre ». J’comprends pas les gens qui tremblent ou s’énervent simplement parce que quelqu’un décode un bien culturel à l’aide de ses idées, ses perspectives. Qu’on soit d’accord avec ou pas. Oui, la taille du bonnet du personnage féminin moyen est bien là pour une raison ; les sociétés contemporaines sont à mon avis effectivement biaisées dans leur représentation de la femme (et aussi dans celle de l’homme, dans une autre mesure).

      D’ailleurs, même si ce n’est probablement pas ce que tu as voulu faire, comparer à égalité (avec « c’est pas bien / mais c’est pas bien non plus ») les menaces de mort et la critique d’un bien culturel me fait bien marrer.

      Quant à nous inciter à la délation, c’est juste charmant. Faire la liste des cons en direct dans une émission – au delà d’être un vaste programme, pour paraphraser un certain général – ce serait la fête du slip de la bassesse. J’ai du respect pour tout le monde, y compris pour les cons. J’estime qu’on peut parler des pratiques sans parler des gens. Que si l’on veut parler des gens, on doit le faire avec des éléments, des arguments, des bases concrètes sous la main, pas en survolant le sujet en direct. On peut parler du problème qu’il y avait quand Gametrailers appartenait à Viacom (qui possédait aussi Harmonix – c’était logiquement tendu pour faire le test des Rock Band), des ménages de Geoff Keighley, de la façon dont les gens étaient traités par l’éditeur de magazines Future France, etc. Mais ce ne sont certainement pas des allégations qu’on improvise pour vite trouver un exemple à une pratique, une dérive, une tendance. Une connerie dite de travers, et la diffamation n’est pas bien loin.

      J’arrive pas non plus à comprendre pourquoi des auditeurs peuvent-être remontés sur la forme (la forme !) de nos propos, la « prudence » ou la « tiédeur » dont nous avons pour la plupart fait preuve ce soir-là. Sur une émission aussi personnelle, aussi subjective que Les Tauliers, ça m’échappe. C’est comme ça qu’on voulait en parler. J’ai dit ce que je voulais comme je le voulais. Pareil pour Jibé, pareil pour Jay, pareil pour Fox, pareil pour ALS. On a dit ce qu’on pensait.

      Si ce qu’on pense ne plait pas, libre aux auditeurs de tomber en désaccord. Mais nous dire « on attendait mieux que ça de vous », « vous auriez du faire comme ça », après avoir parlé pendant plus de 2h avec franchise, ça me désarme.

        Inks,

        Merci de m’avoir répondu.
        Effectivement, tu travestis mes pensées et si cela te fait rire, tant mieux. Mais je ne t’en veux pas, nous discutons par écrit et nous ne sommes pas à égalité : je te « connais » ou en tout cas, je connais la teneur de tes propos puisque je t’entends. Ce n’est pas ton cas à mon endroit.

        Alors tu me dis que je mets des menaces de mort et des critiques trop acerbes au même niveau. Évidemment que non. De la même façon, tu compares ton émission Les Tauliers au journalisme d’investigation (ou pas) qui traite des sujets sensibles.
        Dois-je donc écouter Les Tauliers avec la même appréhension que lorsque j’écoute Taddeï ?

        Mon propos est le suivant : le Gamergate a une importance et un impact extrêmement relatifs. Il n’y a eu un écho qu’extrêmement vague dans la presse généraliste. Elle ne concerne que quelques critiques de jeux vidéo, quelques devs et les gamers très informés. Le sujet de la représentation et du traitement des femmes est un autre sujet, qui ne PEUT pas être traité sérieusement à travers le seul prisme du jeu vidéo et de l’affaire Zoe Quinn.

        Et on vous entends tour à tour donner quelques leçons, puis vanner, puis relativiser, puis vous défendre d’attaques dont vous feriez ou pourriez faire l’objet et encore donner des leçons. Vous y mêlez les collusions journalistes / dev, idéologues et troll. C’est incompréhensible et indigeste.
        Pourquoi ? Et c’était là le sens de mon message précédent : parce que vous avez pissé tiède. Vous avez fait du 1er dégré en prenant des gants, de peur qu’on vous écoute.

        C’est quoi exactement Les Tauliers depuis le début ? Des mecs qui s’en foutent et qui se lâchent, quitte à raconter de la merde, quitte à aller trop loin et peut être s’en excuser plus tard. Vous avez peur de quoi exactement ?! ça ne vous dérange pas tellement d’insulter à tout va, d’être parfois à la limite de la diffamation et du mensonge par approximation.
        J’exagère ? Réécoutez-vous.. Si je vous prenais vraiment au sérieux, si je ne me disais pas que vous forciez beaucoup le trait histoire de donner une saveur particulière au podcast, je n’écouterai plus. Non, au contraire, dans ce monde médiatique complètement aseptisé par la pensée unique, j’y trouve un vrai plaisir.
        Jay le sur-vénère impoli adorateur de contes et légende, ALS l’obsédé homosexuel de l’académie française, Fox la pipelette qui ne saurait pas donner sa ville de naissance sans parler de la création de l’univers, Jibé le vieux rocker ringard shooté a la poudre de manette N64 etc…
        Il y a bien entendu des gens plus complexes derrière ces personnages, mais honnêtement, je m’en fous. Le peu que je peux en entendre, quand vous parlez des raisons de la crise économique, de politique ou des relations sociales, ça me fait parfois doucement sourire. Mais je ne juge jamais, crois-moi. C’est ambiance comptoir de bar, biere à la main, et je suis certain que vous etes tous capables d’en parler avec beaucoup plus de pertinence dans un autre cadre.

        Et donc, vous voulez traiter du sujet de la femme ? Vous pointez du doigt les groupes de mecs un peu borderline ? Mais vous êtes quoi exactement ?! Elles sont où les femmes parmi vous ?
        Alors oui, le Gamegate, ça concerne des extrémistes de chaque côté. Les conflits d’intérêts et la position de la femme en 2014, évidemment que non. Mais pardonne-moi, je ne suis pas sûr que vous soyez d’excellents spécialistes du sujet. Et le format des Tauliers pour en disserter sérieusement, ça ne m’a vraiment pas convaincu.

        Réécoute ce podcast dans quelques mois, quelques années. Ça te fera le même effet que relire le journal intime que tu tenais quand tu avais 16 ans.

          Jay le sur-vénère impoli adorateur de contes et légende.
          > Enfin quelqu’un qui m’a percé à jour.

          Je suis ravi d’apprendre par ton commentaire ce que Les Tauliers est et n’est pas. Dire ça au mec qui, de toute l’équipe, passe gratos le plus d’heures de son temps à taffer l’émission plusieurs heures par mois, ‘fallait le tenter.

          Traiter du sujet de la femme dans le jeu vidéo ? De nada. Aucune partie de l’émission, aucune relance de ma part ne lance un débat sur le sujet. Un thème déjà évoqué dans d’autres émissions de la maison, d’ailleurs.

          On (une partie d’entre-nous, en tout cas) a utilisé un ton différent de d’habitude pour ce sujet, parce que c’est la façon dont on voulait en parler. C’était notre façon d’être, honnête, cash. La faire en « grosse/sale déconnade » aurait posé une distance (que tu regrettes qu’on ait pas installé, afin de ne pas en « disserter ») qu’on avait pas envie de mettre. C’est pas une intention maligne de notre part, c’est ce qu’on voulait faire, le plus sincèrement du monde.

          Cet épisode était indigeste ? Tant pis, on ne peut plus rien y changer, il est fait. Toutefois, comme on n’envisage généralement pas de faire deux émissions sur la même thématiques, tu peux te réjouir : le prochain épisode parlera de complètement autre chose, sur le ton que tu as l’habitude d’entendre venant de notre part.

            J’ai probablement passé plus de temps a les ecouter que toi a les preparer …et gratos en plus. Donc ouais, je connais l’emission mieux que toi et JE decide de ce qui est bien ou pas. D’ailleurs, je me demande en ce moment quel sera le prochain sujet et les chroniqueurs. Je t’en ferais part assez vite, prépare toi.

            Inks, tu produis une super émission, et pas une seule d’ailleurs. Boudoir Gambetta etait une vraie merveille, la meilleure du genre.
            Ici, je viens raler parce que je n’ai pas aimé. J’ai aussi posté sur fes emissions que j’ai aimées. J’ai participé aux twitts en live, je vous ai adressé plusieurs emails auxquels vous avez repondu. (La premiere par un : « laisse tomber c’est un arabe » par le Vegeta du jeu video).

            Bref, vous etes bons, pas de souci. Mais pas toujours en forme. J’ai lu plus haut que l’absence de Caf etait volontaire. Et bien je l’applaudis et je le comprends, c’etait tres sage.

            Je lis plus bas que je reclamerais les insultes. Absolument pas du tout, je trouve ca grossier. Mais l’impertinence, le lacher-prise et le spontané oui, completement.

    @ ANON: je ne trouve rien sur le net qui aille dans ton sens. Si tu as un lien, je prends.

    Franchement, un bon Tauliers, les gars ! J’ai bien aimé que ça ne hurle pas dans tous les sens, le recul par rapport au sujet. Moins drôle que le précédent (quoique…), mais un excellent numéro. Vivement le prochain!

    PetroDoomDoom

    Plus que déçu par ce podcast qu’il m’a été très difficile d’écouter jusqu’au bout tant il était vide de perspectives: déjà ALS qui commence à dire qu’il est normal que les sites de JV n’en parlent pas alors qu’il s’agit bien pour les lecteurs que nous sommes de savoir si on peut encore leur faire confiance, c’est quand même fort!

    Finalement cet épisode rejoint assez les articles sur les sites dits « indés » qui sont tous sortis en même temps en nous expliquant que les « gamers sont morts » pour ne pas avoir à se poser la question de la mort du journalisme et de la déontologie qui l’accompagne… Se foutre la tête dans le sable en attendant que ça passe? Tabasser le facteur? Il y a en général beaucoup de culpabilité à l’origine de ce genre de comportements et je n’imaginais pas une seule seconde que vous tomberiez là-dedans.

    Le gamergate ne concerne pas Zoey Quinn car elle n’a été qu’un déclencheur: le problème vient bien des sites de jeux et de leurs affiliations désormais publiques avec un milieu indé étonnement puissant (faut le faire pour réussir à censurer 4chan!!), et votre tiédeur me fait me demander si vous ne faites pas vous aussi partie du problème: avez-vous déjà eu des relations autres que professionnelles avec des développeurs?

    Vous auriez du commencer par ça histoire qu’on sache depuis quel point de vue vous vous exprimez.

      En quoi c’est fort ? J’aime bien, quand on n’est pas d’accord, qu’on explique pourquoi (sinon ce n’est pas très intéressant pour les gens qui lisent vos commentaires).

    J’ai déjà mis un poing dans chaque trou, ça compte ?

    Bien aimé ce numéro pour ma part. Pas mal de points intéressants ont été soulevés, ça va me permettre de me faire une meilleure opinion sur le sujet, le tàf est fait.
    En revanche, c’est triste de voir des commentaires déplorer un manque d’envolées, d’insultes, et autres, dans cet épisode des Tauliers. Ok, c’est marrant cinq minutes quand ça arrive, mais ça reste un débat, le but est donc de discuter autour d’un sujet en apportant sa pierre posément ; et non pas de la lancer en pleine face des participants et des auditeurs pour amuser la galerie.

    J’ai peur d’en conclure que certains spectateurs ne sont là que pour le sang et les larmes dont parle d’ailleurs Fox en cours d’émission…

    Petrodoomdoom

    @ALS: c est fort que tu considères qu un mouvement aussi critique de la presse JV ( qui n a rien de gratuit tant les preuves de collusions corruption sont aujourd’hui légion, cf InternetAristocrat pour les recaps) n ait pas sa place dans la presse JV, sauf à adopter la même attitude de déni observable sur les sites incriminés.
    Tauliers à l eau douce + cigarette électronique?

      Cigarette électronique en effet, je ne m’accorde un cigare que pour l’émission, mais il ne tient pas les deux heures. N’y vois pas un quelconque adoucissement de ma part, mais la corruption et la collusion ne paient pas mes factures et encore moins mes 2 paquets/jour. 🙁

      Est-ce que les magazines et les sites de cinéma parlent de l’état de la presse cinéma ? Idem pour les ouvrages parlant de littérature, de pêche ou de cuisine. Il y a une espèce de complexe d’infériorité de la part d’une frange des joueurs qui, pour se montrer « matures », exigent une maturité tout en étant biberonnés à la théorie du complot et sans savoir comment fonctionnent une rédaction et une publication. Bref, non, dans un site de jeux vidéo, il n’est pas légitime de parler de la presse du jeu vidéo. Il y a déjà trop de gens qui se regardent le nombril comme ça (à commencer par nous avec cette émission, mais ça nous permet de rappeler qu’ils ne sont pas tous crasseux, contrairement à ce que d’aucuns imaginent).

    Petrodoomdoom

    @Jay: tu as dit dans ton premier commentaire que tlm avait peur de ce sujet mais peur de quoi exactement? Quelle est la pire chose qui puisse arriver et pourquoi parce que il me semble que là est le fond du problème bien que personne du côté des lecteurs/auditeurs ne comprenne pourquoi… Cette question de l influence de certains groupes sur le net est quand même ahurissante quand on ne fait pas partie de votre milieu

      Chose promise, chose due.
      Le sujet est « sulfureux ». Comme diraient de mauvais journalistes, il scinde la communauté des gamers en deux. Comme il n’est – à la base – pas légitime et est devenu un prétexte fourre-tout pour tirer sur tout ce qui dérange les gens, il flirte avec des sujets qui « dérangent ». Mais rien que le fait de le dire sous-entend que l’on a des choses à se reprocher alors que non, pas vraiment.
      Cependant, oui, on sait que dans notre milieu, il se passe de telles choses. On le dit même. Et pas que depuis cet épisode des Tauliers spécifiquement ; seulement, un coup de beretta par mois n’est pas la même chose que de se retrouver au milieu d’une guerre pendant plus de 2h.
      Mes collègues avaient une certaine appréhension à aborder ce sujet car déjà nous ne le voyons pas tous, au sein de l’équipe, de la même manière. Caf a décidé par exemple de ne pas participer après avoir reconnu que c’était un sujet taillé pour l’émission. Mais il n’a quand même pas participé. Ce genre de sujets qui font beaucoup de bruits indiffère Jibé ; à aucun moment, il ne se sent attaqué en tant que gamer par toute cette histoire. Fox et Inks ne voulaient heurter personne, ils souhaitaient simplement expliquer qu’il y a du bon et du mauvais dans les deux camps, que chacun a le droit d’avoir un point de vue sur la question et qu’il s’agit de la bonne posture à adopter de façon à reconnaître que cette polémique n’est partie et nourrie que par des extrêmes.
      En ce qui me concerne, je suis extrême(iste) et à l’aise sur les sujets qui « dérangent » parce que j’en ai pas grand-chose à foutre de devoir vous répondre derrière, disserter, tirer sur mon camps ou organiser un génocide verbal de ceux qui, je considère, font le plus de mal aux jeux vidéo que je défends en tant que tel. Du coup, si les autres paraissent ne pas prendre parti ou avoir peur, ce n’est pas le cas. Ils voulaient simplement calmer le jeu.
      L’objectif était dès le départ de ne pas tirer sur l’affaire Zoe Quinn car elle n’est qu’une conséquence à. On en a parlé (peu) et heureusement puisque c’est la base du #Gamergate. Le fait est que toute cette histoire commence sur des suspicions qui amènent à une théorie du complot, renforcée par des gens mal intentionnés et qui ont mis de l’huile sur le feu pour sortir de la masse et (mal) revendiquer au nom de causes justes. Et c’est pour cette raison uniquement qu’il était temps que je parle d’Anita Sarkeesian. Car je vois ses motivations pour avoir analyser sa manière d’agir, d’écrire et de fonctionner et c’est de la pure malhonnête intellectuelle et je ne supporte pas ça.
      Bref, l’histoire révèle ce qu’il y a de pire chez le joueur lambda, le journaliste de la presse spécialisée, les développeurs indé et les féministes 2.0. L’objectif n’est pas de choisir un camp spécifiquement car dans notre cas – les Tauliers – certains sont à la fois journaliste, à la fois joueur et à la fois féministe (au sens réel du terme, pas de ce que les jeunes connasses prônent pour acquérir de la notoriété de la pire manière qui soit : la sollicitude).
      Là où ça coince, c’est l’utilisation des messages à l’encontre soit de la Presse, soit des femmes (dans le cas des gamers), soit des hommes (dans le cas des féministes). Comme l’a dit, je ne sais plus qui, on sort clairement des sentiers du gaming. C’est un problème réel dans notre société : les femmes contre les hommes et inversement j’entends pour un milliard de raisons qui nous dépassent et qui, en même temps, sont d’une logique indiscutable. Le souci c’est que dans ce marasme de réglages de comptes entre deux types d’individus, on parle du jeu vidéo et de l’industrie en tirant à boulet rouge sur une presse corrompue en invoquant souvent des fantasmes.
      Il faut rétablir un peu la vérité. Et je comprends que ça gonfle mes collègues, que Caf ne soit pas venu et que maintenant, je sois obligé d’expliciter sur le forum. C’est un peu le même problème que lorsque nous avons abordé la question « gay » dans une ancienne émission. Les sujets sont lourds, graves et certains ont du mal à les aborder avec autant de blagues potaches, de second degré et d’humour noir qu’un sujet maîtrisé (le jeu vidéo en tant que tel). Il est sans aucun doute plus facile de repeindre une pièce avec du Cyprien que d’évoquer, avec arguments, ce qui ne va pas dans notre société dont le #Gamergate n’est qu’une minable évocation par des gens sans cerveaux. On ne va pas leur en vouloir hein.
      Comme l’a dit Inks, le sujet se devait d’être abordé par les Tauliers. On l’a peut être mal fait (ce que je ne pense pas). Maintenant, c’est fait et derrière nous. On a évité les drames (comme pendant l’émission sur la question délicate de la représentation gay) et on a dit ce qu’il y avait à dire. Que ça vous paraisse nawak, pisse-froid ou foutraque (ça l’était un peu, certes).
      Nous avons expliqué les choses concernant la Presse, nous avons expliqué notre point de vue sur la récupération de la cause féministe pour mener un combat plus sale et en utilisant la naïveté des gens pour une simple question d’égo et de notoriété. Nous l’avons montré et démontré. Libre à vous de ne pas adhérer à nos points de vue, à nos arguments et/ou la manière d’aborder les choses (donc chacun des membres selon son caractère, sa personnalité donc avec beaucoup d’honnêteté).
      A vous écouter, vous avez caler tout le monde dans le même rôle de trolls sales et c’est ce qui vous fait marrer. Je comprends parfaitement mais parfois, on a aussi envie d’aborder ce genre de questions. Ca vous fait chier ? Libre à vous de nous rejoindre à la suivante. Nous, on expurge. La prochaine fois, on aura peut-être un sujet « typique jeu vidéo », ça détendra le slip à tout le monde et youpi tralala, on se roulera par terre à poil en dégueulant.
      Comme l’a dit Linanounette, ce n’est pas parce que je gueule le plus fort que j’ai raison. C’est juste que je connais ce milieu par cœur pour le fouler depuis 97, que plus on avance dans le temps, plus je vois des transformations qui ne me plaisent pas et qui révèlent un malaise sociétal beaucoup plus profond. Fondamentalement, le #Gamergate n’est qu’un signe d’une société qui veut prendre le pouvoir mais qui n’y comprend rien et oui, ça me choque, aujourd’hui que l’on puisse brocarder des hommes politiques directement sur le Twitter pour la culture du lol et qu’eux acceptent, alors qu’ils sont censés représenter le peuple et avoir une certaine stature, pour de simples raisons de popularité liée à ce fameux « nouveau pouvoir » que je méprise au plus haut point.
      Quoiqu’il en soit, j’espère avoir été clair car même si je me suis plaint, pendant l’émission, du manque de soutien de mes comparses et que je les ai trouvé, moi-aussi, tièdes sur le moment, avec le recul, je comprends qu’ils sont juste beaucoup moins bêta que moi et qu’ils voient les murs et préfèrent les éviter que de foncer dedans quitte à devoir se cogner une ribambelle de gens derrière qui vont faire montre « du nouveau pouvoir ». La différence c’est que je suis russe, que l’effet de meutes ne me fait pas peur (ça m’excite même) et que j’ai rien à perdre, jamais. Ma carrière est derrière moi. Je ne suis qu’un vieux journaleux aigri et has been.

        Salut Jay,

        Ton analyse était éclairante sur bien des points. Par contre, dire que tu es un vieux journaliste et que ta carrière est derrière toi, ça fait un peu mal. On a le même âge et on a dû commencer à bosser a peu près au même moment. Et pourtant, je n’en suis qu’au début de ma carrière, bizarre non ? Je te concède quand même que ton passé professionnel a été plus trépidant et usant que le mien ceci dit mais ça n’est pas un excuse : j’espère quand même que tes plus grands projets et tes plus grands faits d’armes sont encore à venir.
        *****
        Je comprends que les critiques vous fassent mal au cœur pour cet épisode. Le sujet était difficile, ok. Vous aviez peur des réactions, ok. Vous vouliez parler avec sincérité, ok. Depuis le début, vous avez l’habitude de ne pas préparer @LesTauliers plus que ça et de laisser place à la spontanéité. Pourtant le sujet vous tenait à cœur ! Il y a là un paradoxe et je pense que c’est le cœur du problème et ce qui a engendré ces quelques réactions de déception.
        *****
        J’ajoute (et je répète) que vous avez créé une image particulière pour avoir un ton particulier. Si demain Cyril Hanouna décide de faire un épisode de l’émission TPMP différente, très sérieuse et très 1er degré sur le féminisme, c’est son droit, c’est son émission. Mais il a intérêt à le faire aussi bien qu’une vraie émission d’investigation, sinon il risque lui aussi quelques critiques, non ? Et même s’il se défend d’en avoir parlé à cœur ouvert pendant 2h, si tu trouves cette émission HS et brouillonne et qu’il te répond : « Moi j’ai aimé, si ça te plait pas, n’écoute pas et passe à l’émission suivante », tu en penserais quoi Jay ?
        Oui, oui, je me doute que tu ne regardes pas ce genre d’émission de merde, symptomatique de notre époque de merde, avec un enculé pour présentateur et je suis d’accord avec toi. Mais ne t’inquiète pas, il en aura autant pour toi après tout : tu n’es jamais qu’un potentiel spectateur/auditeur anonyme.
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        Je reviens ensuite sur le fond, que tu abordes aussi.
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        Concernant la « corruption » (mais lol quoi) du journaliste, vous en avez assez parlé. C’est un serpent qui se mord la queue. La déontologie est apparemment quelque chose de relatif. Le mot « journaliste » est brandi à la face de ceux qui questionnent ce système. Et pendant ce temps, le Steve Jobs de la presse ne nous a pas encore montré comment créer un business model viable autour de la presse aujourd’hui, un business qui exclurait de fait toute dépendance aux acteurs des sujets que les journalistes traitent. Existent-t-ils seulement, ce business model et ce Steeve ? Il semble que ce n’est ni Les Tauliers, ni Gameblog, ni Le Monde qui résoudra cette problématique, en tout cas pas à court terme.
        Médiapart peut être ? Mais le Médiapart du jeu video n’existera jamais. Une presse financée en partie par les FAI, en échange d’exclusivité sur le contenu ? Un réseau social « journalistique », pfff ? Même le mot « réseau social » ne veut déjà plus rien dire.
        Alors j’imagine qu’il faudra qu’il va falloir patienter. La problématique est tellement récente, rendez-vous compte. Internet n’est rien comparé à l’histoire de la presse. Il n’est même rien comparé à ce que sera le réseau mondial quand ton fils et le mien, Jay, découvriront la joie du clic et de la sérendipité.
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        Concernant le féminisme dans le jeu vidéo, il y avait tout de même un sujet dont vous auriez pu parler en toute décontraction. Qu’amène concrètement la pensée féministe dans le jeu vidéo ? Pour l’instant, elle « censure » plus qu’elle ne crée. Et ça n’est pas forcément une mauvaise chose dans un premier temps.
        Une autre question, comment doit être représentée la femme dans le jeu vidéo ? Je crois que tu n’as pas aimé le dernier Tomb Raider Jay, pourtant encensé par toutes les critiques mondiales ?
        Alors, le concept de Tomb Raider, c’est l’image d’une femme forte qui mitraille à tout va, qui survit dans une jungle, seule en face de mercenaires sanguinaires. Et ça, c’est bien hein ! Une femme forte ! Une FEMME putain ! Ramboette ! Voilà ce qu’est une femme écrite par des développeurs masculins de jeu video. A l’instar des héros de Last Of Us, Uncharted, ou autres Shoot-gun, il va falloir qu’elle tue la moitié de l’humanité (composée uniquement d’obsédés sexuels d’ailleurs), pour arriver à la fin de son aventure. A la fin de ces jeux, on a shooté plus de gens qu’on en a rencontré dans la vraie vie ! Génial ! Une femme sait faire ça aussi ! ça, ça va attirer les nanas sur ce genre de production hein !? Pff…
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        Dans le Mass Effect cher à Fox (et à moi), c’était un progrès ! Enfin ! Deux femmes pouvaient niquer ensemble ! Et l’une d’elle pouvait être en plus une alien ! Une avancée majeure du jeu vidéo. De quoi déculpabiliser tout ce monde de petit geek habitué à la sorcière en string dans toutes les œuvres de Fantasy depuis 1940.
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        Il parait que David Cage a su le faire avec Beyond. Sauf que ce monsieur ne sait pas faire des jeux. Et encore moins écrire des scénarios. Dommage.
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        Quand même, le jeu vidéo devrait prendre sur la littérature, cet antique support de création. Sauf que raté ! ça marche pas bien non plus ! Vous devez connaitre Robin Hobbs et Anne Rice n’est-ce pas ? La première a créé FitzChevalerie, la deuxième Lestat, deux héros mythique de leurs genre. J’ai beaucoup aimé (voire adoré) leurs œuvres hein. Sauf qu’il faut vraiment pousser à fond le bouton d’incrédulité pour oublier le fait que ces héros sont écrits par des femmes. J’adore ces personnages, vraiment. J’ai suivi leurs aventure avec grand plaisir. Mais merde, c’est pas une injure misogyne que de dire qu’il est extrêmement compliqué (impossible?) pour un auteur d’écrire parfaitement un personnage de sexe opposé et qui est au centre d’une histoire !
        Et quand on sait que, pour le moment, le jeu vidéo n’est pas composé d’énormément d’auteurs de talent (litote) et qu’en plus, la quasi-totalité d’entre eux sont masculins ! Et c’est une remarque que je n’ai pas entendue dans le podcast.
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        La femme n’est pas bien représentée dans le jeu vidéo, c’est vrai. Le jeu vidéo est toujours un lieu de culte de la testostérone et du flingue, c’est vrai. Mais si les femmes ne s’intéressent pas plus à l’industrie créatrice du jeu vidéo, comment résoudre ce problème ?
        J’ajoute que vous participez, que l’on participe tous à cette misogynie. La moindre blague sur l’homosexualité, lorsqu’elle est orientée sur la prétendue féminisation de l’homosexuel, contribue bien plus à la misogynie que lorsque vous blaguez sur une femme. Lorsqu’on emploie les termes « gonzesses », « tapettes », « pédales », on se positionne en tant que « supérieur à la psychologie féminine », même quand c’est ALS qui fait de l’autodérision.
        Êtes-vous prêt à ne plus le faire ? Plus jamais ? Moi j’essaie, mais ça n’est pas évident… 34 ans d’habitude.
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        Enfin, sur le sujet de la femme dans le jeu vidéo, vous pouvez y mêler la fameuse théorie du genre. Doit-on également supprimer toute idée d’archétype dans le jeu vidéo ? Doit-on faire disparaitre tous les clichés masculins ou féminins ? Et ça, je suis sûr que vous pouvez en parler sereinement et prendre position dans un sens ou dans l’autre sans attiser d’injures injustes.
        ***
        Voilà. Je pense qu’il y avait moyen de faire un podcast marrant et sérieux à la fois, sans se prendre la tête. Je ne viens pas vous donner la leçon, j’aime beaucoup ces podcasts généralement. Mais je viens critiquer un épisode et je le fais en argumentant.
        Si je parviens à vous convaincre, ma contribution et celles des autres auditeurs parviennent à faire en sorte que la prochaine fois, vous produisiez un podcast de super qualité sur un sujet sérieux et sensible, tant mieux.
        Sinon, ça changera évidemment pas la face du monde hein.

          Nadir > Alors toi, déjà, je t’aime bien mais tu soulèves de trop nombreuses questions donc je te répondrai ce soir. Mais j’apprécie l’effort de l’argumentation et je comprends que malgré cette apparente prétention (que tout le monde d’à peu près normal qualifierait comme tel) se cache un vrai mec qui justement ne donne pas de leçon (mais tu dois être un peu handicapé par ta capacité à écrire et ton caractère de merde pour percevoir qui tu es vraiment) donc ça me fait bien plaisir et on va donc causer mais pas maintenant. Je dois avoir un peu de temps devant moi car tu abordes beaucoup de choses (très) intéressantes et tes propositions sont loin d’être débiles.

          Nadir >

          .. dire que tu es un vieux journaliste et que ta carrière est derrière toi, ça fait un peu mal. Je te concède quand même que ton passé professionnel a été plus trépidant et usant que le mien ceci dit mais ça n’est pas un excuse : j’espère quand même que tes plus grands projets et tes plus grands faits d’armes sont encore à venir.
           Si mes plus grands projets dans la vie était confinés au journalisme, je m’inquiéterais pour ma santé mentale donc on va dire oui, mes « plus grands projets » sont encore à venir mais je ne pense pas qu’ils concerneront la presse. A moins que je ne me rende compte, un moment que je ne sais faire que ça, auquel cas, je me défenestrerai.
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          Je comprends que les critiques vous fassent mal au cœur pour cet épisode.
           Personnellement, j’en ai rien à foutre. Je prends la parole pour mes comparses et parce que j’aime bien écrire. On le doit aux gens qui nous écoutent/lisent.
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          J’ajoute (et je répète) que vous avez créé une image particulière pour avoir un ton particulier. Si demain Cyril Hanouna décide de faire un épisode de l’émission TPMP différente, très sérieuse et très 1er degré sur le féminisme, c’est son droit, c’est son émission. Mais il a intérêt à le faire aussi bien qu’une vraie émission d’investigation, sinon il risque lui aussi quelques critiques, non ? Et même s’il se défend d’en avoir parlé à cœur ouvert pendant 2h, si tu trouves cette émission HS et brouillonne et qu’il te répond : « Moi j’ai aimé, si ça te plait pas, n’écoute pas et passe à l’émission suivante », tu en penserais quoi Jay ?
           J’en penserais que tant qu’il aura des putes égocentriques et sans culture, aucune du calibre de Malagré, je ne pourrai pas regarder sans avoir envie de brûler les roumains en bas de chez moi. Mais dans le fond, tu as raison même si la comparaison n’est pas heureuse vu à quel point, TPMP c’est le niveau zéro absolu. Ca doit sous-entendre que les Tauliers, c’est vraiment de la merde 

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          Je reviens ensuite sur le fond, que tu abordes aussi.
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          un business qui exclurait de fait toute dépendance aux acteurs des sujets que les journalistes traitent. Existent-t-ils seulement, ce business model et ce Steeve ? Il semble que ce n’est ni Les Tauliers, ni Gameblog, ni Le Monde qui résoudra cette problématique, en tout cas pas à court terme.
           Non, ça n’existe pas et ça ne peut pas exister car les gens ont été habitués à la gratuité et que les gens qui consomment le jeu vidéo sont à 90% des abrutis qui ont subi une ablation de cerveau à la naissance.
          La problématique est tellement récente, rendez-vous compte. Internet n’est rien comparé à l’histoire de la presse. Il n’est même rien comparé à ce que sera le réseau mondial quand ton fils et le mien, Jay, découvriront la joie du clic et de la sérendipité.
           Oui, Internet en est à ses balbutiements et j’espère qu’on le tuera avant l’adolescence avant que l’Idiocracy ne touche la terre entière et ne fasse plus de victime(s).
          ********************************************************
          Concernant le féminisme dans le jeu vidéo, il y avait tout de même un sujet dont vous auriez pu parler en toute décontraction. Qu’amène concrètement la pensée féministe dans le jeu vidéo ? Pour l’instant, elle « censure » plus qu’elle ne crée. Et ça n’est pas forcément une mauvaise chose dans un premier temps.
           C’est exact. Avec plus de recul, nous aurions pu aborder les choses sous cet angle.
          Une autre question, comment doit être représentée la femme dans le jeu vidéo ? Je crois que tu n’as pas aimé le dernier Tomb Raider Jay, pourtant encensé par toutes les critiques mondiales ?
           Bah je me suis fait chier au point de ne pas le finir. Beaucoup de jolies promesses au départ, foutues en l’air au fil du temps avec les sempiternelles gunfights merdiques/mal réglées.
          Alors, le concept de Tomb Raider, c’est l’image d’une femme forte qui mitraille à tout va, qui survit dans une jungle, seule en face de mercenaires sanguinaires. Et ça, c’est bien hein ! Une femme forte ! Une FEMME putain ! Ramboette ! Voilà ce qu’est une femme écrite par des développeurs masculins de jeu vidéo. A l’instar des héros de Last Of Us, Uncharted, ou autres Shoot-gun, il va falloir qu’elle tue la moitié de l’humanité (composée uniquement d’obsédés sexuels d’ailleurs), pour arriver à la fin de son aventure. A la fin de ces jeux, on a shooté plus de gens qu’on en a rencontré dans la vraie vie ! Génial ! Une femme sait faire ça aussi ! ça, ça va attirer les nanas sur ce genre de production hein !? Pff…
           La question est de savoir qu’est-ce qu’une femme écrite par une femme dans un jeu vidéo (à part Nancy Drew, on s’entend) ; susceptible d’intéresser autre chose que des femmes.
          *****
          Dans le Mass Effect cher à Fox (et à moi), c’était un progrès ! Enfin ! Deux femmes pouvaient niquer ensemble ! Et l’une d’elle pouvait être en plus une alien ! Une avancée majeure du jeu vidéo. De quoi déculpabiliser tout ce monde de petit geek habitué à la sorcière en string dans toutes les œuvres de Fantasy depuis 1940.
           C’est une vision assez médiocre de Mass Effect ; surtout compte tenu de ses références (Star Trek en tête) qui ont plus œuvrées pour l’acceptation des noirs, des chinois et des homosexuels que n’importe quelle manif.
          *****
          Il parait que David Cage a su le faire avec Beyond. Sauf que ce monsieur ne sait pas faire des jeux. Et encore moins écrire des scénarios. Dommage.
           Bah les héroïnes de David Cage, ce sont des femmes-enfants comme dans les films de Luc Besson mais en un milliard de fois moins bien écrit. C’est dire le niveau.
          *****
          Quand même, le jeu vidéo devrait prendre sur la littérature, cet antique support de création. Sauf que raté ! ça marche pas bien non plus ! Vous devez connaitre Robin Hobbs et Anne Rice n’est-ce pas ? La première a créé FitzChevalerie, la deuxième Lestat, deux héros mythique de leur genre. J’ai beaucoup aimé (voire adoré) leurs œuvres hein. Sauf qu’il faut vraiment pousser à fond le bouton d’incrédulité pour oublier le fait que ces héros sont écrits par des femmes. J’adore ces personnages, vraiment. J’ai suivi leurs aventures avec grand plaisir. Mais merde, c’est pas une injure misogyne que de dire qu’il est extrêmement compliqué (impossible?) pour un auteur d’écrire parfaitement un personnage de sexe opposé et qui est au centre d’une histoire !
           Non mais ça existe. On appelle ça les personnages féminins de certains RPG japonais donc c’est possible.
          Et quand on sait que, pour le moment, le jeu vidéo n’est pas composé d’énormément d’auteurs de talent (litote) et qu’en plus, la quasi-totalité d’entre eux sont masculins ! Et c’est une remarque que je n’ai pas entendue dans le podcast.
           Non puisqu’il n’y a pas besoin de le préciser dans la mesure où ma réponse précédente rend ta démonstration caduque.
          ****
          La femme n’est pas bien représentée dans le jeu vidéo, c’est vrai. Le jeu vidéo est toujours un lieu de culte de la testostérone et du flingue, c’est vrai. Mais si les femmes ne s’intéressent pas plus à l’industrie créatrice du jeu vidéo, comment résoudre ce problème ?
           Les femmes s’intéressent à l’industrie mais elles ont baigné dans les mêmes perspectives culturelles que les hommes et un jeu n’est pas déterminé par celui qui l’écrit, ça se saurait.
          J’ajoute que vous participez, que l’on participe tous à cette misogynie. La moindre blague sur l’homosexualité, lorsqu’elle est orientée sur la prétendue féminisation de l’homosexuel, contribue bien plus à la misogynie que lorsque vous blaguez sur une femme. Lorsqu’on emploie les termes « gonzesses », « tapettes », « pédales », on se positionne en tant que « supérieur à la psychologie féminine », même quand c’est ALS qui fait de l’autodérision.
          Êtes-vous prêt à ne plus le faire ? Plus jamais ? Moi j’essaie, mais ça n’est pas évident… 34 ans d’habitude.
           En ce qui me concerne, non car j’ai le même mépris pour tout le monde, quel que soit son sexe, son âge, sa confession ou son orientation sexuelle.
          ****
          Enfin, sur le sujet de la femme dans le jeu vidéo, vous pouvez y mêler la fameuse théorie du genre. Doit-on également supprimer toute idée d’archétype dans le jeu vidéo ? Doit-on faire disparaitre tous les clichés masculins ou féminins ? Et ça, je suis sûr que vous pouvez en parler sereinement et prendre position dans un sens ou dans l’autre sans attiser d’injures injustes.
           C’est très juste. L’angle est bon. Nous aurions pu effectivement réfléchir dans ce sens-là.
          ***
          Voilà. Je pense qu’il y avait moyen de faire un podcast marrant et sérieux à la fois, sans se prendre la tête. Je ne viens pas vous donner la leçon, j’aime beaucoup ces podcasts généralement. Mais je viens critiquer un épisode et je le fais en argumentant.
           Et c’est apprécié. Je te réponds également avec des arguments sinon c’est pas la peine.
          Si je parviens à vous convaincre, ma contribution et celles des autres auditeurs parviennent à faire en sorte que la prochaine fois, vous produisiez un podcast de super qualité sur un sujet sérieux et sensible, tant mieux.
           Faut croire qu’on en est pas capable mais on réessayera parce que sur un malentendu, ça peut fonctionner.
          Sinon, ça changera évidemment pas la face du monde hein.

            Super réponse, merci.
            Je veux aussi continuer a discuter quelques points. Je prendrai le temps de bien rédiger. Hier, je ne me suis pas relu, je devais aller choper une fucking PS3 pour que ma femme puisse saigner le dernier Tales Of. Je ferai un effort pour ma prochaine réponse.
            ****
            Oui, je peux paraître arrogant, et dans la vie aussi. J’ai confiance en ce que je dis et j’écris. Mais je sais écouter et apprendre. C’est ce qui m’intéresse dans un débat. Quant a l’image que je peux renvoyer, c’est vraiment le cadet de mes soucis. Je ne suis absolulent personne sur internet..

    Je t’explique ça plus tard dans la soirée parce que là, c’est le PlayerClub dans une vingtaine de minutes.

     » Jibé le vieux rocker ringard shooté a la poudre de manette N64″
    Soyons précis Nadir. N64 non, mais Super Famicom et Pc Engine certainement.
    Pour le reste rocker ringard vieux je valide.
    Concernant Caroline Fourest, de rien ça m’a fait plaisir de la placer.

    Germain Jean-Jean

    Hello. Je ne suis pas un gamer assidu, faute de temps principalement, mais j’écoute beaucoup de streams et lis pas mal d’articles consacrés à son actualité, tout ce qui se fait à coté : les recherches pour produire chez le joueur des pratiques addictives, les stratégies commerciales, les salons, les innovations techniques, etc…

    Ceci posé, j’ai l’impression de trouver dans la presse de jeu vidéo les problèmes qui se posent ordinairement dans la presse en général. Il faut que quelqu’un sorte le scandale pour que tout le monde ramène les dossiers qui traînaient dans le tiroir. C’est aussi l’effet de meute du net dont vous vous plaigniez dans l’émission. En général, le groupe permet de se lâcher sans nuance et punition contradictoire, et ça marche aussi avec la presse. Il faut en général qu’un Médiapart prenne les coups pour que les seconds couteaux lâchent leurs feuillets.

    Prétendre que les pratiques « consanguines » sont légion au sein de la presse, sans entrer dans les détails, dire « retourne à Vichy » à quelqu’un qui veut -légitimement- en savoir plus, et se plaindre de la suspicion généralisée autour de la presse n’est-il pas un peu con, puisque vous ne faites que l’accréditer ? Personne aime être le délateur, mais comment assainir un peu les pratiques de la presse – et du jv en général si tout le monde se tait (d’autant plus qu’en général, tout le monde y va de sa petite anecdote quand le bruit prend de l’ampleur) ? Le vulgum pecus ne connaît rien de ces pratiques, et vous ne feriez qu’assainir l’air ambiant en les exposant, non ? On demande pas des listes de journalistes à pendre, hein ?

    Penser que la presse modeste n’est pas achetée, ok, mais penser que les éditeurs veulent peser sur elle de manière plus ou moins directe/honnête/perverse (invitations, kit presses, pub, etc…), c’est au contraire sain, d’après moi. C’est mon cas, et me traiter de plèbe ou de sac à merde parce que je ne dilapide pas pour tous la bonne foi que je vous prête est un peu vexant, car je vous trouve moi-même plus proches de RMC que de l’Académie Française. <3

    BRREEEEEEF, loin de moi l'idée de vous insulter, et malgré toute cette critique, j'ai découvert l'émission aujourd'hui et je suis très heureux de découvrir des podcasts "real talk" et consacrés jeu vidéo . C'est swag et ça s'écoute en travaillant.

    Bonne continuation. Bye.

      Personnellement, je ne suis pas là pour balancer les personnes aux pratiques douteuses. Tout cela est suffisamment notoire et bien documenté pour que chacun se fasse sa propre opinion. En outre, je ne pense pas que nous ayons dit que les pratiques « consanguines » pour reprendre ton expression soient légion au sein de la presse.

        Germain Jean-Jean

        Je me suis mal fait comprendre. N’étant pas un journaliste moi-même, je ne baigne pas constamment dans l’actualité, les rumeurs, les baux et peux m’abreuver à de mauvaises sources.

        L’impression que j’ai ressentie, c’est que le discours tenu est très sibyllin. « Les gens », « la plèbe », « parfois », « des journalistes de certains sites à une certaine époque » et autant de locutions un peu opaques à mon goût. Vous êtes entre initiés, vous en savez bien plus sur les polémiques que quelqu’un comme moi, sans oubliervos discussions forcément plus libres en dehors de l’émission qui font que les parties un peu brumeuses sont comprises par tous. Des pratiques ou des évènements insoupçonnables pour le connard de base dont je suis ont une réalité différente pour vous. Ainsi, il faut un certain niveau pour passer le filtre de votre retenue. A l’exception de Jay, le discours tenu l’est fait avec d’infinies précautions, à grand renfort de « c’est vrai dans les deux sens » et de frein à main avant chaque name dropping. En revanche, beaucoup de déclarations d’intention sur la place de la femme en général dans ce podcast, en mettant en relation un contexte américain et français (le contexte franco-français des manifs pour tous avec Sarkeesian/Quinn?), alors que c’est plus une certaine pratique du net qui doit être relevée dans ce cas précis, selon moi, encore.

        Tout ça me donne l’impression que vous passez votre temps à slalomer entre les mines, du coup, le discours en devient presque incompréhensible.

        Si ce que vous évoquez est de notoriété publique, j’en viens à penser que c’est surtout la trouille qui vous fait vous taire (je vais pas vous le reprocher, vu que je laisse même pas mon vrai mail en vous écrivant). On peut vous en demander plus, non par goût du sang ou nostalgie pour Pétain, mais juste parce qu’on pige pas grand chose quand on ne suit pas ça d’aussi près que vous, et évoquer des pratiques sans déontologie en restant aussi obscurs vous rend plutôt ben… imbitables, et ne lève en rien la fatigante suspicion.

        Mais bon, je veux pas être insultant. Je comprends, hein, mais bon, je trouve la réduction à Vichy un peu sèche.

          Je comprends mieux avec cette version longue. De nombreux petits scandales émaillent la presse, revenir sur la totalité serait un peu long. Le plus simple est encore de suivre les gens sur Twitter et de voir ce qui s’y dit : comme les gens y passent le plus clair de leur temps à râler et critiquer, c’est souvent là que ça commence (et que ça finit). Si tu as des questions très précises, le mieux est encore d’envoyer un mail.

    Merci à Jay pour avoir sorti les couilles. J’arroche son poster dans la chambre de mon fils ce WE, c’est promis.

    Les autres, si c’est pour sortir le robinet d’eau tiède, merci de vous abstenir la fois prochaine (comme Caf apparemment…)

    Djobi Stouquette

    Sinon, moi j’ai bien aimé ce podcast.
    Par contre, radio j’y vais, je veux bien mais c’est où !?

    Ok je sors, pardon 🙂

    Il est très bien cet épisode putain.

    Nadir > Soit ça peut servir le « bien commun » et on continue ici, soit on poursuit ailleurs. Je suis sûr que tu peux mettre deux secondes à me trouver sur Facebook.
    Bloodlink > TU TE CALMES DIRECT.

    Bon podcast. A l’écoute je me suis dit que les tauliers avaient sur-interpréter les propos de Jay sur le fait qu’une personne voulant une représentation publique doit assumer sa provocation. Et, par conséquent, ne devait pas se poser en victime quand elle récupèrent des menaces verbales.
    Jay a raison. Et en aucun cas, selon moi, il donne raison aux débiles qui font des menaces stériles sur internet.

    Notre société a un problème : les gens ont une plus grande capacité à créer du conflit que d’assumer et gérer ce même conflit.
    La règle est la même depuis l’homme de cro magnon: Ta capacité à ouvrir ta gueule et à jouer à expliquer la vie aux autres est directement proportionnelle aux moyens intellectuels et physiques dont tu disposes pour contrecarrer la pire réaction en face.
    Si tu veux que les choses se fassent civilement, il faut mener les débats civilement. Mais mener un débat, cela demande des compétences et une forme d’abnégation. Sinon, il faut prendre ses responsabilités quand on dit aux autres ce qu’ils doivent penser. Ou bien tu cherches la victimisation par dessein.

    BaronVonChateau

    Juste pour baver deux mots, tout ce merdier de GamerGate est tout de même alimenté par des réseaux sociaux dont le mode de fonctionnement intrinsèque ne favorise VRAIMENT pas le débat d’idées. Si vous voulez construire un discours sensé sur Twitter, bon courage les lapins. Par contre, pour invectiver, incendier, menacer, dédaigner, troller, 140 caractères suffisent largement. Et c’est aussi une partie du problème : le débat est décentralisé et fragmenté, tout le monde a son mot à dire et souvent beaucoup sur la patate. Tout le monde lit des articles un peu partout, voit des vidéos un peu partout, avec souvent le même sujet mais souvent des nuances dans la façon de le traiter, parfois de bonne foi, parfois de mauvaise foi. Pour qui s’y jette sans méthode, le tout devient un capharnaüm inaudible où l’on finit – de fatigue – par ranger les arguments d’un côté comme de l’autre pour tenter une synthèse foutue d’avance.
    Au final, il faut se donner les moyens d’avoir un débat constructif. Etre de bonne foi ne suffit plus, et dans notre génération de bouffeurs de réseaux sociaux, les stimuli sont multiples. On commence par regarder des lolcats, et au détour d’un clic on se retrouve en pleine rage impotente sanguinolo-anale (pour paraphraser Jay.) Pour avoir un bon débat, il faut calmer le jeu, et c’est pour ça que ces accusations de pisse tiède que reçoivent Les Tauliers me font un peu chier, parce que je trouve que c’est injuste de leur faire ce procès-là, alors qu’une analyse de la situation a besoin de clarté.
    Voilà, voilà.

      Je l’ai dit pendant l’émission et ça synthétise bien ma pensée globale, les gens veulent du sang et des têtes au bout d’une pique. Ce n’est pas limité au jv, c’est un sentiment global, les réseaux sociaux l’accentuent de fait par leur rapidité de distribution des idées, et il n’est pas rare de voir de gros malentendus en 140 signes se transformer en batailles rangées, et de nombreux intervenants s’y greffer juste pour le plaisir du conflit. Il en va de même avec Facebook, où les commentaires ne sont souvent que l’occasion de rajouter de l’huile sur le feu.

      Nous sommes dans une époque d’émotion plus que de raison, l’émotion est bonne mais est aussi une grande porte à la manipulation puisqu’elle écrase littéralement la pensée pour ne laisser que la réaction viscérale et l’emportement. Mais, le spectacle n’est pas le même et pour beaucoup – je ne leur reproche en rien leur avis – nous aurions du attaquer avec plus de peps et de panache. Chacun a son image comme Nadir le disait, mais l’émission reflète nos personnalités, mais aussi nos humeurs, chacun se crée une image de l’autre, normal qu’il soit déçu quand le fantasme s’écroule.

      Même si j’adore cramer des trucs, il est parfois plus intéressant de pisser sur des braises plutôt que d’amener des marshmallows, surtout quand tout le monde est déjà englué.

    CutThroat Neko

    Le seul souci de ce fort sympathique numéro des Tauliers, c’est l’absence total de discussion sur l’apport que pourrait avoir ces sujets féministes sur la création d’un JV.
    Comme montrer que designer un level avec certains de ces principe en tête, ne changerait en rien la qualité du jeu et n’en ferait pas plus un pamphlet féministe : 100% des joueurs n’y verraient que du feu.
    Des jeux comme Uncharted, Tomb Raider ou God of War partent du principe (éroné) qu’ils ne peuvent être apprécié que par des mecs, et ça fige leur contenu. C’est d’une débilité crasse : le game designer se coupe d’une partie d’un potentiel public (qu’il va falloir éduquer, oui, car lui aussi ne réfléchit pas), qui serait bien content d’apprécier ce genre de jeu, si leurs contenus était pensé pour « tout le monde », plutôt que pour une certaine putain de cible basé sur de vieux clichiers sociaux !
    Chaque fois que j’aborde, nonchalamment, ce genre de questions en cours, toujours orienté gameplay, GD, LD, etc (je suis pas là pour faire de la pure socio, hein), j’ai l’occasion de voir à quel point mes étudiants n’ont aucun recul, même ceux en dernières années. Évidemment, vu le pays (Inde, pays de l’égalité entre les sexes et les couches sociales), c’est normal. Mais j’ai aussi la forte impression qu’ils sont beaucoup moins réticent à réfléchir sur le sujet que la masse occidentale donneuses de leçon de l’industrie.
    Voilà pour la partie « technique ».

    Concernant, Sarkeesian & le coté misogine sous jacent du gamergate.
    Le stand Onechanbara au TGS, c’est le penis qui cache les faux-cul. Personnes pour parler des hotesses à moitié à poil, des cinq pornstar sur le stand Ryu Ga Gotoku 0 ou des stand jeux pour filles et leur attractions « fait toi prendre en photos avec trois ikemen comme dans un manga ». Du coup, quand on oppose à Sarkeesian que certains persos féminins dans un RPG jap rendent caduque toutes ces démonstrations, la malhonnêteté intellectuel est tout relative.
    C’est juste que Sarkeesian, parce que c’est une putain d’americaine, pense que le jeu vidéo, ça ne concerne que les US et ça ne touche que les US, et que c’est malheureusement aussi ce que pense inconsciemment la grande majorité des « gamers » occidentaux, parce qu’ils n’ont jamais vu plus loin que le petit nombril de leur pays de merde. Et ça vaut aussi pour mes 180 « gamers », mais dans l’autre sens : le gamergate coté sexisme, ne les concerne pas, eux et leur pays de merde.
    C’est un peu comme le crash de 1983 : on parle du crash de l’industrie du jeu video, en omettant de préciser « aux US ».
    Son angle est à charge, comme l’ont dit ALS et Fox, parfois à coté de ses pompes (les exemple de jeux des 80’s, sans les remettre dans leur contexte d’époque et de l’état de l’industrie à ce moment), souvent trop demandeur de reflexion pour le « gamer » consommateur qui ne connait rien au JV, mais très loin d’être inintéressant pour les bonnes personnes. C’est à dire que les problématiques qu’elle soulève concernent plus les devs que le pauvre joueur qui ne pourra pas faire grand chose, une fois le jeu dans sa console.

    Concernant la vrai raison du gamergate (collusion journaleux, PR, etc), j’aime pas les journaleux qui connaissent que dalle au JV et qui se permette d’avoir un droit de vie ou de mort indirecte sur des studios ou des produits, bien souvent pour les mauvaises raisons, donc quand en plus, y’a du copain-copine-de-cheval, ça me (nous) fout les boules.
    Considérer que le jeu vidéo est une oeuvre artistique sujette à des points de vue et des débats d’idées constant, mais que l’on peut figer d’un test, c’est le summum de l’incohérence. Mais le pire, c’est qu’ils oublient que c’est, avant tout, une oeuvre technique, suivant des règles plus ou moins précises, avec des mécanismes plus ou moins clair parfaitement appréciable objectivement, des critères qui ne sont que rarement analysés, trop occupé à se tripoter gland et clito sur la partie psycho-mon-sexe de la narration (par exemple).
    Quand Jay, entre deux explications longues comme nos deux bites réunies sur la mythologie, défend la dualité gameplay-cadre de l’univers de FFXIII, je trouve ça immensément plus intéressant (désolé, Jayounet XD), parce que ça touche vraiment aux champs du jeu vidéo. Quand ALS demonte Tomodachi Life, et oppose les intentions du jeu et son exécution (simulateur de vie avec un avatar mais impossibilité d’avoir un(e) compagn(e)(on) du même sexe), il touche directement aux core mechanics du jeu et aux failles de son systême, et je suis juste 100% derrière cette analyse. Ca tape exactement sur ton boulot en tant que GD et non sur tes convictions personnels. Y’a rien à dire.
    Ce genre d’analyse est ultra rare dans la presse, et désolé pour tout les deux, vous ne la faites que rarement, également.

    Concernant les « gamers », un terme qui ne veut rien dire n’existe pas et par conséquent, n’a pas les moyens de mourir.

    Bref, un angle parfois plus technique qu’analytique sur le sujet aurait été vachement intéressant, et c’est pas la première fois que je vous bassine avec ça, mais comme vous êtes pas … non, OK, j’arrète, 😀

    Certains commentaires suggèrent d’autres angles d’approches ou des thèmes qui auraient pu être abordés. C’est intéressant, parce que cela peut nous faire réfléchir par la suite, sur les influences que cela peut avoir sur la création des JV (comme CUTTHROAT NEKO le suggérait).

    Ceci étant dit, je trouve ça très compliqué de venir dire à des gens qui ont préparé soigneusement l’émission, dont le principe reste tout de même « une discussion franche, sincère et ouverte », tout ce qu’ils ont eu tort de ne pas évoquer. D’abord parce que je ne pense qu’il faut se considérer comme des consommateurs face à un bien, qu’il nous est permis de démolir parce qu’il n’a pas respecté toutes nos attentes (pas de SAV ici, tristesse). Ensuite, parce que les commentaires, c’est certes très constructif, etc. mais j’ai l’impression de lire les corrigés de dissertations que j’ai loupé ou d’entendre les commentaires d’autres élèves qui ont BIEN ENTENDU parlé de cela. Ils ont tenu cette émission de la façon dont ils l’entendaient et comme toujours dans une telle réflexion (surtout pour un tel sujet), il manque des choses, parce qu’il en manquera toujours (c’est excessivement compliqué d’être complet) et heureusement d’ailleurs, sinon ça laisserait peu de place à la réflexion d’autrui.

    En ce qui me concerne, j’ai apprécié la façon dont la discussion a évolué, dans la mesure où elle ne prenait pas les chemins qu’elle prend habituellement dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Pour une fois, ENFIN, j’ai eu l’impression de sortir de ce terrible cercle vicieux dans lequel je me sens entraînée à chaque fois que le féminisme est évoqué. Comme quelqu’un l’a déjà dit, il est effectivement essentiel de traiter le sujet avec raison et non émotion, ce qui est plus ou moins difficile selon l’interlocuteur qu’on peut avoir. C’est peut-être pour cette raison que des auditeurs ont été surpris et ont parlé de « tiédeur ». D’habitude, c’est la passion, la passion du JV qu’on entend. Là, l’équipe est restée elle-même mais a souhaité prendre du recul et être vigilante – choix pertinent selon moi – d’où la différence de ton. C’est affreux, j’ai l’impression d’avoir répété ce que d’autres ont dit avant moi.

    Pour résumer : bien joué les gars, évidemment que tout n’a pas été dit, l’essentiel c’est que la discussion ait été cohérente et merci Jay pour ce coup de gueule contre la Youtubeuse, tu as su exprimer ce que je ne savais pas comment dire auparavant.

    P.S. : je vais essayer de ne plus faire de lèche à l’avenir, promis ; )

    TheWarpingKey

    Salut les Tauliers, j’écoute vos podcasts depuis de nombreux mois maintenant mais je n’ai jamais pris la peine de vous écrire.

    J’ai beaucoup aimé ce numéro mais je ne compte pas vous parler de ça.
    J’aimerais plutôt savoir ce que vous pensez de tout ce bashing autour d’FFXV et plus particulièrement ce qu’en pense Jay, il est vrai que je suis un grand joueur et fan de la série dans son ensemble et cela me répugne au plus haut point quand je vois toutes ces bêtises sur les forums. Je suis conscient que ces gens ne sont qu’une minorité mais je pense que ça nuira au jeu sachant qu’en plus il ne sortira pas avant fin 2015 apparemment. Et Tabata, je l’aime bien, mais trop communicatif à mon goût il donne du grain à moudre aux haters (exemples: seul Noctis jouable, un bouton assigné pour chaque action (à la KH que moi j’adore personnellement), déplacement auto-guidée de la voiture si on le souhaite etc…). Toute cette haine autour du ‘boys band’ (dont on connait le look depuis 8 ans, tout comme la voiture qui a légèrement changé de look aussi, certes…) risque bien de s’accumuler au fil des mois et de pourrir la com du jeu surtout quand on voit jeuxvideo.com titrer la news du 2 octobre: « Final Fantasy 15 : Seul le héros sera jouable », ce qui est purement négatif, sachant que le contenu de cette news est trop peu exhaustif et clairement pompé sur d’autres sites. En parlant d’autres sites, y a Gamekult sur lequel les gens se sont bien lâchés aussi, c’est affolant, voir affligeant.

    Bref j’aimerais connaître votre avis, car c’est quand même un gros jeu que Jay attend beaucoup aussi, et comme vous n’en avez pas parlé à la suite du TGS, je me suis dit que ça pouvait faire l’objet d’une question à répondre en fin d’émission.

    Je repose donc ma question plus clairement afin que vous puissiez la traiter: « Que pensez-vous de la com autour d’FFXV surtout depuis le départ de Nomura par rapport au projet et des réactions de certaines personnes que je trouve abusives sur les différents forums dont GK sachant que beaucoup d’éléments sur l’univers du jeu se sait depuis plus de 5 ans maintenant ? ».

    PS: j’aimerais vraiment entendre votre avis dans l’émission car je pense que ça aiderait peut-être plus de personnes à relativiser sur le développement du jeu, même si votre temps de parole sur le sujet ne dure qu’une ou deux minutes (après tout vous faites ce que vous voulez).

      S’il n’y avait rien à redire, les gens ne râleraient pas. Ce n’est pas du « bashing », c’est de l’incompréhension face à des décisions jugées comme arbitraires et nuisibles à la série – c’est certes avoir un avis avant la sortie du jeu, mais je peux les comprendre : moi aussi j’attends un RPG, pas un Kingdom Hearts. Donc si Squix ne tendait pas le bâton pour se faire battre, comme à chaque fois, eh bien ça n’arriverait pas. Mais ça se vendra et ça râlera, et voilà.

      Par contre, j’aime bien ta façon de voir les choses 😀 En gros, il ne faudrait pas que les sites pointent du doigt les points noirs des jeux pour éviter que les joueurs ne disent du mal des pauvres petits éditeurs ? :p

    Pour moi, l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur épisode des tauliers. Pourquoi?
    1° Parce que le fond et la forme se sont adressés à des cerveaux, et non à des décérébrés avec la manette greffée dans la main
    2° Parce que des thèmes difficiles et sensibles ont été abordés sans fausse note (selon moi)
    3° Parce qu’il n’est pas nécessaire de vociférer pour exprimer une opinion.

    Quoi? J’entends des gens me dire « mais Jay il gueule ». NON: Il ne gueule absolument pas, il fait bien plus, il sanctionne la connerie humaine. A aucun moment il n’a râlé que pour le plaisir de râler. Quand il insulte ouvertement certains, c’est, selon moi, complètement à-propos, et non juste pour faire plaisir aux auditeurs.

    Ce que je retiens surtout, c’est qu’ici même des auditeurs attendaient du sang, d’où la « déception ». Dites… quel intérêt? Selon moi, les tauliers se sont faits forts d’expliciter les faits, et de bien rappeler quelques fondamentaux.
    1° La vie privée et la vie publique sont deux choses différentes
    2° Quand l’une empiète sur l’autre, ça ne peut que dériver.
    3° Quand on s’expose en public, il faut également en assumer les conséquences, à savoir la critique, ou être malmené par la foule.
    3 bis° Cela n’impose pas pour autant d’être la cible de menaces, ou de propos blessants.
    4° Faire de la polémique sur des affaires n’ayant qu’un rapport plus que douteux avec l’industrie du JV et sa presse spécialisée… C’est le meilleur moyen de faire passer les joueurs pour des cons (surtout eu égard aux réactions sur la toile).

    Ce qui me fait surtout réagir, c’est qu’au fil des émissions, je me suis rendu compte qu’on peut extraire une info quand même essentielle: les « jeunes » essayent de s’approprier les références des « anciens »: retrogaming, marché de la console de collection, appropriation des symboles, bref, comme l’ont dit les tauliers, ils veulent matérialiser le respect que les « anciens » comme moi ont eu pour le matos et les jeux associés (je frôle la quarantaine…)
    La culture de l’instantané (web, téléchargement) n’a qu’un résultat: les gens « pensent » (sic) pouvoir exiger des choses, sans pour autant se mouiller de leur côté. En même temps, le net n’est pas à un paradoxe
    « On veut du gratuit, mais de qualité, voire meilleure que celle des contenus payants »
    « On veut de l’info croustillante mais pas trop. Ah non, la morale, c’est indispensable! Et puis surtout ne pas fricoter avec les acteurs du métier, ça serait mal vu »
    « On exige de tout savoir, enfin tout… tant que cela ne choque pas notre petite sensibilité de conservateur qui se veut moralement irréprochable devant les parents/beaux-parents/voisins ».
    Je ne comprends pas comment on peut tenir de tels discours, puisque ce sont les mêmes qui font les ventes des GTA, des mags comme entrevue, des chaînes à péages porno, ou encore des sites web « chauds ». La mauvaise foi partout!

    Enfin: merci à nos tauliers pour une certaine honnêteté intellectuelle: ne pas faire de la presse un métier de saints est une preuve d’humilité et de bon sens. Contrairement à l’idée préconçue que « faire du JV ce n’est pas un métier de journaliste » me fait hurler. Pourquoi? Et si on énumérait?
    – Quelle différence entre un journaliste JV qui va discuter avec une équipe de dev d’un jeu coûtant des millions (les AAA), et un journaliste « classique » allant parler au patron d’une PME pour un mag d’entreprenariat? aucune.
    – Quelle différence entre le journaliste JV devant analyser les qualités/défauts d’un produit de manière objective, et les gens qui testent sérieusement des voitures, des biens de consommation, des services divers et variés? Aucune.
    – Quelle est la part d’expression du ressenti dans la plume d’un journaliste JV? La même que dans celle d’un chroniqueur de bouquins à qui, bizarrement, on accordera autrement plus de crédit.
    Le métier de journaliste JV cumule l’analyse, l’enquête, l’esprit de synthèse, et la connaissance d’un milieu complexe, voire parmi les plus complexes du marché des médias.
    Donc les tauliers, merci pour ce morceau de bravoure, et merde à ceux qui voient les tauliers comme des amuseurs. Ce sont des chroniqueurs qui se marrent à bon escient, et râlent, critiquent et analysent.

    Non mais c’est n’importe quoi cette histoire sur Miyamoto… vous réinterprétez complètement ces propos…

    Bon d’abord désolé du temps que j’ai mis à répondre mais comme j’ai un vrai travail et que je gagne plus que l’ensemble des Tauliers, je me dois de répondre. Au moins par culpabilité.

    Dorique >
    Enfin quelqu’un qui a vraiment compris ce que je voulais dire. Merci à toi donc.

    Neko >
    Ok pour la partie technique.

    Du coup, quand on oppose à Sarkeesian que certains persos féminins dans un RPG jap rendent caduque toutes ces démonstrations, la malhonnêteté intellectuel est tout relative.
    > Je t’ai déjà dit de commencer par jouer et te faire une culture avant de l’ouvrir. On parle pas d’opérations de communication mais de jeux vidéo avec des histoires et des personnages. Que les japonais ne soient pas évolués dans leur rapport à l’autre, c’est un secret pour personne hein.
    Dire que c’est de la malhonnêteté intellectuelle de dire que les persos féminins dans un RPG jap sont représentatifs de ce vers quoi les arguments de Sarkeesian tendent, c’est de la connerie pure et dure basé sur de l’ignorance.
    Pour le reste tu as pas tort (t’as pas raison non plus, note).

    JMR >
    Je t’arrête tout de suite : l’émission n’a pas été préparée (ou vraiment un minimum). Pour le reste, tu as pas tort.

    THEWARPINGKEY >
    J’ai beaucoup aimé ce numéro mais je ne compte pas vous parler de ça.
    J’aimerais plutôt savoir ce que vous pensez de tout ce bashing autour d’FFXV et plus particulièrement ce qu’en pense Jay, il est vrai que je suis un grand joueur et fan de la série dans son ensemble et cela me répugne au plus haut point quand je vois toutes ces bêtises sur les forums. Je suis conscient que ces gens ne sont qu’une minorité mais je pense que ça nuira au jeu sachant qu’en plus il ne sortira pas avant fin 2015 apparemment. Et Tabata, je l’aime bien, mais trop communicatif à mon goût il donne du grain à moudre aux haters (exemples: seul Noctis jouable, un bouton assigné pour chaque action (à la KH que moi j’adore personnellement), déplacement auto-guidée de la voiture si on le souhaite etc…).
    > Pour être honnête, il y avait LES MEMES TYPES de commentaires avant la sortie de FFVIII, puis de FFX, puis de FFXIII. Donc on s’habitue à la connerie congénitale des gens qui, évidemment, ont une absence totale d’arguments valables. A chaque fois. Parce que ça cause un coup de design, un coup de couloirs et un coup des vêtements portés par les personnages. Autrement dit, ces gens ont un problème avec le physique. Et fondamentalement, on en a rien à branler. Et oui KH, ça défonce et c’est pas pour rien qu’on disait DEJA en 2006 (après la sortie de KHII « face » à FFXII) que c’était potentiellement CA, l’avenir de FF.

    Toute cette haine autour du ‘boys band’ (dont on connait le look depuis 8 ans, tout comme la voiture qui a légèrement changé de look aussi, certes…) risque bien de s’accumuler au fil des mois et de pourrir la com du jeu surtout quand on voit jeuxvideo.com titrer la news du 2 octobre: « Final Fantasy 15 : Seul le héros sera jouable », ce qui est purement négatif, sachant que le contenu de cette news est trop peu exhaustif et clairement pompé sur d’autres sites. En parlant d’autres sites, y a Gamekult sur lequel les gens se sont bien lâchés aussi, c’est affolant, voir affligeant.
    Bref j’aimerais connaître votre avis, car c’est quand même un gros jeu que Jay attend beaucoup aussi, et comme vous n’en avez pas parlé à la suite du TGS, je me suis dit que ça pouvait faire l’objet d’une question à répondre en fin d’émission.
    > La haine autour du groupe de mecs est pour deux raisons : 1) les mecs ne veulent pas passer pour des fiottes (mille excuses aux PD qui lisent, rappelez-vous : je suis vulgaire et vous n’aurez pas de traitement de faveur) donc du coup, ils s’expriment – bruyamment – sur la question. La problématique est que ces gens n’ont jamais lu un seul roman de Shakespeare. Sinon ils sauraient ce que sous-entend un groupe de mecs autour d’un prince. Mais passons.
    Et ne t’inquiètes pas : les gens n’auront absolument aucune influence sur les ventes du jeu. Quand les mêmes gens verront le vrai trailer bien épique de sa race tourner puis lorsque le jeu va sortir, tout le monde fermera sa gueule, y jouera, mouillera son fut et viendra quand même dire que c’est de la merde sur Internet, histoire d’être cohérent avec le pois-chiche qui leur sert de cerveau.
    Reste l’ultime possibilité où FFXV sera vraiment de la merde et où je me ferai un plaisir tout personnel de le démonter, point par point à la force de l’insulte et de l’argument.

    Je repose donc ma question plus clairement afin que vous puissiez la traiter: « Que pensez-vous de la com autour d’FFXV surtout depuis le départ de Nomura par rapport au projet et des réactions de certaines personnes que je trouve abusives sur les différents forums dont GK sachant que beaucoup d’éléments sur l’univers du jeu se sait depuis plus de 5 ans maintenant ? ».
    PS: j’aimerais vraiment entendre votre avis dans l’émission car je pense que ça aiderait peut-être plus de personnes à relativiser sur le développement du jeu, même si votre temps de parole sur le sujet ne dure qu’une ou deux minutes (après tout vous faites ce que vous voulez).
    > La question, donc, on va la garder pour le prochain Tauliers qu’on puisse répondre plus spécifiquement et se foutre sur la gueule le cas échéant. Sinon tu as une super émission qui s’appelle LePlayerClub sur cette même antenne (http://www.radiojv.com/show/le-player-club-2/) où j’ai été invité pour parler un peu moins de 45 minutes de FFXV, avec Bastien de FFRing notamment. Mais t’inquiète, on aura largement le temps de revenir sur la question d’ici la sortie parce que tu te doutes bien que je suis déjà prêt à disparaître pendant une semaine lorsqu’il montrera le bout de son nez.
    Et concernant Norman, oui, c’est affligeant mais au moins, comme dit ALS, il épargne le jeu vidéo. C’est déjà ça.

    PIKASURF >
    Oui mais non c’est pas VRAIMENT n’importe quoi (on appelle ça UNE HYPOTHESE) et certainement pas plus que d’oser se présenter sur un forum avec PIKASURF comme pseudo.

    chocolat-miel

    Merci aux tauliers pour ce podcast.

    Jay pourras-tu nous parler de l’accès facile au store US s’il te plaît ?
    Je viens de commencer Final fantasy XIII sur pc et il est vraiment bien. Merci de ton bon conseil.

    J’attends avec impatience un nouveau rendez-vous avec vos avis qui tranchent.

    J’aime beaucoup ALS que je lis depuis longtemps et que j’ai plaisir à voir dans les émissions GK (lorsqu’il y a des émissions GK), mais pour le coup, je trouve que son discours fait totalement prosélytisme. Dire de ne pas en faire et partir dans une diatribe pompeuse de 5min avec risque de glissade sur une question sociétale (le mariage pour tous …encore), je dis bof (surtout que finalement, pour cause de l’embrasement à la cause du progressisme, tout le monde ferme sa gueule même si on est pas totalement en accord. Et ça se sent même dans ce podcast).
    Être pro ou anti Mariage pour tous, osef. Mais juste que cette partie, comme une grande partie de ce podcast finalement, m’a laissé à l’écoute un goût de touche pipi. Pas prendre parti ok pour l’affaire Quinn, pour l’autre féministe qui a annulé son discours, etc. Mais là, ça manque de couille pour un podcast nommé « Les Tauliers »

    Finalement, je suis un fan de Jay. Il ouvre sa gueule pour rappeler dans ta face des vérités dans des moments où tout le monde s’endort. Un vrai taulier quoi.

    Sérieux, pas la première fois qu’ALS prend la parole en amalgamant les pro mariage pour tous pour des homophobes (sans le dire, et certainement sans même le penser, mais il s’agit d’une glissade facile).

    Pis merde quoi. Un podcast de jeu vidéo qui passe plus de 50% de son temps à parler de politique… juste génial 😀
    Je reviendrai (pis j’adore ALS malgré ce coup d’gueule).

      Ce sont plutôt les anti mariage pour tous que je considère comme homophobes, et je le maintiens : refuser des droits à une personne pour quelque raison que ce soit est une injustice sociale (pour une femme, c’est du sexisme, pour une personne de couleur, c’est du racisme, à cause d’une croyance, c’est de la discrimination religieuse, à cause d’une orientation sexuelle, c’est de l’homophobie). Manifester contre une loi sociale qui a été votée, c’est encore plus grave.

      Donc oui, je le pense, et je le dis s’il le faut.

    Je trouve que vous êtes dure avec les youtubers, je veut veut bien admettre que Cyprin et Norman c’est pas terrible, mais il y en a qui sont très bien, vous ne les connaisssais pas tous.
    Faut pas mettre tout le monde dans le même sac.

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